VANCOUVER - Un juge a rejeté la poursuite d'un ancien joueur de la Ligue canadienne de football qui plaide que la Ligue a fait preuve de négligence, ce qui a fait en sorte que les joueurs n'ont pas été protégés convenablement contre les commotions.

Christopher Hinkson, de la Cour Suprême de la Colombie-Britannique, a écrit dans son jugement que les problèmes soulevés dans la poursuite d'Arland Bruce faisaient déjà partis de l'entente collective entre la Ligue et l'Association des joueurs de la LCF.

M. Hinkson a rejeté le cas, affirmant qu'il devait être résolu par un processus d'arbitrage et non par la Cour.

Les défendeurs incluaient la Ligue, l'ancien commissaire Mark Cohon, le neurologue Dr Charles Tator et chaque équipe du circuit.

Arland a joué pour les Lions de la Colombie-Britannique, les Alouettes de Montréal et d'autres équipes au cours de sa carrière de 14 ans. Il affirme que les défendeurs ont minimisé les effets des impacts répétitifs à la tête et qu'ils ont transmis de fausses informations quant aux questions de sécurité liées aux commotions.

L'ancien receveur éloigné affirme qu'il a perdu conscience et subi une commotion alors qu'il jouait pour les Lions en septembre 2012 et qu'on lui a permis de jouer pour les Alouettes lors de la saison suivante malgré des symptômes apparents de commotion.