La vie ponctuée d'épreuves de Bédard
Football mercredi, 7 nov. 2012. 18:13 dimanche, 15 déc. 2024. 14:53
La vie est ponctuée d'épreuves et les athlètes professionnels n'y échappent pas. Toutefois le destin de certains athlètes est plus éprouvé que d'autres. C'est le cas de Martin Bédard des Alouettes. Imaginez, ses deux parents ainsi que son frère ont été frappés par le cancer.
« Je trouve ça bizarre que toute ma famille soit affligée par la maladie et moi je n'ai même pas une allergie. », raconte le spécialiste des longues remises des Alouettes. « Ça me fait bizarre. Des fois je me demande ce que j'ai fait dans la vie pour que ce soit comme ça pour moi et pas pour les autres membres de ma famille. »
En 2006, son frère, atteint d'un cancer du sacrum, a été opéré et a perdu l'usage de ses jambes. À peine deux mois plus tard, sa mère s'éteint, elle aussi victime d'un cancer. Son départ survient à la veille du premier match universitaire de Martin au Connecticut. Malgré la douleur, Bédard a joué.
« Ma mère aurait été dévastée que je l'étais à ce moment de savoir que je n'ai pas joué à cause de ça. »
Puis en début d'année, son père apprend qu'il est atteint à son tour du cancer foudroyant. Il mourra deux mois plus tard.
«C'était mon fan numéro un, mon partenaire d'entraînement. Deux heures après sa mort, j'étais au gym à pousser du métal.»
Martin Bédard a accompagné son père vers son dernier voyage. Un père qui aura vu son fils gagner deux fois la coupe Grey, et qui a suivi à la trace le développement de son fils.
« Il découpait les journaux, les articles avec mon nom dedans », souligne Bédard. « Il prenait des photos de la télévision quand il ne pouvait pas se rendre à la partie. Il était dans son salon et prenait des photos de la télévision. Il me disait que c'était le plus beau sourire de ta vie. »
Malgré les épreuves, Martin Bédard assure qu'il ne s'est jamais laissé décourager.
« Il faut être positif dans la vie. Il faut s'accrocher aux bonnes choses et aux bonnes personnes. C'est le plus important pour moi je pense. »
Et lors de la finale de l'Est, Bédard sait qu'il aura à ses côtés, deux grandes forces pour le guider.
D'après un reportage de Jean-Luc Legendre
« Je trouve ça bizarre que toute ma famille soit affligée par la maladie et moi je n'ai même pas une allergie. », raconte le spécialiste des longues remises des Alouettes. « Ça me fait bizarre. Des fois je me demande ce que j'ai fait dans la vie pour que ce soit comme ça pour moi et pas pour les autres membres de ma famille. »
En 2006, son frère, atteint d'un cancer du sacrum, a été opéré et a perdu l'usage de ses jambes. À peine deux mois plus tard, sa mère s'éteint, elle aussi victime d'un cancer. Son départ survient à la veille du premier match universitaire de Martin au Connecticut. Malgré la douleur, Bédard a joué.
« Ma mère aurait été dévastée que je l'étais à ce moment de savoir que je n'ai pas joué à cause de ça. »
Puis en début d'année, son père apprend qu'il est atteint à son tour du cancer foudroyant. Il mourra deux mois plus tard.
«C'était mon fan numéro un, mon partenaire d'entraînement. Deux heures après sa mort, j'étais au gym à pousser du métal.»
Martin Bédard a accompagné son père vers son dernier voyage. Un père qui aura vu son fils gagner deux fois la coupe Grey, et qui a suivi à la trace le développement de son fils.
« Il découpait les journaux, les articles avec mon nom dedans », souligne Bédard. « Il prenait des photos de la télévision quand il ne pouvait pas se rendre à la partie. Il était dans son salon et prenait des photos de la télévision. Il me disait que c'était le plus beau sourire de ta vie. »
Malgré les épreuves, Martin Bédard assure qu'il ne s'est jamais laissé décourager.
« Il faut être positif dans la vie. Il faut s'accrocher aux bonnes choses et aux bonnes personnes. C'est le plus important pour moi je pense. »
Et lors de la finale de l'Est, Bédard sait qu'il aura à ses côtés, deux grandes forces pour le guider.
D'après un reportage de Jean-Luc Legendre