LCF : les Alouettes en mode attente
Football samedi, 20 nov. 2010. 16:26 vendredi, 13 déc. 2024. 20:59
MONTRÉAL - Il ne reste plus que l'attente pour Marc Trestman et les Alouettes, alors que moins de 24 heures séparent les Montréalais du coup d'envoi de la finale de l'Est, disputée dimanche, au Stade olympique, face aux Argonauts de Toronto.
Alors que tout a été dit, que tous les jeux ont été étudiés, révisés, pratiqués et, pour certains, cachés, l'entraîneur-chef et les joueurs de la formation montréalaise doivent passer le temps avant ce match de championnat de section. Certains travailleront plus que d'autres : alors qu'il a rencontré les médias autour de midi, Trestman pensait demeurer au stade une bonne partie de la journée.
"Il me reste encore beaucoup de trucs à faire, a-t-il noté. Il faut notamment choisir les jeux qui seront utilisés lors du match de demain (dimanche). Mais pour le reste, je me couche toujours très tôt la veille d'un match et je ne compte pas déroger à ma routine. Ce sera donc un repas léger et j'irai au lit très tôt."
Le garde Luc Brodeur-Jourdain avait aussi du pain sur la planche.
"C'est sûr que le stress associé au match continue de monter. Je vais passer l'après-midi à regarder du 'film', après le match de l'Université Laval (son alma mater). On continue de se préparer; on prend tout le temps qu'on peut pour être parfaits demain. Mais c'est stressant, ça c'est sûr."
De son côté, le quart Anthony Calvillo semblait bien détendu à quelques heures du match. Il faut dire que Calvillo est plus habitué que Brodeur-Jourdain à ce genre de rencontres.
"J'ai bien hâte de me retrouver à la maison et de faire un petit somme, a indiqué le finaliste au titre de joueur le plus utile du circuit. Ensuite, je vais mettre l'accent sur ce que je devrai exécuter demain. Ça devient très visuel pour moi à partir de ce moment-ci."
D'autres, comme le maraudeur Étienne Boulay, se proposent de se changer les idées.
"Il ne reste vraiment que cela, l'attente. Si on pouvait jouer le match dès maintenant, je pense que ça ferait l'affaire de bien des gens dans ce vestiaire. Mais il suffit d'être patient et de bien contrôler ses émotions jusqu'au botté d'envoi de demain."
Boulay trouve d'ailleurs bien difficile ces dernières heures avant ce match crucial.
"C'est extrêmement difficile. On a investi beaucoup de temps et d'efforts. Les 24 dernières heures sont interminables. Il ne reste plus qu'à retourner à la maison et réviser rapidement ce qu'on a vu toute la semaine. Ensuite, il faut se changer les idées. C'est ce que je vais faire ce soir : je vais me louer un film et penser à autre chose.
"Je suis prêt, il suffit de contrôler mes émotions à partir de maintenant."
"Il est temps que le match commence, a pour sa part résumé le maraudeur Matthieu Proulx. Tu sais que le match s'en vient quand tu es à fleur de peau et que tout t'énerve, que t'as envie de foncer dans un mur. C'est bon signe : ça veut dire qu'on a bâti notre énergie comme il faut."
Alors que tout a été dit, que tous les jeux ont été étudiés, révisés, pratiqués et, pour certains, cachés, l'entraîneur-chef et les joueurs de la formation montréalaise doivent passer le temps avant ce match de championnat de section. Certains travailleront plus que d'autres : alors qu'il a rencontré les médias autour de midi, Trestman pensait demeurer au stade une bonne partie de la journée.
"Il me reste encore beaucoup de trucs à faire, a-t-il noté. Il faut notamment choisir les jeux qui seront utilisés lors du match de demain (dimanche). Mais pour le reste, je me couche toujours très tôt la veille d'un match et je ne compte pas déroger à ma routine. Ce sera donc un repas léger et j'irai au lit très tôt."
Le garde Luc Brodeur-Jourdain avait aussi du pain sur la planche.
"C'est sûr que le stress associé au match continue de monter. Je vais passer l'après-midi à regarder du 'film', après le match de l'Université Laval (son alma mater). On continue de se préparer; on prend tout le temps qu'on peut pour être parfaits demain. Mais c'est stressant, ça c'est sûr."
De son côté, le quart Anthony Calvillo semblait bien détendu à quelques heures du match. Il faut dire que Calvillo est plus habitué que Brodeur-Jourdain à ce genre de rencontres.
"J'ai bien hâte de me retrouver à la maison et de faire un petit somme, a indiqué le finaliste au titre de joueur le plus utile du circuit. Ensuite, je vais mettre l'accent sur ce que je devrai exécuter demain. Ça devient très visuel pour moi à partir de ce moment-ci."
D'autres, comme le maraudeur Étienne Boulay, se proposent de se changer les idées.
"Il ne reste vraiment que cela, l'attente. Si on pouvait jouer le match dès maintenant, je pense que ça ferait l'affaire de bien des gens dans ce vestiaire. Mais il suffit d'être patient et de bien contrôler ses émotions jusqu'au botté d'envoi de demain."
Boulay trouve d'ailleurs bien difficile ces dernières heures avant ce match crucial.
"C'est extrêmement difficile. On a investi beaucoup de temps et d'efforts. Les 24 dernières heures sont interminables. Il ne reste plus qu'à retourner à la maison et réviser rapidement ce qu'on a vu toute la semaine. Ensuite, il faut se changer les idées. C'est ce que je vais faire ce soir : je vais me louer un film et penser à autre chose.
"Je suis prêt, il suffit de contrôler mes émotions à partir de maintenant."
"Il est temps que le match commence, a pour sa part résumé le maraudeur Matthieu Proulx. Tu sais que le match s'en vient quand tu es à fleur de peau et que tout t'énerve, que t'as envie de foncer dans un mur. C'est bon signe : ça veut dire qu'on a bâti notre énergie comme il faut."