LA NOUVELLE-ORLEANS (PC) - S'il n'est jamais aisé de quantifier les retombées économiques d'équipes professionnelles au sein d'une ville tant les étalons de mesure peuvent être variables, il est nettement plus facile de chiffrer l'impact financier d'un événement ponctuel comme le XXXVIe Super Bowl.

Hôte du plus grand nombre (9) de Super Bowl, La Nouvelle-Orléans va faire encore une fois faire une bonne affaire en 2002. Si les dépenses augmentent d'une édition à l'autre, les retombées sont, elles aussi, constamment à la hausse.

En 1990, la présentation du XXIVe Super Bowl en Louisiane a généré des profits nets de l'ordre de 237,6 millions $, selon des chiffres compilés par le Docteur Tim Ryan qui est à la tête de la chaire administrative de l'Université de La Nouvelle-Orléans.

On tient compte ici des revenus directs (hôtels, restaurants, transport) générés par les visiteurs et les médias, ainsi que des dépenses secondaires (cadeaux, souvenirs).

Selon le comité d'organisation du Super Bowl, on estime que la présentation du match en 2002 devrait mener à des revenus nets excédant les 300 millions $.

Projections en hausse

Les projections sont de 156,8 millions $ pour les dépenses directes et 153,8 millions $ pour les dépenses secondaires. A ce montant, il faut aussi ajouter plus de 100 millions $ d'impôts à être prélevés à la source. Et il y a les taxes d'Etat et locales qui, conjointement, pourraient totaliser des revenus additionnels de plus de 22 millions $.

Le niveau de sécurité exceptionnel qui entoure la présentation du match de championnat cette année va hausser considérablement la facture. Il est toutefois impossible de la chiffrer, le représentant des services secrets, Mike James, ayant été avare de commentaires sur ce point, comme pour tous les autres aspects de la sécurité.

S'il est indiscutable que l'opération va coûter des millions $, le statut d'événement d'envergure nationale nécessitant une sécurité extraordinaire (National Special Security Event) enlève une épine du pied du comité organisateur. C'est le gouvernement américain, qui coordonne la sécurité, qui va en définitive défrayer les coûts supplémentaires.