La XFL, une menace pour la CFL?
Football mercredi, 27 sept. 2000. 21:52 samedi, 14 déc. 2024. 22:43
La démission de l'entraîneur des Lions de la Colombie-Britannique Greg Mohns, qui a décidé de joindre les rangs de la XFL, (Extreme Football League) suscite des interrogations au sujet des répercussions qu'aura la nouvelle ligue professionnelle de football sur la Ligue canadienne (LCF).
Mohns a quitté le bateau, samedi, afin d'accepter un poste de direction au sein d'une des huit concessions de la XFL. Il a refusé de dévoiler l'identité de l'équipe, mais on croit savoir qu'il se retrouvera directeur général de l'équipe de San Jose.
Mohns est le deuxième entraîneur de la LCF à partir. En début de mois, l'entraîneur des receveurs de passes des Lions Tom Mason a joint les rangs de la concession de Las Vegas. «J'estime que ça démontre tout le sérieux de la XFL», a souligné le vétéran secondeur des Lions Daved Benefield. «Tout le monde ici n'est pas tendre à l'endroit de la XFL parce que ses dirigeants veulent tout faire seuls et qu'ils ne soutiennent pas la LCF comme ils devraient le faire.»
Dave Ritchie, entraîneur et directeur des opérations football des Blue Bombers de Winnipeg, a été plus clair dans ses propos. «Quelqu'un quelque part devra se lever et dire qu'il faut prendre cette ligue au sérieux, a dit Ritchie au Winnipeg Sun. Dans un proche avenir, nos équipes vont commencer à se faire ravir des joueurs. La XFL versera des salaires minimums de l'ordre de 50 000$ US. Afin de rivaliser avec elle, on devra payer les joueurs 80 000$ CAN. La XFL viendra chercher nos meilleurs éléments.»
Comme le salaire moyen de la LCF se chiffre à moins de 50 000$ CAN, les équipes au nord de la frontière devront délier les cordons de leur bourse, mais comment pourront-elles le faire en demeurant sous le plafond salarial de 2,2 millions$ par équipe? Il n'y a aucun doute que des dirigeants comme Mohns feront les yeux doux à des joueurs de la LCF qu'ils connaissent bien parce que ce sont des athlètes expérimentés et aguerris.
Ceux-ci, des Américains pour la plupart, seront tentés d'effectuer le saut afin de jouer dans leur pays, d'être payé en argent américain et d'être vu à la télévision nationale -- NBC est un partenaire de la XFL. Le Winnipeg Sun a d'ailleurs rapporté que deux joueurs d'équipes adverses ont confié à Ritchie qu'ils envisagent de jouer dans la XFL même s'ils sont sous contrat avec des équipes de la LCF.
La XFL, dirigée par le grand manitou de la WWF Vince McMahon, est prête à commencer ses activités dès février. «Si les joueurs disent qu'ils partiront de toute façon, nous sommes dans le pétrin, a souligné Ritchie. Si on ne respecte pas les contrats de la XFL, nous allons perdre plusieurs joueurs vedettes et vétérans.»
Mais ce ne sont pas tous les dirigeants de la LCF qui partagent le pessismisme de Ritchie. «Bon an mal an, il y a 4000 nouveaux joueurs qui deviennent disponibles, a fait remarquer, au Vancouver Province, le directeur général des Lions Adam Rita. «Nous devrons investir davantage dans le recrutement et fouiller davantage afin de trouver des joueurs. Nous devrons courir des risques sur des joueurs dont nous ne sommes pas assurés qu'ils réussiront.»
Mohns a quitté le bateau, samedi, afin d'accepter un poste de direction au sein d'une des huit concessions de la XFL. Il a refusé de dévoiler l'identité de l'équipe, mais on croit savoir qu'il se retrouvera directeur général de l'équipe de San Jose.
Mohns est le deuxième entraîneur de la LCF à partir. En début de mois, l'entraîneur des receveurs de passes des Lions Tom Mason a joint les rangs de la concession de Las Vegas. «J'estime que ça démontre tout le sérieux de la XFL», a souligné le vétéran secondeur des Lions Daved Benefield. «Tout le monde ici n'est pas tendre à l'endroit de la XFL parce que ses dirigeants veulent tout faire seuls et qu'ils ne soutiennent pas la LCF comme ils devraient le faire.»
Dave Ritchie, entraîneur et directeur des opérations football des Blue Bombers de Winnipeg, a été plus clair dans ses propos. «Quelqu'un quelque part devra se lever et dire qu'il faut prendre cette ligue au sérieux, a dit Ritchie au Winnipeg Sun. Dans un proche avenir, nos équipes vont commencer à se faire ravir des joueurs. La XFL versera des salaires minimums de l'ordre de 50 000$ US. Afin de rivaliser avec elle, on devra payer les joueurs 80 000$ CAN. La XFL viendra chercher nos meilleurs éléments.»
Comme le salaire moyen de la LCF se chiffre à moins de 50 000$ CAN, les équipes au nord de la frontière devront délier les cordons de leur bourse, mais comment pourront-elles le faire en demeurant sous le plafond salarial de 2,2 millions$ par équipe? Il n'y a aucun doute que des dirigeants comme Mohns feront les yeux doux à des joueurs de la LCF qu'ils connaissent bien parce que ce sont des athlètes expérimentés et aguerris.
Ceux-ci, des Américains pour la plupart, seront tentés d'effectuer le saut afin de jouer dans leur pays, d'être payé en argent américain et d'être vu à la télévision nationale -- NBC est un partenaire de la XFL. Le Winnipeg Sun a d'ailleurs rapporté que deux joueurs d'équipes adverses ont confié à Ritchie qu'ils envisagent de jouer dans la XFL même s'ils sont sous contrat avec des équipes de la LCF.
La XFL, dirigée par le grand manitou de la WWF Vince McMahon, est prête à commencer ses activités dès février. «Si les joueurs disent qu'ils partiront de toute façon, nous sommes dans le pétrin, a souligné Ritchie. Si on ne respecte pas les contrats de la XFL, nous allons perdre plusieurs joueurs vedettes et vétérans.»
Mais ce ne sont pas tous les dirigeants de la LCF qui partagent le pessismisme de Ritchie. «Bon an mal an, il y a 4000 nouveaux joueurs qui deviennent disponibles, a fait remarquer, au Vancouver Province, le directeur général des Lions Adam Rita. «Nous devrons investir davantage dans le recrutement et fouiller davantage afin de trouver des joueurs. Nous devrons courir des risques sur des joueurs dont nous ne sommes pas assurés qu'ils réussiront.»