Mark Cohon réagit aux critiques des Als
Football vendredi, 26 nov. 2010. 12:15 dimanche, 15 déc. 2024. 02:28
EDMONTON - Le commissaire de la Ligue canadienne de football, Mark Cohon, ne voit aucun problème avec les installations réservées aux Alouettes de Montréal en marge du match de la Coupe Grey. C'est ce qu'il a déclaré vendredi, lors de son allocution annuelle sur les états généraux de la LCF.
Mercredi, Anwar Stewart avait déclaré que les Alouettes disposaient d'un "vestiaire de merde et d'un hôtel de merde", mais que les Montréalais seraient tout de même prêts pour le match de la Coupe Grey, dimanche. Jeudi, les joueurs sont allés plus loin.
Matthieu Proulx a ouvertement déclaré que la LCF désirait voir les Roughriders de la Saskatchewan l'emporter, compte tenu des installations déficientes et des distractions que l'absence d'un gymnase, d'une piscine et de salles de réunion adéquates causent aux Alouettes. Étienne Boulay a de son côté parlé d'une claque au visage pour décrire le traitement réservé aux Alouettes.
Mais pour Cohon, il n'y a pas de problème. Selon lui, ce n'est pas parce que ce sont les Alouettes qui sont de la finale que le choix de l'hôtel s'est arrêté sur celui où l'équipe réside, le Crowne Plaza Château Lacombe, un hôtel que les Alouettes ont abandonné au cours des dernières années, jugeant leurs installations dépassées. C'eut été le même si les Argonauts de Toronto avaient remporté la finale de l'Est.
"Je ne prendrai même pas la peine de commenter les propos des Alouettes", a d'abord répondu Cohon, avant d'y aller de propos plutôt évasifs. "Les Alouettes sont une organisation de première classe, qui viennent de disputer tous leurs matchs à guichets fermés. Ils ont fait passer le nombre de joueurs de football au Québec de 3000 à 40 000 et je ne pense pas que tout cela ait quelque impact que ce soit sur leur performance de dimanche."
Les Riders peuvent quant à eux loger au très chic Sutton Place Hotel, le même établissement où la LCF a établi ses quartiers généraux pour la semaine. Pourquoi la ligue, qui s'occupe de faire les réservations pour les deux équipes, n'a pas pu trouver deux hôtels de même qualité dans une ville comme Edmonton alors qu'elle sait depuis longtemps que la Coupe Grey y sera disputée?
"Quand nous réservons nos hôtels, nous nous assurons d'avoir les meilleurs hôtels disponibles, a laconiquement déclaré le commissaire. Les deux équipes ne disposent pas des mêmes installations parce qu'il n'y avait pas deux hôtels de même qualité de disponibles."
Cohon a néanmoins admis du bout des lèvres que le Château Lacombe n'était pas le premier choix de la LCF pour loger l'équipe de l'Est, jetant toutefois le blâme sur les partisans pour expliquer que le choix ce soit arrêté sur cet établissement.
"En terme de taille, un autre établissement que nous désirions occuper était déjà réservé, a-t-il dit. Les gens entendent parfois parler de nos intentions et réservent en masse, occupant ainsi l'espace disponible. Mais nous pensons que l'hôtel est adéquat.
"L'entraîneur (Marc) Trestman et Jim Popp, avec qui j'ai eu une longue discussion à ce sujet hier (jeudi), m'ont assuré que cela n'aurait aucun impact sur la préparation de leur équipe."
C'est aussi ce que disent les joueurs des Alouettes, qui ont vu leur motivation décuplée par ce qu'ils jugent être une insulte à leur endroit.
Les Montréalais doivent de plus négocier avec le très petit vestiaire des visiteurs au Stade du Commonwealth (qui ne compterait que quatre douches pour un cinquantaine de joueurs), tandis que les Riders disposent du très luxueux vestiaire des Eskimos, fraîchement rénové et qui fait l'envie de toute la ligue.
"Quand la Coupe Grey est jouée dans l'Ouest, l'équipe de l'Ouest agit en tant que receveurs. Quand c'est dans l'Est, c'est l'équipe de l'Est qui reçoit", est la seule explication qu'a fournie Cohon à ce sujet.
Le commissaire n'a pas voulu dire si les propos tenus par les joueurs des Alouettes entraîneront des mesures disciplinaires de la part de la ligue. Il a toutefois admis que les plaintes des Montréalais pourraient forcer la ligue à revoir ses procédures pour l'attribution des hôtels.
