Le commissaire Lysko demeure sans nouvelle de Québec et de Halifax
Football vendredi, 23 nov. 2001. 17:21 mercredi, 11 déc. 2024. 21:09
MONTREAL (PC) - La LCF veut implanter une 10e équipe dans ses rangs dans l'Est du pays, mais encore faudrait-il que des investisseurs de Québec et de Halifax manifestent de l'intérêt. Présentement, on ne peut pas parler de lutte entre les deux villes pour l'obtention d'une concession. Le commissaire Michael Lysko n'a rien annoncé de nouveau à ce sujet, vendredi, quand il a rencontré les journalistes affectés à la couverture de la coupe Grey. "Ce serait plaisant d'avoir une ligue à 10 équipes", a-t-il répété.
Mais Lysko n'a aucune nouvelle des groupes d'investisseurs potentiels des deux villes.
"M. Aubut? Je ne lui ai pas parlé dernièrement", a-t-il laconiquement répondu quand on lui a demandé si l'ancien co-propriétaire des Nordiques Marcel Aubut l'avait contacté.
Aucun autre groupe de Québec ou des Maritimes n'est également dans le portrait.
"Le principal obstacle des deux villes, a répété Lysko, c'est qu'elles ne possèdent pas de stade."
A la suite du retour d'Ottawa cette année, l'arrivée d'une nouvelle concession n'est donc pas pour bientôt.
"Dans trois ou quatre ans, au plus tôt", a résumé le commissaire.
Bilan positif
Cela dit, Lysko a tracé un bilan positif de sa première année en poste. Seulement deux des huit équipes de la ligue, les Lions de la Colombie-Britannique et les Argonauts de Toronto, devraient terminer l'année dans le rouge financièrement.
"L'année qui s'achève a été difficile pour les ligues sportives professionnelles en Amérique. Au moment où on parle de dissolution d'équipes au baseball, nous prenons de l'expansion.
"Avec la disparition des Grizzlies de Vancouver de la NBA et le retour d'une concession de football à Ottawa, la Ligue canadienne compte maintenant plus d'équipes (9) qu'il y a d'équipes canadiennes dans tous les autres sports confondus (8)", a-t-il souligné.
Lysko a même dit qu'il préfère se retrouver dans ses souliers plutôt que dans ceux de ses homologues David Stern (NBA) et de Gary Bettman (LNH), qui sont confrontés à des conflits de travail au cours des prochaines années.
"On suscite la jalousie des autres ligues à cause de notre plafond salarial (2,3 millions$), de nos projets d'expansion et de nos cotes d'écoute qui augmentent à chaque année, a-t-il avancé.
"Nous ne sommes pas la même ligue chancelante qu'en 1997."
Lions et Argos
Mais tout n'est pas au beau fixe. La situation financière déficitaire des Lions et des Argonauts suscite de nombreuses interrogations.
Lysko a écarté la possibilité que les Argonauts disparaissent à brève échéance. Et le stade Lamport, qui est à l'image du stade Percival-Molson, n'est pas l'unique condition à leur redressement.
"La solution du stade Lamport n'est actuellement pas viable, a-t-il mentionné. Croire que le SkyDome est le seul problème des Argonauts est une grave erreur. C'est de plus mésestimer tout le travail que Larry Smith et Robert Wetenhall ont accompli au cours des dernières années dans la relance des Alouettes."
Lysko trouve par ailleurs anormal le désintéressement des amateurs de la Colombie-Britannique à l'endroit des Lions, actuels champions de la coupe Grey.
Il a en outre demandé aux dirigeants des deux organisations de se retrousser les manches afin de recréer le lien de confiance avec leurs partisans.
"Les organisations doivent comprendre qu'elles ne peuvent plus fermer boutique pendant l'hiver. Ce sont des entreprises qui doivent fonctionner à longueur d'année", a-t-il conclu.
Mais Lysko n'a aucune nouvelle des groupes d'investisseurs potentiels des deux villes.
"M. Aubut? Je ne lui ai pas parlé dernièrement", a-t-il laconiquement répondu quand on lui a demandé si l'ancien co-propriétaire des Nordiques Marcel Aubut l'avait contacté.
Aucun autre groupe de Québec ou des Maritimes n'est également dans le portrait.
"Le principal obstacle des deux villes, a répété Lysko, c'est qu'elles ne possèdent pas de stade."
A la suite du retour d'Ottawa cette année, l'arrivée d'une nouvelle concession n'est donc pas pour bientôt.
"Dans trois ou quatre ans, au plus tôt", a résumé le commissaire.
Bilan positif
Cela dit, Lysko a tracé un bilan positif de sa première année en poste. Seulement deux des huit équipes de la ligue, les Lions de la Colombie-Britannique et les Argonauts de Toronto, devraient terminer l'année dans le rouge financièrement.
"L'année qui s'achève a été difficile pour les ligues sportives professionnelles en Amérique. Au moment où on parle de dissolution d'équipes au baseball, nous prenons de l'expansion.
"Avec la disparition des Grizzlies de Vancouver de la NBA et le retour d'une concession de football à Ottawa, la Ligue canadienne compte maintenant plus d'équipes (9) qu'il y a d'équipes canadiennes dans tous les autres sports confondus (8)", a-t-il souligné.
Lysko a même dit qu'il préfère se retrouver dans ses souliers plutôt que dans ceux de ses homologues David Stern (NBA) et de Gary Bettman (LNH), qui sont confrontés à des conflits de travail au cours des prochaines années.
"On suscite la jalousie des autres ligues à cause de notre plafond salarial (2,3 millions$), de nos projets d'expansion et de nos cotes d'écoute qui augmentent à chaque année, a-t-il avancé.
"Nous ne sommes pas la même ligue chancelante qu'en 1997."
Lions et Argos
Mais tout n'est pas au beau fixe. La situation financière déficitaire des Lions et des Argonauts suscite de nombreuses interrogations.
Lysko a écarté la possibilité que les Argonauts disparaissent à brève échéance. Et le stade Lamport, qui est à l'image du stade Percival-Molson, n'est pas l'unique condition à leur redressement.
"La solution du stade Lamport n'est actuellement pas viable, a-t-il mentionné. Croire que le SkyDome est le seul problème des Argonauts est une grave erreur. C'est de plus mésestimer tout le travail que Larry Smith et Robert Wetenhall ont accompli au cours des dernières années dans la relance des Alouettes."
Lysko trouve par ailleurs anormal le désintéressement des amateurs de la Colombie-Britannique à l'endroit des Lions, actuels champions de la coupe Grey.
Il a en outre demandé aux dirigeants des deux organisations de se retrousser les manches afin de recréer le lien de confiance avec leurs partisans.
"Les organisations doivent comprendre qu'elles ne peuvent plus fermer boutique pendant l'hiver. Ce sont des entreprises qui doivent fonctionner à longueur d'année", a-t-il conclu.