Lawrence Phillips est en voie de rallier tout le monde à sa cause
Football vendredi, 12 juil. 2002. 01:12 vendredi, 13 déc. 2024. 15:51
MONTREAL (PC) - Lawrence Phillips n'a pas mis de temps avant de faire sa marque sur le terrain, au sein d'une nouvelle ligue, et de gagner le respect de ses coéquipiers et des partisans des Alouettes. Après la rencontre, des amateurs scandaient même "L-P, L-P" pendant qu'il accordait des entrevues à l'extérieur. Tout un contraste par rapport au premier match de la saison au cours duquel on l'a chahuté.
"Il est arrivé ici dans un contexte difficile, a souligné le centre arrière Bruno Heppell. Il avait les partisans de l'équipe et les médias contre lui parce que Mike Pringle est un joueur très populaire, mais il s'est fait rapidement accepter par les joueurs. Il est maintenant un des 'boys'. Gentil avec tout le monde, il fait plein de choses pour se faire apprécier. Et c'est fait avec sincérité.
"En agissant de la sorte, il est en train de ramener tout le monde de son bord. Personnellement, je trouve qu'il est une personne très agréable à côtoyer dans le vestiaire et sur le terrain.
"Il n'est pas venu jouer dans la Ligue canadienne uniquement pour encaisser un chèque de paie, a résumé Heppell. Il est très combatif."
Phillips, qui a eu plusieurs démêlées avec la justice américaine en plus d'éprouver des problèmes de comportement au sein des équipes de la LNF, n'est pas surpris des succès qu'il connaît en début de saison.
"On ne peut pas véritablement parler de période d'adaptation parce que le style de jeu dans la NFL est semblable à celui de la Ligue canadienne pour un porteur de ballon. C'est plus difficile pour les quarts-arrières et les receveurs de ballon. Pour un demi offensif, la période d'adaptation est plus difficile."
Phillips a rendu hommage à ses coéquipiers parce qu'ils lui facilitent grandement la tâche. "Ils me font bien paraître", a-t-il dit, humblement.
Quand on lui a demandé ce qu'il pensait des six touchés qu'il compte déjà à son dossier, il a simplement répondu: "C'est vraiment formidable".
L'entraîneur des Alouettes Don Matthews a mentionné que c'est le brio de la défensive qui a fait la différence au cours de la seconde demie.
"Nous avons lancé un défi à la défensive à la mi-temps. Les gars ont répondu à l'appel en n'accordant que six points aux Roughriders."
La défensive a perdu un élément important en cours de match, le secondeur Tim Strickland étant victime d'une dislocation d'une épaule.
"Il manquera deux matchs et peut-être même davantage. Nous allons tenter de lui trouver un remplaçant à l'intérieur de l'équipe."
Comble de malchance, les Alouettes avaient libéré Eric Riddick en début de semaine afin de faire de la place à Strickland dans leur formation.
Barrett frustré
Dans le camp des Roughriders, on fulminait parce qu'on estimait que la perte de ballon de Nealon Greene vers la fin de la rencontre n'en était pas une.
"Il était déjà au sol quand il a perdu le ballon. Nous l'avons vu et tout le monde dans le stade l'a vu, a affirmé l'entraîneur Danny Barrett. Je vais contacter le superviseur des arbitres de la ligue pour avoir des éclaircissements quant à l'interprétation du règlement.
"On dirait que ça arrive toujours quand nous jouons dans l'Est", a-t-il conclu.
"Il est arrivé ici dans un contexte difficile, a souligné le centre arrière Bruno Heppell. Il avait les partisans de l'équipe et les médias contre lui parce que Mike Pringle est un joueur très populaire, mais il s'est fait rapidement accepter par les joueurs. Il est maintenant un des 'boys'. Gentil avec tout le monde, il fait plein de choses pour se faire apprécier. Et c'est fait avec sincérité.
"En agissant de la sorte, il est en train de ramener tout le monde de son bord. Personnellement, je trouve qu'il est une personne très agréable à côtoyer dans le vestiaire et sur le terrain.
"Il n'est pas venu jouer dans la Ligue canadienne uniquement pour encaisser un chèque de paie, a résumé Heppell. Il est très combatif."
Phillips, qui a eu plusieurs démêlées avec la justice américaine en plus d'éprouver des problèmes de comportement au sein des équipes de la LNF, n'est pas surpris des succès qu'il connaît en début de saison.
"On ne peut pas véritablement parler de période d'adaptation parce que le style de jeu dans la NFL est semblable à celui de la Ligue canadienne pour un porteur de ballon. C'est plus difficile pour les quarts-arrières et les receveurs de ballon. Pour un demi offensif, la période d'adaptation est plus difficile."
Phillips a rendu hommage à ses coéquipiers parce qu'ils lui facilitent grandement la tâche. "Ils me font bien paraître", a-t-il dit, humblement.
Quand on lui a demandé ce qu'il pensait des six touchés qu'il compte déjà à son dossier, il a simplement répondu: "C'est vraiment formidable".
L'entraîneur des Alouettes Don Matthews a mentionné que c'est le brio de la défensive qui a fait la différence au cours de la seconde demie.
"Nous avons lancé un défi à la défensive à la mi-temps. Les gars ont répondu à l'appel en n'accordant que six points aux Roughriders."
La défensive a perdu un élément important en cours de match, le secondeur Tim Strickland étant victime d'une dislocation d'une épaule.
"Il manquera deux matchs et peut-être même davantage. Nous allons tenter de lui trouver un remplaçant à l'intérieur de l'équipe."
Comble de malchance, les Alouettes avaient libéré Eric Riddick en début de semaine afin de faire de la place à Strickland dans leur formation.
Barrett frustré
Dans le camp des Roughriders, on fulminait parce qu'on estimait que la perte de ballon de Nealon Greene vers la fin de la rencontre n'en était pas une.
"Il était déjà au sol quand il a perdu le ballon. Nous l'avons vu et tout le monde dans le stade l'a vu, a affirmé l'entraîneur Danny Barrett. Je vais contacter le superviseur des arbitres de la ligue pour avoir des éclaircissements quant à l'interprétation du règlement.
"On dirait que ça arrive toujours quand nous jouons dans l'Est", a-t-il conclu.