Le match de la coupe Grey clôture une semaine de rêve
Football lundi, 26 nov. 2001. 17:31 dimanche, 15 déc. 2024. 14:56
MONTREAL (PC) - Le match de la finale de la coupe Grey, dimanche, devant 65 255 spectateurs au Stade olympique est venu en quelque sorte clôturer la renaissance du football à Montréal et au Québec au grand plaisir des dirigeants du football canadien.
Larry Smith, président des Alouettes, est l'un des grands artisans de cette renaissance. Il n'était pas peu fier de son coup... et pour cause. La finale de la coupe Grey s'est toujours voulue une grande fête pan-canadienne. Quand elle a été présentée à Montréal par le passé, les Montréalais y ont toujours participé en grand nombre.
Mais la grande fête du football avait disparu de Montréal depuis 1985. Le défi de Smith et de ses collaborateurs était de faire de l'événement ce qu'il avait fait des Alouettes, à qui il a permis de renaître de leurs cendres, eux qui s'étaient même exilés aux Etats-Unis.
La tâche semblait tellement facile il y a quelques mois quand les Alouettes connaissaient un début de saison fracassant. La fièvre du football avait gagné Montréal.
La finale de la coupe Grey allait être une fête grandiose, vu que les Alouettes étaient certains, ou presque, d'y participer. Tout baignait dans l'huile.
Mais les Alouettes ont connu une fin de saison atroce, ils ont perdu huit matches de suite, ont congédié leur entraîneur et ont connu une grave crise interne.
L'inquiétude au sein de la Ligue canadienne commençait à grandir.
Mais c'était mal connaître Smith, un leader-né, un rassembleur.
Vrai que la fierté se lisait sur son visage quand on l'a rencontré dans la loge des Alouettes au Stade olympique quelques minutes avant le botté d'envoi. Ce ne sont pas juste les Montréalais qu'il a ramenés au football canadien, mais tous les Québécois.
A tel point que le ministre fédéral Denis Coderre parle maintenant d'appuyer la candidature éventuelle de Québec pour une concession dans la LCF et qu'il annonce des subventions de 4,3 millions $ pour les rénovations du Stade Percival Molson.
"Vous savez, je ne suis pas seul, nous étions toute une équipe, dira d'abord Larry Smith. Mais je suis fier, c'est vrai.
"Nous avons parcouru des milliers de kilomètres dans tout le Québec. Nous sommes allés de Sept-Iles, à Mont-Joli, à Asbestos pour rassembler tout le monde. L'autre jour au Village de la coupe Grey, j'ai vu quatre gars de Calgary assis à la même table que quatre Québécois. Les uns ne parlaient pratiquement pas le français, les autres parlaient très peu l'anglais. Pourtant, ils participaient à la même fête, ils partageaient la même joie d'être à la coupe Grey et ils étaient devenus des amis."
Et voyant tous ces spectateurs dans le stade, Larry nous montrait fièrement sa bague de la coupe Grey, obtenue en 1977 avec les Alouettes.
"La seule fois qu'il y a eu plus de monde dans le Stade (68 318), c'est l'année où j'ai mérité cette bague, a-t-il dit. Oui, je suis fier de notre réussite. Et si le stade n'avait pas été modifié depuis ce temps-là, nous aurions pu accueillir encore plus de gens aujourd'hui."
Smith et les Alouettes ont ramené l'engouement du football à Montréal. Le football est en pleine croissance partout au Québec, dans les universités, dans les collèges, dans les écoles secondaires, dans les petites ligues.
Et ironie du sort, c'est un Québécois, un gars qui a étudié au Cégep du Vieux-Montréal, Aldi Henry, qui a réalisé un des jeux les plus importants du match bloquant un botté qui a donné aux Stampeders de Calgary le touché qui brisait les reins des Blue Bombers de Winnipeg.
Deux "clubs de l'Ouest" dans le fond qui s'affrontaient en finale: Voilà qui représentait un défi de taille.
Mais la fête a été grandiose, le match a été excitant, le spectacle fort apprécié de tous.
