Flory dit oui aux tests de dépistage
Football jeudi, 19 oct. 2006. 16:42 jeudi, 12 déc. 2024. 02:57
(PC) - Le Montréalais Dick Pound, directeur de l'Agence mondiale anti-dopage, s'en est pris ces derniers jours à la Ligue canadienne de football, seule ligue professionnelle d'importance en Amérique du Nord qui n'a pas encore sur pied un système antidopage bien établi. La Ligue canadienne est la seule où les tests sont inexistants.
Dans un article du Winnipeg Sun, Pound, qui a déjà fait la lutte aux grandes associations d'athlétisme entre autres et à la Ligue nationale de hockey, a mentionné que la Ligue canadienne était devenue un camp de vacances pour les drogués de la NFL, que les dirigeants de la LCF avaient dit qu'il n'y avait aucun problème du genre au football canadien et qu'on n'avait donc pas besoin de soumettre les joueurs à des tests.
Chez les Alouettes, on a réagi jeudi aux propros de Pound. Jim Popp, directeur général et entraîneur-chef de l'équipe, a émis son opinion, tout comme le garde Scott Flory, qui est représentant des Alouettes auprès de l'Association des joueurs.
Flory, un gaillard de six pieds quatre pouces, 300 livres, originaire de Régina, est conscient du fait que sa ligue est montrée du doigt. S'il aimerait qu'un système de dépistage et de tests soient mis sur pied, il reconnaît que c'est un long processus et qu'il ne faut pas sauter les étapes.
"Je suis peut-être naïf ou aveugle, dit celui qui a déjà été choisi deux fois le meilleur joueur de ligne de la conférence de l'est. Mais je ne pense pas que ce soit un véritable fléau dans notre ligue.
"C'est certain que nous sommes dans un milieu compétitif et on veut tous que les chances soient égales pour tout le monde, que toutes les équipes aient les mêmes chances de gagner, que tous les joueurs aient les même chances de compétionner pour un poste."
Flory dit que la LCF se dotera vraisemblablement d'un système au cours des prochaines années. Mais ça ne se fera pas avant l'adoption d'un nouveau contrat collectif. Le présent est d'une durée de quatre ans.
"Nous (association des joueurs) en discutons avec les dirigeants de la ligue et je dois dire que nous allons de l'avant, a dit Flory. Mais c'est une question complexe, une question qui ne sera pas réglée du jour au lendemain.
"Il faut se mettre d'accord sur le genre de tests que nous voulons mettre sur pied, quel genre de drogues nous voulons déceler, les drogues sociales ou seulement les drogues qui améliorent les performances. Nous devrons décider quelles devraient être les sanctions, qui paiera pour tout cela, les recours des joueurs, etc. C'est une question plus complexe qu'on semble le croire."
Quant à Popp, il croit que ce n'est pas parce que Ricky Williams est avec les Argos de Toronto que la LCF est devenue un refuge pour tous les drogués de la NFL.
Il a fait remarquer avec justesse que certains joueurs sont reconnus coupables d'offense trois ou quatre fois dans d'autres ligues avant d'être sanctionnés.
"Quand on parle de tests, ou de joueurs qui sont reconnus avoir fait usage de produits dopants, on assiste toujours à une condamnation publique, a dit Popp.
"Certes, je suis en faveur qu'on établisse un système de tests, mais le plus important dans tout cela pour nous est d'informer et de protéger nos joueurs, de les aider à s'en sortir s'il y a un problème. Nous sommes en affaires et je suis persuadé que dans bien des domaines privés on doit composer avec des problèmes de la sorte. Mais dans le sport professionnel quand un joueur est fautif, c'est sur la place publique qu'il subit son procès."
On dit qu'il en coûterait 1 million $ environ pour mettre sur pied un système efficace dans la LCF.
"Je comprends bien ce qui se passe, a ajouté Popp. Toutes les équipes professionnelles ont un système en place, nous n'en avons pas. On nous montre du doigt. Mais je peux vous dire que nous gérons tout cela à notre manière et que nous faisons tout pour aider les joueurs quand nous croyons qu'il y a un problème."
Dans un article du Winnipeg Sun, Pound, qui a déjà fait la lutte aux grandes associations d'athlétisme entre autres et à la Ligue nationale de hockey, a mentionné que la Ligue canadienne était devenue un camp de vacances pour les drogués de la NFL, que les dirigeants de la LCF avaient dit qu'il n'y avait aucun problème du genre au football canadien et qu'on n'avait donc pas besoin de soumettre les joueurs à des tests.
Chez les Alouettes, on a réagi jeudi aux propros de Pound. Jim Popp, directeur général et entraîneur-chef de l'équipe, a émis son opinion, tout comme le garde Scott Flory, qui est représentant des Alouettes auprès de l'Association des joueurs.
Flory, un gaillard de six pieds quatre pouces, 300 livres, originaire de Régina, est conscient du fait que sa ligue est montrée du doigt. S'il aimerait qu'un système de dépistage et de tests soient mis sur pied, il reconnaît que c'est un long processus et qu'il ne faut pas sauter les étapes.
"Je suis peut-être naïf ou aveugle, dit celui qui a déjà été choisi deux fois le meilleur joueur de ligne de la conférence de l'est. Mais je ne pense pas que ce soit un véritable fléau dans notre ligue.
"C'est certain que nous sommes dans un milieu compétitif et on veut tous que les chances soient égales pour tout le monde, que toutes les équipes aient les mêmes chances de gagner, que tous les joueurs aient les même chances de compétionner pour un poste."
Flory dit que la LCF se dotera vraisemblablement d'un système au cours des prochaines années. Mais ça ne se fera pas avant l'adoption d'un nouveau contrat collectif. Le présent est d'une durée de quatre ans.
"Nous (association des joueurs) en discutons avec les dirigeants de la ligue et je dois dire que nous allons de l'avant, a dit Flory. Mais c'est une question complexe, une question qui ne sera pas réglée du jour au lendemain.
"Il faut se mettre d'accord sur le genre de tests que nous voulons mettre sur pied, quel genre de drogues nous voulons déceler, les drogues sociales ou seulement les drogues qui améliorent les performances. Nous devrons décider quelles devraient être les sanctions, qui paiera pour tout cela, les recours des joueurs, etc. C'est une question plus complexe qu'on semble le croire."
Quant à Popp, il croit que ce n'est pas parce que Ricky Williams est avec les Argos de Toronto que la LCF est devenue un refuge pour tous les drogués de la NFL.
Il a fait remarquer avec justesse que certains joueurs sont reconnus coupables d'offense trois ou quatre fois dans d'autres ligues avant d'être sanctionnés.
"Quand on parle de tests, ou de joueurs qui sont reconnus avoir fait usage de produits dopants, on assiste toujours à une condamnation publique, a dit Popp.
"Certes, je suis en faveur qu'on établisse un système de tests, mais le plus important dans tout cela pour nous est d'informer et de protéger nos joueurs, de les aider à s'en sortir s'il y a un problème. Nous sommes en affaires et je suis persuadé que dans bien des domaines privés on doit composer avec des problèmes de la sorte. Mais dans le sport professionnel quand un joueur est fautif, c'est sur la place publique qu'il subit son procès."
On dit qu'il en coûterait 1 million $ environ pour mettre sur pied un système efficace dans la LCF.
"Je comprends bien ce qui se passe, a ajouté Popp. Toutes les équipes professionnelles ont un système en place, nous n'en avons pas. On nous montre du doigt. Mais je peux vous dire que nous gérons tout cela à notre manière et que nous faisons tout pour aider les joueurs quand nous croyons qu'il y a un problème."