Les Als n'ont pas cherché d'excuses
Football dimanche, 13 nov. 2011. 19:34 vendredi, 13 déc. 2024. 23:32
MONTRÉAL - Avec l'absence de Ramon Guzman, c'est pas moins de six joueurs partants de l'unité défensive des Alouettes qui n'ont pas pris part à la demi-finale de l'Est contre les Tiger-Cats de Hamilton.
Le nom du secondeur intérieur était inscrit sur la liste de 46 joueurs dévoilée samedi, mais ce dernier a finalement dû déclarer forfait en raison d'une enflure à une cheville résultant d'une blessure subie la semaine dernière lors du dernier match de la saison régulière en Colombie-Britannique. En plus de Guzman, Dwight Anderson, Étienne Boulay, Jerald Brown, Mark Estelle et Shea Emry brillaient par leur absence.
Malgré tout, l'entraîneur-chef des Alouettes Marc Trestman a refusé de se servir de cette excuse pour expliquer l'élimination prématurée des doubles champions en titre de la coupe Grey.
« Les blessures font partie de la réalité du football professionnel », a répondu Trestman. « Ramon s'était présenté très tôt au stade ce matin et il voulait jouer. Mais il n'aurait pas été en mesure de tenir le coup bien longtemps. »
C'est donc la recrue Bear Woods qui a eu le mandat de remplacer Guzman, une lourde tâche pour l'Américain âgé de 24 ans, qui vivait son baptême de feu dans la Ligue canadienne de football.
« Ramon s'était entraîné avec la première unité cette semaine », a rappelé le maraudeur québécois Marc-Olivier Brouillette. « C'était beaucoup demandé à Bear. Dans les circonstances, il a fait de l'excellent travail. »
Woods a réussi cinq plaqués, mais a également écopé d'une mauvaise pénalité pour avoir rudoyé le quart-arrière Kevin Glenn, ce qui a permis aux Tiger-Cats de poursuivre leur séquence à l'attaque et d'éventuellement inscrire le premier touché de la rencontre à mi-chemin au premier quart.
« Nous avons péché sur plusieurs deuxièmes essais et longs », a reconnu Trestman. « Nous ne pouvons être pénalisés de la sorte dans un match comme celui-là. Cela finit toujours par nous rattraper. »
Un revers difficile à avaler
Les visages des joueurs des Alouettes étaient évidemment très longs à la suite de la défaite crève-cœur en prolongation, d'autant plus que les attentes étaient encore une fois extrêmement élevées cette saison.
« Depuis le début du camp d'entraînement, nous savions que nous misions sur une grosse équipe », a expliqué Brouillette. « Et avec la fin de saison difficile que nous avions connue, nous étions convaincus que nous serions en mesure de nous reprendre en éliminatoires. »
« C'est une défaite difficile à accepter, car la saison est maintenant finie », a ajouté le centre Luc Brodeur-Jourdain. « Nous avons six mois devant nous pour y penser, mais reste que nous avons perdu la bataille. »
« Cela faisait quelques semaines que nous ne jouions pas comme nous sommes capables de le faire », a poursuivi le receveur éloigné québécois Éric Deslauriers. « C'est juste bien dommage d'avoir encore pris un peu trop de temps avant de nous mettre en marche. »
« L'entraîneur de la ligne défensive Mike Sinclair nous a beaucoup inspirés à la demie. Il nous a rappelé qu'il s'agissait d'un match sans lendemain, que nous ne pouvions pas terminer la saison de cette façon. »
Même s'il a disputé l'une de ses meilleures rencontres depuis le début de sa carrière en éliminatoires, le quart-arrière Anthony Calvillo, qui a récolté des gains de 513 verges avec trois touchés, n'avait pas le cœur à la fête.
