Le public est invité à rendre un dernier hommage à Sam Etcheverry, mercredi, au Complexe funéraire Mont-Royal, situé dans l'arrondissement d'Outremont. Les funérailles auront lieu, jeudi, à la Basilique Saint-Patrick de Montréal.

Entretemps, les témoignages continuent d'affluer à la suite de l'annonce du décès de l'ancien joueur et entraîneur des Alouettes.

Sam Etcheverry a été une des plus grandes figures sportives de son temps.

"Je pense que Sam, tout comme Maurice Richard avec le Canadien, a mis les Alouettes sur la carte", a affirmé Peter Dalla Riva.

"Sam Etcheverry, Maurice Richard et Yvon Robert étaient des hommes de 5 pieds 10 pouces, pas nécessairement costauds, mais ils savaient comment électriser la foule. Maurice comptait des buts, Yvon détruisait tout devant lui et Sam, il faisait des passes canons pour un touché", a quant à lui indiqué Georges Springate.

Et c'est en raison de la puissance de ses passes qu'il a été surnommé "The Rifle" (la carabine).

"Tout le monde me parle de Sam "The Rifle"!. Il détient des records et j'ai pu le rencontrer. Je sais ce qu'il représente pour la ville et la ligue", a souligné Anthony Calvillo.

"Il lançait à une vitesse qu'on avait jamais vu dans la LCF", a joute le vétéran animateur du Réseau des sports, Jean-Paul Chartrand.

"Malheureusement comme joueur, il n'a jamais remporté une coupe Grey. Heureusement, il a bu dans cette coupe à sa première année comme entraîneur", a souligné Springate.

Un grand joueur et un entraîneur titré, qui a aussi connu une bonne carrière dans le monde des affaires. Il y a quelques années, Monsieur Etcheverry a cédé son entreprise à un autre ancien Alouettes, Michael Soles.

"Il était toujours le quart-arrière, même en business. Il gérait ses affaires sérieusement", a laissé entendre l'ancien centre-arrière.

"Sam Etcheverry était une légende sportive. Mais il était également un homme simple et généreux de son temps.

"Il était prêt à aider tout le monde. Que ce soit pour le coeur, les reins ou toutes autres fondations, il était le premier à supporter ces organisations", explique M. Chartrand.