Une savoureuse victoire pour Boulay
Football dimanche, 18 nov. 2012. 18:56 jeudi, 12 déc. 2024. 01:23
MONTRÉAL - Le Québécois Étienne Boulay était très émotif à la suite de la victoire des Argonauts de Toronto contre son ancienne équipe en Finale de l'Est.
Libéré par les Alouettes pendant le calendrier préparatoire, Boulay s'est trouvé du boulot à la mi-juillet chez les Argos. Quand il a rencontré les journalistes sur le terrain quelques instants après la victoire de 27-20 des siens, il était en pleurs.
« Ce n'est pas en raison de mon histoire que je suis émotif comme cela, mais bien en raison de l'histoire de l'équipe, a précisé Boulay, qui a souvent interrompu son entretien avec les journalistes pour enlacer des proches. On a eu des moments difficiles cette saison et on atteint notre plein potentiel au bon moment. Cette victoire-là, elle fait du bien en tabarouette!
« Venir dans un environnement comme Montréal, devant plus de 50 000 spectateurs et de gagner ici, je pense que ça en dit long sur notre caractère, sur le genre de gars qu'on a dans cette équipe-là. »
Aux dires de Boulay, jamais les Argos n'ont douté de leurs chances de l'emporter.
« On l'a su tout le long du match. On sait qu'on a l'équipe et qu'on allait jouer 60 minutes. Nous étions confiants d'être une meilleure équipe qu'eux (dimanche). Avec Ricky Ray, tous les vétérans qu'on a et les efforts qu'on a mis dans notre préparation, on savait qu'on avait une chance.
« À la mi-temps, on perdait par sept points, mais on avait laissé tellement de points sur le terrain. On avait donné le ballon aux Alouettes sur des troisièmes essais non convertis, des revirements qui coûtent habituellement très cher. Mais à cause de notre caractère, on a été en mesure de revenir en deuxième demie. Je crois qu'on aurait dû gagner par une marge plus importante, mais une victoire, c'est une victoire et on s'en va à la Coupe Grey chez nous! Ça fait du bien. »
Boulay avait déclaré en juillet être certain d'avoir fait le bon choix en signant avec les Argos. Cette victoire lui donne maintenant raison.
« Je ne regrette pas mon choix, a-t-il lancé, souriant cette fois. Je suis tellement content que les Argos aient donné une nouvelle chance à ma carrière, que plusieurs croyaient terminée. Ça fait du bien! »
Objectif atteint
Pour Scott Milanovich, l'entraîneur-chef des Argos, il a atteint un objectif, mais il ne peut pas encore parler de mission accomplie. Celui qui a quitté le personnel de Marc Trestman en 2011 pour aller diriger dans la Ville reine ne s'est jamais caché cette saison: l'objectif est de remporter la coupe Grey.
« Le but a toujours été de remporter le dernier match. C'est super de s'y retrouver, a-t-il dit. Ce n'est pas facile d'accéder à la finale, particulièrement sur la route, dans cet édifice, face à cette équipe. Maintenant, on se concentre sur un match de plus. »
Un match en vue duquel sa formation devra apporter quelques modifications.
« De nouveau, nous n'avons pas bien amorcé la rencontre et je pense qu'on a fait plusieurs choses pour se tirer dans le pied, même en deuxième demie, a-t-il ajouté. Mais nos gars y croyaient. Je l'ai dit toute la saison: ces gars croient en eux. Ils se font confiance. »
Libéré par les Alouettes pendant le calendrier préparatoire, Boulay s'est trouvé du boulot à la mi-juillet chez les Argos. Quand il a rencontré les journalistes sur le terrain quelques instants après la victoire de 27-20 des siens, il était en pleurs.
« Ce n'est pas en raison de mon histoire que je suis émotif comme cela, mais bien en raison de l'histoire de l'équipe, a précisé Boulay, qui a souvent interrompu son entretien avec les journalistes pour enlacer des proches. On a eu des moments difficiles cette saison et on atteint notre plein potentiel au bon moment. Cette victoire-là, elle fait du bien en tabarouette!
« Venir dans un environnement comme Montréal, devant plus de 50 000 spectateurs et de gagner ici, je pense que ça en dit long sur notre caractère, sur le genre de gars qu'on a dans cette équipe-là. »
Aux dires de Boulay, jamais les Argos n'ont douté de leurs chances de l'emporter.
« On l'a su tout le long du match. On sait qu'on a l'équipe et qu'on allait jouer 60 minutes. Nous étions confiants d'être une meilleure équipe qu'eux (dimanche). Avec Ricky Ray, tous les vétérans qu'on a et les efforts qu'on a mis dans notre préparation, on savait qu'on avait une chance.
« À la mi-temps, on perdait par sept points, mais on avait laissé tellement de points sur le terrain. On avait donné le ballon aux Alouettes sur des troisièmes essais non convertis, des revirements qui coûtent habituellement très cher. Mais à cause de notre caractère, on a été en mesure de revenir en deuxième demie. Je crois qu'on aurait dû gagner par une marge plus importante, mais une victoire, c'est une victoire et on s'en va à la Coupe Grey chez nous! Ça fait du bien. »
Boulay avait déclaré en juillet être certain d'avoir fait le bon choix en signant avec les Argos. Cette victoire lui donne maintenant raison.
« Je ne regrette pas mon choix, a-t-il lancé, souriant cette fois. Je suis tellement content que les Argos aient donné une nouvelle chance à ma carrière, que plusieurs croyaient terminée. Ça fait du bien! »
Objectif atteint
Pour Scott Milanovich, l'entraîneur-chef des Argos, il a atteint un objectif, mais il ne peut pas encore parler de mission accomplie. Celui qui a quitté le personnel de Marc Trestman en 2011 pour aller diriger dans la Ville reine ne s'est jamais caché cette saison: l'objectif est de remporter la coupe Grey.
« Le but a toujours été de remporter le dernier match. C'est super de s'y retrouver, a-t-il dit. Ce n'est pas facile d'accéder à la finale, particulièrement sur la route, dans cet édifice, face à cette équipe. Maintenant, on se concentre sur un match de plus. »
Un match en vue duquel sa formation devra apporter quelques modifications.
« De nouveau, nous n'avons pas bien amorcé la rencontre et je pense qu'on a fait plusieurs choses pour se tirer dans le pied, même en deuxième demie, a-t-il ajouté. Mais nos gars y croyaient. Je l'ai dit toute la saison: ces gars croient en eux. Ils se font confiance. »