Larry Smith redevient président des Alouettes
Football vendredi, 19 mars 2004. 16:05 dimanche, 15 déc. 2024. 09:34
MONTREAL (PC) - Toujours habité par la passion du football, Larry Smith a accepté le poste de président des Alouettes de Montréal qu'il avait abandonné il y a un peu moins de trois ans afin d'assumer les fonctions d'éditeur du quotidien "The Gazette". L'ancien joueur des Alouettes quitte ainsi le monde du journalisme avec la ferme intention de compléter le travail entrepris lors de sa première nomination en mars 1997.
"Durant mon premier mandat, nous avons dû construire une entreprise, améliorer un stade désuet et assurer le succès de l'entreprise pour qu'elle devienne un modèle du football canadien, a rappelé l'énergique homme d'affaires âgé de 52 ans.
"Cette fois, nous devons compléter l'aménagement du stade afin d'y ajouter 5000 sièges. Malheureusement, nous avons déjà utilisé les 12 millions$ prévus à cette fin. Les améliorations apportées au stade ont coûté plus cher que ce qu'on croyait à l'origine. Il nous faudra donc trouver de l'argent - entre 8 et 10 millions - le plus rapidement possible."
Smith a rappelé que le premier montage financier a nécessité trois ans. Il croit que deux années suffiront cette fois.
"On ne part pas de zéro dans ce dossier", a-t-il rappelé.
Le nouveau président des Alouettes devra de nouveau cogner à la porte des différents paliers de gouvernement ainsi que négocier des ententes avec l'administration de l'Université McGill.
Le seul candidat
Smith a assuré l'intérim de la présidence des Alouettes à la suite du départ précipité d'Ellis Prince survenu le 18 décembre dernier. Smith devait demeurer en poste (sans salaire) jusqu'à la nomination d'un nouveau président choisi par le propriétaire de l'équipe, Robert Wetenhall.
"La recherche d'un nouveau président n'a pas été longue, a expliqué Wetenhall. J'ai dû y songer pendant moins de cinq minutes pour me rendre compte que Larry était l'homme le plus compétent pour occuper le poste. Selon moi, il n'y avait pas de meilleur candidat dans toute l'Amérique du Nord. C'est pourquoi je n'ai parlé à personne d'autre."
Comme Smith, Wetenhall va donner priorité au parachèvement du stade qui devra accueillir 25 000 personnes.
"Il nous faut agrandir le stade afin de pouvoir garder à Montréal une équipe dans la Ligue canadienne de football. Sans cela, il nous sera impossible de dégager des profits."
Depuis que l'équipe a déménagé du stade Olympique au stade Molson, les Alouettes ont joué leurs 46 matchs à guichets fermés. L'équipe a également atteint la finale de la coupe Grey trois fois au cours des quatre dernières saisons.
Lors de sa courte allocution, Smith a parlé de fierté et de passion. Il a également mentionné l'engagement, la sincérité et l'intégrité de Robert Wittenhall et de sa femme Lisa pour expliquer sa décision de revenir au football.
Il a parlé de Jim Popp qui est, selon lui, "le meilleur directeur général de la LCF". De Don Matthews aussi, "l'entraîneur qui compte le plus de victoires dans l'histoire de la ligue."
"Je suis comme un joueur. Je ne meurs pas, je ne fais que vieillir", a déclaré Smith, d'emblée le meilleur ambassadeur que l'équipe pouvait s'offrir.
"Durant mon premier mandat, nous avons dû construire une entreprise, améliorer un stade désuet et assurer le succès de l'entreprise pour qu'elle devienne un modèle du football canadien, a rappelé l'énergique homme d'affaires âgé de 52 ans.
"Cette fois, nous devons compléter l'aménagement du stade afin d'y ajouter 5000 sièges. Malheureusement, nous avons déjà utilisé les 12 millions$ prévus à cette fin. Les améliorations apportées au stade ont coûté plus cher que ce qu'on croyait à l'origine. Il nous faudra donc trouver de l'argent - entre 8 et 10 millions - le plus rapidement possible."
Smith a rappelé que le premier montage financier a nécessité trois ans. Il croit que deux années suffiront cette fois.
"On ne part pas de zéro dans ce dossier", a-t-il rappelé.
Le nouveau président des Alouettes devra de nouveau cogner à la porte des différents paliers de gouvernement ainsi que négocier des ententes avec l'administration de l'Université McGill.
Le seul candidat
Smith a assuré l'intérim de la présidence des Alouettes à la suite du départ précipité d'Ellis Prince survenu le 18 décembre dernier. Smith devait demeurer en poste (sans salaire) jusqu'à la nomination d'un nouveau président choisi par le propriétaire de l'équipe, Robert Wetenhall.
"La recherche d'un nouveau président n'a pas été longue, a expliqué Wetenhall. J'ai dû y songer pendant moins de cinq minutes pour me rendre compte que Larry était l'homme le plus compétent pour occuper le poste. Selon moi, il n'y avait pas de meilleur candidat dans toute l'Amérique du Nord. C'est pourquoi je n'ai parlé à personne d'autre."
Comme Smith, Wetenhall va donner priorité au parachèvement du stade qui devra accueillir 25 000 personnes.
"Il nous faut agrandir le stade afin de pouvoir garder à Montréal une équipe dans la Ligue canadienne de football. Sans cela, il nous sera impossible de dégager des profits."
Depuis que l'équipe a déménagé du stade Olympique au stade Molson, les Alouettes ont joué leurs 46 matchs à guichets fermés. L'équipe a également atteint la finale de la coupe Grey trois fois au cours des quatre dernières saisons.
Lors de sa courte allocution, Smith a parlé de fierté et de passion. Il a également mentionné l'engagement, la sincérité et l'intégrité de Robert Wittenhall et de sa femme Lisa pour expliquer sa décision de revenir au football.
Il a parlé de Jim Popp qui est, selon lui, "le meilleur directeur général de la LCF". De Don Matthews aussi, "l'entraîneur qui compte le plus de victoires dans l'histoire de la ligue."
"Je suis comme un joueur. Je ne meurs pas, je ne fais que vieillir", a déclaré Smith, d'emblée le meilleur ambassadeur que l'équipe pouvait s'offrir.