La ligne à l'attaque des Rams est maintenant l'étalon de mesure de la NFL
Football jeudi, 31 janv. 2002. 19:00 samedi, 14 déc. 2024. 00:42
LA NOUVELLE-ORLEANS (PC) - Andy McCollum, Orlando Pace, Adam Timmerman, Ryan Tucker et le Québécois Tom Nütten. L'énumération peut sembler curieuse. D'ordinaire, lorsque l'on parle des Rams de St.Louis, les noms qui défilent sont plutôt ceux de Kurt Warner, Marshall Faulk, Isaac Bruce et Torry Holt.
Les vedettes de l'attaque des Rams doivent une importante partie de leur succès à leurs massifs coéquipiers. Certes, personne ne lance le ballon à la place de Warner et Faulk peut faire des feintes qui tiennent de la magie, mais le temps de protection accordé au premier et les trouées dignes de couloirs d'autobus dans lesquelles passe le second sont tributaires des efforts de Nütten, Pace, McCollum, Timmerman, Tucker et les autres substituts tels Rod Jones et Frank Garcia.
C'est d'autant plus vrai que le joueur le plus utile d'un Super Bowl est presque invariablement un quart ou un porteur de ballon. Cela en dit long sur le travail des gros bonhommes.
Il est d'ailleurs intéressant de constater que les deux seules formations ayant gagné le Super Bowl plus d'une fois au cours des 10 dernières années ont eu des premières lignes vraiment dominantes. Que l'on pense aux Cowboys de Dallas (1993, 1994, 1996) dont chaque membre de la ligne pesait plus de 300 livres - une première alors dans la NFL - et aux Broncos de Denver (1998, 1999) qui avaient des joueurs plus légers, mais très véloces.
La ligne des Rams, dont les cinq partants totalisent 1534 livres, est un peu une combinaison de ces deux éléments.
"Nous avons un groupe de joueurs très talentueux, dit Nütten. C'est vrai que nous sommes très gros (sourire), mais nous sommes aussi très agiles, ce qui n'est pas évident avec notre gabarit."
"Je regardais Orlando (Pace) l'autre jour... C'est incroyable la vitesse à laquelle ce gars-là peut bouger ses pieds, note Adam Timmerman. Il pourrait être danseur de ballet. On l'oublie souvent, mais la rapidité d'exécution est capitale. Il ne suffit pas de se mettre devant le joueur en face de toi."
"Si l'on joue notre jeu, c'est vrai que l'on peut dominer n'importe ligue défensive, ajoute Pace, le géant (6' 7", 325 livres) au visage de bébé. Mais ce n'est jamais gagné d'avance. Les gars en face sont bons eux aussi."
Ceux qui sont familiers avec le livre de jeux des Rams savent à quel point il est complexe. L'avantage d'avoir tant de joueurs de talent en attaque est un couteau à deux tranchants. Les possibilités sont telles que l'entraîneur Mike Martz invente une foule de jeux que d'autres équipes ne pourraient se permettre de mettre à exécution.
"Il faut être très intelligent pour apprendre par coeur le livre de jeux, ajoute Nütten, sans rire. On ne se contente pas de bloquer. Le nombre de schémas qui impliquent des balayages de toutes sortes sur les flancs est assez phénoménal."
"Ces gars-là? Avec eux devant vous, vous savez que vous allez trouver de l'espace, aucun doute là-dessus", note le porteur vedette Marshall Faulk.
"Il est bien gentil de dire ça, parce que je pense que c'est lui qui nous fait bien paraître, renchérit Nütten. Je me souviens d'un jeu ou l'on allait vers la droite... C'était mal parti. Il n'y avait pas d'espace. Je plaque mon homme et je suis au sol quand je le vois virer de bord pour aller à gauche et gagner 20 verges. Il est incroyable. Moi, quand je cours à pleine vitesse, pour lui, c'est du jogging."
Les vedettes de l'attaque des Rams doivent une importante partie de leur succès à leurs massifs coéquipiers. Certes, personne ne lance le ballon à la place de Warner et Faulk peut faire des feintes qui tiennent de la magie, mais le temps de protection accordé au premier et les trouées dignes de couloirs d'autobus dans lesquelles passe le second sont tributaires des efforts de Nütten, Pace, McCollum, Timmerman, Tucker et les autres substituts tels Rod Jones et Frank Garcia.
C'est d'autant plus vrai que le joueur le plus utile d'un Super Bowl est presque invariablement un quart ou un porteur de ballon. Cela en dit long sur le travail des gros bonhommes.
Il est d'ailleurs intéressant de constater que les deux seules formations ayant gagné le Super Bowl plus d'une fois au cours des 10 dernières années ont eu des premières lignes vraiment dominantes. Que l'on pense aux Cowboys de Dallas (1993, 1994, 1996) dont chaque membre de la ligne pesait plus de 300 livres - une première alors dans la NFL - et aux Broncos de Denver (1998, 1999) qui avaient des joueurs plus légers, mais très véloces.
La ligne des Rams, dont les cinq partants totalisent 1534 livres, est un peu une combinaison de ces deux éléments.
"Nous avons un groupe de joueurs très talentueux, dit Nütten. C'est vrai que nous sommes très gros (sourire), mais nous sommes aussi très agiles, ce qui n'est pas évident avec notre gabarit."
"Je regardais Orlando (Pace) l'autre jour... C'est incroyable la vitesse à laquelle ce gars-là peut bouger ses pieds, note Adam Timmerman. Il pourrait être danseur de ballet. On l'oublie souvent, mais la rapidité d'exécution est capitale. Il ne suffit pas de se mettre devant le joueur en face de toi."
"Si l'on joue notre jeu, c'est vrai que l'on peut dominer n'importe ligue défensive, ajoute Pace, le géant (6' 7", 325 livres) au visage de bébé. Mais ce n'est jamais gagné d'avance. Les gars en face sont bons eux aussi."
Ceux qui sont familiers avec le livre de jeux des Rams savent à quel point il est complexe. L'avantage d'avoir tant de joueurs de talent en attaque est un couteau à deux tranchants. Les possibilités sont telles que l'entraîneur Mike Martz invente une foule de jeux que d'autres équipes ne pourraient se permettre de mettre à exécution.
"Il faut être très intelligent pour apprendre par coeur le livre de jeux, ajoute Nütten, sans rire. On ne se contente pas de bloquer. Le nombre de schémas qui impliquent des balayages de toutes sortes sur les flancs est assez phénoménal."
"Ces gars-là? Avec eux devant vous, vous savez que vous allez trouver de l'espace, aucun doute là-dessus", note le porteur vedette Marshall Faulk.
"Il est bien gentil de dire ça, parce que je pense que c'est lui qui nous fait bien paraître, renchérit Nütten. Je me souviens d'un jeu ou l'on allait vers la droite... C'était mal parti. Il n'y avait pas d'espace. Je plaque mon homme et je suis au sol quand je le vois virer de bord pour aller à gauche et gagner 20 verges. Il est incroyable. Moi, quand je cours à pleine vitesse, pour lui, c'est du jogging."