L'agrandissement du stade menacé
Football jeudi, 23 mars 2006. 09:56 samedi, 14 déc. 2024. 20:59
MONTREAL (PC) - Le projet d'agrandissement du Stade Percival-Molson -- le domicile des Alouettes de Montréal -- est menacé, selon "La Presse". Et la direction de l'équipe de football doit refaire ses devoirs.
Le coup d'envoi des travaux ne sera donc sans doute pas donné en novembre prochain, comme il était prévu.
Les effets indésirables de cet agrandissement seraient trop importants, d'après les conclusions de pas moins de huit études consultatives, dont une du Conseil du patrimoine de Montréal.
C'est le gouvernement du Québec qui devra trancher, mais il appuiera sa décision en partie sur ces études et sur l'avis de la Ville de Montréal, qui a indiqué qu'elle appuyait le projet, à la condition qu'il respecte le patrimoine naturel du mont Royal.
La direction des Alouettes comptaient abattre une centaine d'arbres matures pour les remplacer par 60 arbres plus jeunes et 120 arbustes en pot.
De plus, l'ajout de 5000 sièges et 20 loges de luxe empiéterait un peu trop sur le mont Royal. Et ces gradins seraient hauts de 35 mètres, alors que le règlement municipal veut que les bâtiments
situés dans cette zone ne dépassent pas 23 mètres.
Et ce n'est pas tout: l'écran géant qui devait être installé ce printemps ne le sera vraisemblablement pas. La pollution visuelle en résultant inquiète.
Cette deuxième phase d'agrandissement, qui porterait le nombre de places à 25 000, est un projet de 27 millions $.
La direction des Alouettes, qui considère que l'agrandissement du stade est nécessaire à la survie de l'équipe, planche sur une solution. Pour l'instant, on pense à réduire le nombre d'arbres qui seront abattus à 70 ou moins.
Le coup d'envoi des travaux ne sera donc sans doute pas donné en novembre prochain, comme il était prévu.
Les effets indésirables de cet agrandissement seraient trop importants, d'après les conclusions de pas moins de huit études consultatives, dont une du Conseil du patrimoine de Montréal.
C'est le gouvernement du Québec qui devra trancher, mais il appuiera sa décision en partie sur ces études et sur l'avis de la Ville de Montréal, qui a indiqué qu'elle appuyait le projet, à la condition qu'il respecte le patrimoine naturel du mont Royal.
La direction des Alouettes comptaient abattre une centaine d'arbres matures pour les remplacer par 60 arbres plus jeunes et 120 arbustes en pot.
De plus, l'ajout de 5000 sièges et 20 loges de luxe empiéterait un peu trop sur le mont Royal. Et ces gradins seraient hauts de 35 mètres, alors que le règlement municipal veut que les bâtiments
situés dans cette zone ne dépassent pas 23 mètres.
Et ce n'est pas tout: l'écran géant qui devait être installé ce printemps ne le sera vraisemblablement pas. La pollution visuelle en résultant inquiète.
Cette deuxième phase d'agrandissement, qui porterait le nombre de places à 25 000, est un projet de 27 millions $.
La direction des Alouettes, qui considère que l'agrandissement du stade est nécessaire à la survie de l'équipe, planche sur une solution. Pour l'instant, on pense à réduire le nombre d'arbres qui seront abattus à 70 ou moins.