LCF : le grand coeur de Davis Sanchez
Football jeudi, 2 sept. 2010. 01:02 mercredi, 11 déc. 2024. 22:53
À l'époque où Davis Sanchez était une recrue qui tentait de faire sa place au sein de la formation des Alouettes, Tony Proudfoot était un entraîneur adjoint au camp d'entraînement.
Proudfoot, qui a été un demi défensif pendant douze saisons dans la Ligue canadienne de football, a pris Sanchez sous son aile. Il l'a bombardé de conseils et lui a montré comment jouer à sa position. Le maître et l'élève ont ainsi développé une solide complicité.
Sanchez, qui poursuit aujourd'hui sa carrière avec les Lions de la Colombie-Britannique, sait qu'il a une dette envers Proudfoot. Il s'agit d'ailleurs de l'une des raisons qui l'ont motivé à faire don de son prochain chèque de paye, celui qu'il gagnera vendredi contre les Alouettes, à la fondation que Proudfoot a mise sur pied pour venir en aide aux personnes qui, comme lui, souffrent de sclérose latérale amyotrophique (SLA).
Il y a trois ans, Proudfoot a appris qu'il souffrait de cette maladie dégénérative et incurable, mieux connue sous le nom de "maladie de Lou Gehrig". Sa santé s'est depuis détériorée au point où il est maintenant incapable de parler et doit manger à l'aide d'un tube branché à un trou près de son nombril.
"Je tente simplement de conscientiser les gens à la SLA et au combat que livre Tony, a dit Sanchez avant que son équipe ne s'envole pour Montréal mercredi. Quand j'étais recrue, il s'est intéressé à moi. Il m'a énormément aidé. Il était plus qu'un entraîneur ou un supporteur. Il est devenu un ami."
L'année dernière, alors qu'il portait les couleurs des Alouettes, Sanchez a fait un don de 200$ pour chacune des deux interceptions qu'il a réalisées en plus de donner 100$ pour chacune des 17 victoires de son équipe.
Cette année, sa contribution approchera les 5000$.
"L'argent n'est pas ce qui compte le plus, a tenu à spécifier Sanchez. Le plus important, c'est de faire connaître la maladie au plus de gens possible pour qu'on commence à en parler et qu'on puisse trouver un remède."
Comme plusieurs personnes, Sanchez n'en savait pas beaucoup à propos de la SLA. Les recherches qu'il a amorcées après que le diagnostic soit tombé sur son ami l'ont mené à faire des découvertes qui l'ont effrayé.
"Quelque 3000 Canadiens en sont atteints et 80% d'entre eux en meurent après deux à cinq ans. On ignore la cause et on ne connaît pas de remède. C'est épeurant."
La Fondation Tony Proudfoot a jusqu'ici amassé 450 000$ pour la Société québécoise de la SLA et trois projets de recherche.
"Il en a fait beaucoup. C'est une inspiration de le voir se battre comme il le fait", s'émerveille Sanchez.
"Il aurait pu s'apitoyer sur son sort, mais il ne l'a pas fait. Il s'est dit que pendant qu'il était en vie, il allait essayer d'aider les autres qui vivront la même chose que lui. Il sait très bien que l'argent qu'il amasse ne lui sera d'aucune aide. Ça en dit beaucoup sur le genre d'homme qu'il est."
Proudfoot, qui a été un demi défensif pendant douze saisons dans la Ligue canadienne de football, a pris Sanchez sous son aile. Il l'a bombardé de conseils et lui a montré comment jouer à sa position. Le maître et l'élève ont ainsi développé une solide complicité.
Sanchez, qui poursuit aujourd'hui sa carrière avec les Lions de la Colombie-Britannique, sait qu'il a une dette envers Proudfoot. Il s'agit d'ailleurs de l'une des raisons qui l'ont motivé à faire don de son prochain chèque de paye, celui qu'il gagnera vendredi contre les Alouettes, à la fondation que Proudfoot a mise sur pied pour venir en aide aux personnes qui, comme lui, souffrent de sclérose latérale amyotrophique (SLA).
Il y a trois ans, Proudfoot a appris qu'il souffrait de cette maladie dégénérative et incurable, mieux connue sous le nom de "maladie de Lou Gehrig". Sa santé s'est depuis détériorée au point où il est maintenant incapable de parler et doit manger à l'aide d'un tube branché à un trou près de son nombril.
"Je tente simplement de conscientiser les gens à la SLA et au combat que livre Tony, a dit Sanchez avant que son équipe ne s'envole pour Montréal mercredi. Quand j'étais recrue, il s'est intéressé à moi. Il m'a énormément aidé. Il était plus qu'un entraîneur ou un supporteur. Il est devenu un ami."
L'année dernière, alors qu'il portait les couleurs des Alouettes, Sanchez a fait un don de 200$ pour chacune des deux interceptions qu'il a réalisées en plus de donner 100$ pour chacune des 17 victoires de son équipe.
Cette année, sa contribution approchera les 5000$.
"L'argent n'est pas ce qui compte le plus, a tenu à spécifier Sanchez. Le plus important, c'est de faire connaître la maladie au plus de gens possible pour qu'on commence à en parler et qu'on puisse trouver un remède."
Comme plusieurs personnes, Sanchez n'en savait pas beaucoup à propos de la SLA. Les recherches qu'il a amorcées après que le diagnostic soit tombé sur son ami l'ont mené à faire des découvertes qui l'ont effrayé.
"Quelque 3000 Canadiens en sont atteints et 80% d'entre eux en meurent après deux à cinq ans. On ignore la cause et on ne connaît pas de remède. C'est épeurant."
La Fondation Tony Proudfoot a jusqu'ici amassé 450 000$ pour la Société québécoise de la SLA et trois projets de recherche.
"Il en a fait beaucoup. C'est une inspiration de le voir se battre comme il le fait", s'émerveille Sanchez.
"Il aurait pu s'apitoyer sur son sort, mais il ne l'a pas fait. Il s'est dit que pendant qu'il était en vie, il allait essayer d'aider les autres qui vivront la même chose que lui. Il sait très bien que l'argent qu'il amasse ne lui sera d'aucune aide. Ça en dit beaucoup sur le genre d'homme qu'il est."