"L'une des choses que l'ont pourrait regarder, à mon avis, c'est le niveau de qualité des hôtels retenus. Je pense que nous pourrions apporter des améliorations à ce sujet. Mais dans l'ensemble, je suis très heureux par le travail effectué par notre équipe et par les comités organisateurs. Mais si on doit améliorer certains aspects, ce sera fait. Nous l'avons toujours fait par le passé."
Mercredi, Anwar Stewart avait déclaré que les Alouettes disposaient d'un "vestiaire de merde et d'un hôtel de merde", mais que les Montréalais seraient tout de même prêts pour le match de la Coupe Grey, dimanche. Jeudi, les joueurs sont allés plus loin.
Matthieu Proulx a ouvertement déclaré que la LCF désirait voir les Roughriders de la Saskatchewan l'emporter, compte tenu des installations déficientes et des distractions que l'absence d'un gymnase, d'une piscine et de salles de réunion adéquates causent aux Alouettes. Étienne Boulay a de son côté parlé d'une claque au visage pour décrire le traitement réservé aux Alouettes.
Mais pour Cohon, il n'y a pas de problème. Selon lui, ce n'est pas parce que ce sont les Alouettes qui sont de la finale que le choix de l'hôtel s'est arrêté sur celui où l'équipe réside, le Crowne Plaza Château Lacombe, un hôtel que les Alouettes ont abandonné au cours des dernières années, jugeant leurs installations dépassées. C'eut été le même si les Argonauts de Toronto avaient remporté la finale de l'Est.
"Je ne prendrai même pas la peine de commenter les propos des Alouettes", a d'abord répondu Cohon, avant d'y aller de propos plutôt évasifs. "Les Alouettes sont une organisation de première classe, qui viennent de disputer tous leurs matchs à guichets fermés. Ils ont fait passer le nombre de joueurs de football au Québec de 3000 à 40 000 et je ne pense pas que tout cela ait quelque impact que ce soit sur leur performance de dimanche."
Les Riders peuvent quant à eux loger au très chic Sutton Place Hotel, le même établissement où la LCF a établi ses quartiers généraux pour la semaine. Pourquoi la ligue, qui s'occupe de faire les réservations pour les deux équipes, n'a pas pu trouver deux hôtels de même qualité dans une ville comme Edmonton alors qu'elle sait depuis longtemps que la Coupe Grey y sera disputée?
"Quand nous réservons nos hôtels, nous nous assurons d'avoir les meilleurs hôtels disponibles, a laconiquement déclaré le commissaire. Les deux équipes ne disposent pas des mêmes installations parce qu'il n'y avait pas deux hôtels de même qualité de disponibles."
Cohon a néanmoins admis du bout des lèvres que le Château Lacombe n'était pas le premier choix de la LCF pour loger l'équipe de l'Est, jetant toutefois le blâme sur les partisans pour expliquer que le choix ce soit arrêté sur cet établissement.
"En terme de taille, un autre établissement que nous désirions occuper était déjà réservé, a-t-il dit. Les gens entendent parfois parler de nos intentions et réservent en masse, occupant ainsi l'espace disponible. Mais nous pensons que l'hôtel est adéquat.
"L'entraîneur (Marc) Trestman et Jim Popp, avec qui j'ai eu une longue discussion à ce sujet hier (jeudi), m'ont assuré que cela n'aurait aucun impact sur la préparation de leur équipe."
C'est aussi ce que disent les joueurs des Alouettes, qui ont vu leur motivation décuplée par ce qu'ils jugent être une insulte à leur endroit.
Les Montréalais doivent de plus négocier avec le très petit vestiaire des visiteurs au Stade du Commonwealth (qui ne compterait que quatre douches pour un cinquantaine de joueurs), tandis que les Riders disposent du très luxueux vestiaire des Eskimos, fraîchement rénové et qui fait l'envie de toute la ligue.
"Quand la Coupe Grey est jouée dans l'Ouest, l'équipe de l'Ouest agit en tant que receveurs. Quand c'est dans l'Est, c'est l'équipe de l'Est qui reçoit", est la seule explication qu'a fournie Cohon à ce sujet.
Le commissaire n'a pas voulu dire si les propos tenus par les joueurs des Alouettes entraîneront des mesures disciplinaires de la part de la ligue. Il a toutefois admis que les plaintes des Montréalais pourraient forcer la ligue à revoir ses procédures pour l'attribution des hôtels.
"L'une des choses que l'ont pourrait regarder, à mon avis, c'est le niveau de qualité des hôtels retenus. Je pense que nous pourrions apporter des améliorations à ce sujet. Mais dans l'ensemble, je suis très heureux par le travail effectué par notre équipe et par les comités organisateurs. Mais si on doit améliorer certains aspects, ce sera fait. Nous l'avons toujours fait par le passé."