Jerry Sandusky renonce à son audience
Football mardi, 13 déc. 2011. 12:30 mercredi, 11 déc. 2024. 19:34
BELLEFONTE - L'ancien entraîneur adjoint de l'équipe de football américain de l'université Penn State, Jerry Sandusky, accusé de multiples agressions sexuelles sur des mineurs, a renoncé mardi à une audience préliminaire, acceptant d'aller directement au procès.
L'audience, qui devait se tenir mardi à Bellefonte (Pennsylvanie), aurait notamment dû permettre à plusieurs des victimes présumées de M. Sandusky de témoigner face à lui.
Mais dès le début de cette audience, M. Sandusky a renoncé à son droit de plaider sa cause, ce qui renvoie de fait l'affaire à un procès qui se tiendra à une date qui reste à déterminer.
La décision de M. Sandusky de renoncer à cette audience a surpris les journalistes et le public massés dans la salle du tribunal de Bellefonte.
L'inculpation de Jerry Sandusky avait entraîné une série de démissions et d'évictions au plus haut sommet de l'université Penn State, dont le limogeage du président, mais surtout la démission puis le renvoi de Joe Paterno, 84 ans, une légende dans le monde du football universitaire.
Surnommé "JoePa", Joe Paterno était présent dans l'encadrement des Nittany Lions depuis 62 ans, les dirigeait depuis 46 ans et les avait conduits 409 fois à la victoire. On ne comptait plus le nombre de récompenses et titres divers dont il était auréolé.
Cet inamovible "coach" s'était retrouvé au centre du scandale dont il n'est pas l'accusé, mais a été tenu pour moralement responsable, n'ayant pas dénoncé ouvertement les agissements de Jerry Sandusky, son assistant pendant 33 ans.
Ce dernier est accusé d'avoir approché ses victimes présumées au travers de la fondation destinée à aider des jeunes en difficulté qu'il dirigeait et qui profitait notamment de son aura d'entraîneur adjoint de la prestigieuse équipe de football américain de Penn State.
L'audience préliminaire prévue mardi, selon la loi de l'État de Pennsylvanie, devait être l'occasion pour la justice de présenter pour la première fois publiquement les charges qui pèsent contre l'accusé. Le juge se prononce ensuite sur l'opportunité d'aller jusqu'au procès, selon qu'il estime qu'il y a suffisamment d'éléments ou non.
Selon un des procureurs adjoints du tribunal, 11 personnes, dont des victimes présumées de M. Sandusky, auraient dû témoigner lors de l'audience préliminaire. Ce procureur adjoint s'est dit surpris de la décision de l'accusé, dont les avocats ont défendu l'innocence à plusieurs reprises ces dernières semaines. Les victimes présumées "ont dû être soulagées de ne pas avoir à témoigner", a-t-il déclaré.
Jerry Sandusky avait été libéré contre une caution de 250.000 dollars la semaine dernière après avoir été inculpé d'agressions sexuelles sur mineurs.
Âgé de 67 ans, il porte désormais un bracelet électronique en raison des 52 chefs d'inculpation qui pèsent au total contre lui. Il a par ailleurs été assigné à résidence. Au total, il encourt une peine cumulée de 156 années de prison.
L'audience, qui devait se tenir mardi à Bellefonte (Pennsylvanie), aurait notamment dû permettre à plusieurs des victimes présumées de M. Sandusky de témoigner face à lui.
Mais dès le début de cette audience, M. Sandusky a renoncé à son droit de plaider sa cause, ce qui renvoie de fait l'affaire à un procès qui se tiendra à une date qui reste à déterminer.
La décision de M. Sandusky de renoncer à cette audience a surpris les journalistes et le public massés dans la salle du tribunal de Bellefonte.
L'inculpation de Jerry Sandusky avait entraîné une série de démissions et d'évictions au plus haut sommet de l'université Penn State, dont le limogeage du président, mais surtout la démission puis le renvoi de Joe Paterno, 84 ans, une légende dans le monde du football universitaire.
Surnommé "JoePa", Joe Paterno était présent dans l'encadrement des Nittany Lions depuis 62 ans, les dirigeait depuis 46 ans et les avait conduits 409 fois à la victoire. On ne comptait plus le nombre de récompenses et titres divers dont il était auréolé.
Cet inamovible "coach" s'était retrouvé au centre du scandale dont il n'est pas l'accusé, mais a été tenu pour moralement responsable, n'ayant pas dénoncé ouvertement les agissements de Jerry Sandusky, son assistant pendant 33 ans.
Ce dernier est accusé d'avoir approché ses victimes présumées au travers de la fondation destinée à aider des jeunes en difficulté qu'il dirigeait et qui profitait notamment de son aura d'entraîneur adjoint de la prestigieuse équipe de football américain de Penn State.
L'audience préliminaire prévue mardi, selon la loi de l'État de Pennsylvanie, devait être l'occasion pour la justice de présenter pour la première fois publiquement les charges qui pèsent contre l'accusé. Le juge se prononce ensuite sur l'opportunité d'aller jusqu'au procès, selon qu'il estime qu'il y a suffisamment d'éléments ou non.
Selon un des procureurs adjoints du tribunal, 11 personnes, dont des victimes présumées de M. Sandusky, auraient dû témoigner lors de l'audience préliminaire. Ce procureur adjoint s'est dit surpris de la décision de l'accusé, dont les avocats ont défendu l'innocence à plusieurs reprises ces dernières semaines. Les victimes présumées "ont dû être soulagées de ne pas avoir à témoigner", a-t-il déclaré.
Jerry Sandusky avait été libéré contre une caution de 250.000 dollars la semaine dernière après avoir été inculpé d'agressions sexuelles sur mineurs.
Âgé de 67 ans, il porte désormais un bracelet électronique en raison des 52 chefs d'inculpation qui pèsent au total contre lui. Il a par ailleurs été assigné à résidence. Au total, il encourt une peine cumulée de 156 années de prison.