ROSEMONT, Ill. - Les propriétaires et les joueurs de la NFL discutent présentement de la possibilité d'inclure dans la prochaine convention collective un partage à parts égales des revenus, ce qui signifie que les joueurs empocheraient un peu moins de 50 pour cent des revenus totaux générés par la ligue.

Prochaine étape : d'autres discussions avec les joueurs.

Plusieurs personnes au fait des négociations ont confié à The Associated Press que le commissaire Roger Goodell et son comité de travail rencontreront le directeur de l'Association des joueurs (AJNFL) DeMaurice Smith mercredi et jeudi à Boston. Les propriétaires ont passé cinq heures mardi à s'informer du progrès des négociations sur certains enjeux de la convention collective. Ces personnes ont requis l'anonymat puisque les négociations sont supposées être confidentielles.

« Nous les rencontrerons bientôt, et nous avons hâte d'accélérer le rythme des négociations », a reconnu Jeff Pash, le principal représentant de la ligue.

Par ailleurs, une personne au fait des négociations a confié à l'AP que la part des joueurs serait d'environ 50 pour cent, soit une proportion similaire à celle reçue par l'AJNFL au cours de la dernière décennie. Les crédits de dépenses des propriétaires, qui étaient évalués à 1 milliard $ US l'année dernière, seraient toutefois éliminés.

De plus, les « revenus désignés », qui sont partagés par les joueurs, seraient abolis, a précisé cette personne. Les joueurs tireraient plutôt leur part des revenus totaux générés par la ligue qui, selon eux, devraient augmenter régulièrement au cours de la prochaine convention collective - qui devrait être en vigueur pour six à 10 ans. En conséquence, s'ils récoltent 48 pour cent ou plus d'un flot plus important de revenus - sans la déduction initiale de la NFL pour couvrir ses frais d'opération - les joueurs obtiendraient beaucoup plus d'argent que ce qu'ils engrangeaient en vertu de la dernière convention collective.

Un plancher salarial forcerait aussi les équipes à demeurer à l'intérieur du seuil de 90 pour cent par rapport au plafond salarial. Les joueurs étaient préoccupés par la possibilité que les équipes les moins riches, par rapport aux plus fortunées, soient tentées de conserver leur masse salariale la plus basse possible.

Cette personne a requis l'anonymat puisque les négociations sont supposées être confidentielles. Les propriétaires participeront à une réunion spéciale mardi afin de discuter des offres présentées par les représentants des joueurs lors des récentes rondes de négociations.

Le lock-out a été décrété le 12 mars. Les camps d'entraînement se mettront en branle vers la fin du mois de juillet.