J.P. Darche trouve le temps long
Football samedi, 5 sept. 2009. 15:40 jeudi, 12 déc. 2024. 06:37
par Robert Latendresse - Jean-Philippe Darche se retrouve dans une situation inhabituelle. Pour la première fois en dix ans, il se tourne les pouces à la maison plutôt que d'être sur un terrain de football à se préparer pour la prochaine saison de la NFL.
Le spécialiste des longues remises, qui est en mode attente, reste positif parce qu'il sait qu'une semaine dans la NFL, c'est comme une éternité et qu'une blessure ou un congédiement en vite arrivé. Des joueurs à sa position ne courent pas les rues, ce qui lui permet de garder confiance.
Quelques équipes ont contacté son agent mais on ne lui a rien proposé. "Ça risque d'être plus long que je croyais. Je ne sais pas quoi dire, j'espère que les choses vont débloquer."
Darche a été opéré à un genou l'an dernier, ce qui avait mis fin prématurément à sa saison avec les Chiefs de Kansas City, qui l'ont libéré à la fin de la saison. C'est cela qui semble refroidir les formations. "Toutes les équipes qui téléphonent s'informent de l'état de mon genou. Si je ne m'étais pas blessé l'an dernier, je ne serais pas dans cette situation."
L'ancien des Redmen de McGill continue de s'entraîner religieusement en attendant l'appel d'une équipe. "Je regarde des gars qui font la même chose que moi dans la NFL et je me demande comment ça peut arriver. Si je compare ce que j'ai accompli et ce que je peux accomplir par rapport à certains joueurs, je pense que c'est moi qui devrais avoir le poste. Mais ce n'est pas comme ça que ça marche."
C'est la première fois en dix ans qu'il se retrouve dans un rôle de spectateur. Auparavant, il ne se posait pas de question et jouait au football. "Je n'ai jamais craint pour mon poste et je n'avais pas de compétition à Seattle. Quand j'ai quitté les Seahawks, les Chiefs m'ont offert un contrat dès la première journée des joueurs autonomes. Je n'ai jamais vécu ce genre d'incertitude."
Darche ne ressent toutefois pas de frustration, il se fait plutôt réaliste. "Je ne suis pas amer. Je sais que ça fait partie de la game et je sais ce qui est arrivé. J'ai plusieurs amis qui ont vécu la même chose auparavant, là c'est à mon tour."
Le spécialiste des longues remises, qui est en mode attente, reste positif parce qu'il sait qu'une semaine dans la NFL, c'est comme une éternité et qu'une blessure ou un congédiement en vite arrivé. Des joueurs à sa position ne courent pas les rues, ce qui lui permet de garder confiance.
Quelques équipes ont contacté son agent mais on ne lui a rien proposé. "Ça risque d'être plus long que je croyais. Je ne sais pas quoi dire, j'espère que les choses vont débloquer."
Darche a été opéré à un genou l'an dernier, ce qui avait mis fin prématurément à sa saison avec les Chiefs de Kansas City, qui l'ont libéré à la fin de la saison. C'est cela qui semble refroidir les formations. "Toutes les équipes qui téléphonent s'informent de l'état de mon genou. Si je ne m'étais pas blessé l'an dernier, je ne serais pas dans cette situation."
L'ancien des Redmen de McGill continue de s'entraîner religieusement en attendant l'appel d'une équipe. "Je regarde des gars qui font la même chose que moi dans la NFL et je me demande comment ça peut arriver. Si je compare ce que j'ai accompli et ce que je peux accomplir par rapport à certains joueurs, je pense que c'est moi qui devrais avoir le poste. Mais ce n'est pas comme ça que ça marche."
C'est la première fois en dix ans qu'il se retrouve dans un rôle de spectateur. Auparavant, il ne se posait pas de question et jouait au football. "Je n'ai jamais craint pour mon poste et je n'avais pas de compétition à Seattle. Quand j'ai quitté les Seahawks, les Chiefs m'ont offert un contrat dès la première journée des joueurs autonomes. Je n'ai jamais vécu ce genre d'incertitude."
Darche ne ressent toutefois pas de frustration, il se fait plutôt réaliste. "Je ne suis pas amer. Je sais que ça fait partie de la game et je sais ce qui est arrivé. J'ai plusieurs amis qui ont vécu la même chose auparavant, là c'est à mon tour."