« Nous avons essayé aussi fort que nous le pouvions », a mentionné Calvillo. « Cela fait plus mal parce que c'est survenu en éliminatoires. »
« C'est une défaite qui est extrêmement difficile à avaler », a enchaîné le demi-inséré S.J. Green. « Nous avons bien joué, mais ce ne fut malheureusement pas suffisant. »
Le nom du secondeur intérieur était inscrit sur la liste de 46 joueurs dévoilée samedi, mais ce dernier a finalement dû déclarer forfait en raison d'une enflure à une cheville résultant d'une blessure subie la semaine dernière lors du dernier match de la saison régulière en Colombie-Britannique. En plus de Guzman, Dwight Anderson, Étienne Boulay, Jerald Brown, Mark Estelle et Shea Emry brillaient par leur absence.
Malgré tout, l'entraîneur-chef des Alouettes Marc Trestman a refusé de se servir de cette excuse pour expliquer l'élimination prématurée des doubles champions en titre de la coupe Grey.
« Les blessures font partie de la réalité du football professionnel », a répondu Trestman. « Ramon s'était présenté très tôt au stade ce matin et il voulait jouer. Mais il n'aurait pas été en mesure de tenir le coup bien longtemps. »
C'est donc la recrue Bear Woods qui a eu le mandat de remplacer Guzman, une lourde tâche pour l'Américain âgé de 24 ans, qui vivait son baptême de feu dans la Ligue canadienne de football.
« Ramon s'était entraîné avec la première unité cette semaine », a rappelé le maraudeur québécois Marc-Olivier Brouillette. « C'était beaucoup demandé à Bear. Dans les circonstances, il a fait de l'excellent travail. »
Woods a réussi cinq plaqués, mais a également écopé d'une mauvaise pénalité pour avoir rudoyé le quart-arrière Kevin Glenn, ce qui a permis aux Tiger-Cats de poursuivre leur séquence à l'attaque et d'éventuellement inscrire le premier touché de la rencontre à mi-chemin au premier quart.
« Nous avons péché sur plusieurs deuxièmes essais et longs », a reconnu Trestman. « Nous ne pouvons être pénalisés de la sorte dans un match comme celui-là. Cela finit toujours par nous rattraper. »
Un revers difficile à avaler
Les visages des joueurs des Alouettes étaient évidemment très longs à la suite de la défaite crève-cœur en prolongation, d'autant plus que les attentes étaient encore une fois extrêmement élevées cette saison.
« Depuis le début du camp d'entraînement, nous savions que nous misions sur une grosse équipe », a expliqué Brouillette. « Et avec la fin de saison difficile que nous avions connue, nous étions convaincus que nous serions en mesure de nous reprendre en éliminatoires. »
« C'est une défaite difficile à accepter, car la saison est maintenant finie », a ajouté le centre Luc Brodeur-Jourdain. « Nous avons six mois devant nous pour y penser, mais reste que nous avons perdu la bataille. »
« Cela faisait quelques semaines que nous ne jouions pas comme nous sommes capables de le faire », a poursuivi le receveur éloigné québécois Éric Deslauriers. « C'est juste bien dommage d'avoir encore pris un peu trop de temps avant de nous mettre en marche. »
« L'entraîneur de la ligne défensive Mike Sinclair nous a beaucoup inspirés à la demie. Il nous a rappelé qu'il s'agissait d'un match sans lendemain, que nous ne pouvions pas terminer la saison de cette façon. »
Même s'il a disputé l'une de ses meilleures rencontres depuis le début de sa carrière en éliminatoires, le quart-arrière Anthony Calvillo, qui a récolté des gains de 513 verges avec trois touchés, n'avait pas le cœur à la fête.
« Nous avons essayé aussi fort que nous le pouvions », a mentionné Calvillo. « Cela fait plus mal parce que c'est survenu en éliminatoires. »
« C'est une défaite qui est extrêmement difficile à avaler », a enchaîné le demi-inséré S.J. Green. « Nous avons bien joué, mais ce ne fut malheureusement pas suffisant. »