Arland Bruce III poursuit la LCF selon ce que rapporte le journal Metro de Vancouver.

L’ancien receveur de passe aurait rempli une poursuite contre chaque équipe de la Ligue canadienne de football (excluant l’équipe d’expansion du Rouge et Noir d’Ottawa), le commissaire Mark Cohon et le directeur de l'Association des anciens joueurs pour l’avoir laissé jouer en dépit des indices qui montraient les effets d’une commotion cérébrale subie en 2012.

La plainte a été déposée à la Cour suprême de la Colombie-Britannique, là où il aurait subi ladite commotion. Il s'agirait de la première du genre dans la Ligue canadienne.

« Puisque cette cause est devant les tribunaux, la LCF ne peut pas commenter. La Ligue prend la santé et la sécurité des joueurs très au sérieux, et elle a constamment adopté des pratiques afin de prévenir, d’identifier et de traiter correctement les commotions cérébrales, à travers ses règlements, l’éducation de ses joueurs, ses mesures disciplinaires, ses procédures et ses protocoles médicaux. Ce cas particulier est entre les mains des avocats, et la LCF n’a pas de commentaire à faire à ce moment », a été le seul commentaire fourni par les autorités du circuit.

Les sommes compensatoires exigées par Bruce n’ont pas encore été dévoilées. 

Bruce a joué durant 12 saisons avec cinq équipes dont les Alouettes.

L'ancien porte-couleurs des Alouettes, Éric Lapointe, est pour sa part bien placé pour commenter la situation. « Dans mon cas, il y a bel et bien des fois lors desquelles je suis revenu au jeu trop tôt. Reste que c’était plus souvent ma faute que celle de l’équipe médicale. Le plus grand ennemi des athlètes est eux-mêmes. C’est dur de contrôler un athlète qui a peur de perdre son travail. Il veut évidemment revenir sur le terrain. Il s'agit de passionnés. »

« Ce que l’on remarque maintenant dans les formations, c’est que les équipes médicales et d’entraîneurs sont mieux préparées à ça, et protègent mieux le joueur contre lui-même. »