"Les médias: des adversaires"
Football vendredi, 25 févr. 2005. 17:39 samedi, 14 déc. 2024. 00:46
(RDS) - Don Matthews est tout un personnage. Il ne laisse personne indifférent. L'homme est franc, sans compromis. Pour lui, c'est clair: les médias sont des adversaires.
"Par la nature de leur travail, les journalistes veulent s'infiltrer dans notre équipe. Ce sont des adversaires", a indiqué Matthews.
"Le mensonge ne fait pas partie de Don Matthews. Il ne ment pas. Lorsqu'on a besoin de l'heure juste, il nous la donne. S'il ne voulait pas te parler d'un sujet, il te le disait", a déclaré le journaliste du Journal de Montréal, Serge Vleminckx.
"Il est très franc. Ça peut affecter des journalistes qui ne sont pas habitués de travailler avec lui", a pour sa part mentionné le relationniste des Alouettes, Louis-Philippe Dorais.
Matthews a fermé le vestiaire aux médias, une décision qui a provoqué l'ire des journalistes.
"Cela ne faisait pas mon affaire, tellement que tous les patrons se sont entendus pour boycotter les Alouettes pendant une journée", a précisé Vleminckx.
"C'est une façon de contrôler quel joueur parle aux journalistes. Si on veut parler à un entraîneur il faut passer par Don Matthews. Il va même jusqu'à demander les questions et les sujets des entrevues à l'avance. C'est un total contrôle de l'information", a soutenu le journaliste de La Presse, Simon Drouin.
Les journalistes ont du vivre avec la méthode Matthews.
"Il donne des entrevues dans les corridors sous terrain du Stade olympique avec le bruit des klaxons des voiturettes de la RIO. Demander à David Arsenault de vous en parler à quel point c'est agréable", a laissé entendre Vleminckx.
Don Matthews sait très bien que ses décisions ne sont pas très populaires, mais ça ne le dérange pas.
"Les partisans se fichent de mes relations avec les médias. Ils veulent une équipe gagnante", a indiqué Matthews.
Considéré comme un manipulateur par certains, comme un homme franc par d'autres, Don Matthews sera à nouveau aux commandes des Alouettes la saison prochaine. Que les journalistes l'aiment ou non.
"Par la nature de leur travail, les journalistes veulent s'infiltrer dans notre équipe. Ce sont des adversaires", a indiqué Matthews.
"Le mensonge ne fait pas partie de Don Matthews. Il ne ment pas. Lorsqu'on a besoin de l'heure juste, il nous la donne. S'il ne voulait pas te parler d'un sujet, il te le disait", a déclaré le journaliste du Journal de Montréal, Serge Vleminckx.
"Il est très franc. Ça peut affecter des journalistes qui ne sont pas habitués de travailler avec lui", a pour sa part mentionné le relationniste des Alouettes, Louis-Philippe Dorais.
Matthews a fermé le vestiaire aux médias, une décision qui a provoqué l'ire des journalistes.
"Cela ne faisait pas mon affaire, tellement que tous les patrons se sont entendus pour boycotter les Alouettes pendant une journée", a précisé Vleminckx.
"C'est une façon de contrôler quel joueur parle aux journalistes. Si on veut parler à un entraîneur il faut passer par Don Matthews. Il va même jusqu'à demander les questions et les sujets des entrevues à l'avance. C'est un total contrôle de l'information", a soutenu le journaliste de La Presse, Simon Drouin.
Les journalistes ont du vivre avec la méthode Matthews.
"Il donne des entrevues dans les corridors sous terrain du Stade olympique avec le bruit des klaxons des voiturettes de la RIO. Demander à David Arsenault de vous en parler à quel point c'est agréable", a laissé entendre Vleminckx.
Don Matthews sait très bien que ses décisions ne sont pas très populaires, mais ça ne le dérange pas.
"Les partisans se fichent de mes relations avec les médias. Ils veulent une équipe gagnante", a indiqué Matthews.
Considéré comme un manipulateur par certains, comme un homme franc par d'autres, Don Matthews sera à nouveau aux commandes des Alouettes la saison prochaine. Que les journalistes l'aiment ou non.