Larry Smith et la Ligue canadienne s'en tirent avec les grands honneurs. Le président des Alouettes devra maintenant décider s'il reste avec l'équipe pour aider à la rebâtir à nouveau.
Larry Smith, président des Alouettes, est l'un des grands artisans de cette renaissance. Il n'était pas peu fier de son coup... et pour cause. La finale de la coupe Grey s'est toujours voulue une grande fête pan-canadienne. Quand elle a été présentée à Montréal par le passé, les Montréalais y ont toujours participé en grand nombre.
Mais la grande fête du football avait disparu de Montréal depuis 1985. Le défi de Smith et de ses collaborateurs était de faire de l'événement ce qu'il avait fait des Alouettes, à qui il a permis de renaître de leurs cendres, eux qui s'étaient même exilés aux Etats-Unis.
La tâche semblait tellement facile il y a quelques mois quand les Alouettes connaissaient un début de saison fracassant. La fièvre du football avait gagné Montréal.
La finale de la coupe Grey allait être une fête grandiose, vu que les Alouettes étaient certains, ou presque, d'y participer. Tout baignait dans l'huile.
Mais les Alouettes ont connu une fin de saison atroce, ils ont perdu huit matches de suite, ont congédié leur entraîneur et ont connu une grave crise interne.
L'inquiétude au sein de la Ligue canadienne commençait à grandir.
Mais c'était mal connaître Smith, un leader-né, un rassembleur.
Vrai que la fierté se lisait sur son visage quand on l'a rencontré dans la loge des Alouettes au Stade olympique quelques minutes avant le botté d'envoi. Ce ne sont pas juste les Montréalais qu'il a ramenés au football canadien, mais tous les Québécois.
A tel point que le ministre fédéral Denis Coderre parle maintenant d'appuyer la candidature éventuelle de Québec pour une concession dans la LCF et qu'il annonce des subventions de 4,3 millions $ pour les rénovations du Stade Percival Molson.
"Vous savez, je ne suis pas seul, nous étions toute une équipe, dira d'abord Larry Smith. Mais je suis fier, c'est vrai.
"Nous avons parcouru des milliers de kilomètres dans tout le Québec. Nous sommes allés de Sept-Iles, à Mont-Joli, à Asbestos pour rassembler tout le monde. L'autre jour au Village de la coupe Grey, j'ai vu quatre gars de Calgary assis à la même table que quatre Québécois. Les uns ne parlaient pratiquement pas le français, les autres parlaient très peu l'anglais. Pourtant, ils participaient à la même fête, ils partageaient la même joie d'être à la coupe Grey et ils étaient devenus des amis."
Et voyant tous ces spectateurs dans le stade, Larry nous montrait fièrement sa bague de la coupe Grey, obtenue en 1977 avec les Alouettes.
"La seule fois qu'il y a eu plus de monde dans le Stade (68 318), c'est l'année où j'ai mérité cette bague, a-t-il dit. Oui, je suis fier de notre réussite. Et si le stade n'avait pas été modifié depuis ce temps-là, nous aurions pu accueillir encore plus de gens aujourd'hui."
Smith et les Alouettes ont ramené l'engouement du football à Montréal. Le football est en pleine croissance partout au Québec, dans les universités, dans les collèges, dans les écoles secondaires, dans les petites ligues.
Et ironie du sort, c'est un Québécois, un gars qui a étudié au Cégep du Vieux-Montréal, Aldi Henry, qui a réalisé un des jeux les plus importants du match bloquant un botté qui a donné aux Stampeders de Calgary le touché qui brisait les reins des Blue Bombers de Winnipeg.
Deux "clubs de l'Ouest" dans le fond qui s'affrontaient en finale: Voilà qui représentait un défi de taille.
Mais la fête a été grandiose, le match a été excitant, le spectacle fort apprécié de tous.
Larry Smith et la Ligue canadienne s'en tirent avec les grands honneurs. Le président des Alouettes devra maintenant décider s'il reste avec l'équipe pour aider à la rebâtir à nouveau.