Les Saints vont jouer pour leur ville
Football samedi, 6 févr. 2010. 10:27 mercredi, 11 déc. 2024. 19:32
MIAMI- Les Saints, qui affrontent dimanche les Colts d'Indianapolis lors du Superbowl, puisent leur motivation dans les heurts et malheurs des habitants de La Nouvelle-Orléans, auxquels ils comptent redonner le sourire plus de quatre ans après Katrina.
«Savoir que nous jouons pour beaucoup plus qu'un simple trophée, ça nous donne de la force», a expliqué le quart-arrière Drew Brees, le leader et l'âme de l'équipe. Brees s'est joint à la formation de la Nouvelle-Orléans moins de six mois après que l'ouragan eut laissé la ville noyée à 80%, endommagé 200 000 maisons, tué plus de 1000 habitants et forcé des centaines de milliers d'autres à l'exil.
Quand Brees a signé, la désolation dans la ville était encore omniprésente et il s'est senti investi d'une mission: participer à la reconstruction sur et en dehors du terrain.
Tout en portant les Saints au Superbowl, il a travaillé à amasser deux millions de dollars de dons pour la reconstruction.
«Tout ce que nous faisons, nous le faisons pour la ville, pour les habitants et pour tout ce qu'ils ont dû endurer», a ajouté celui que certains dans la ville appellent "Drew Orleans" ou "Lou-Brees-iana".
«C'est l'occasion de redonner de la joie à la population. Aucune région ne mérite plus ce trophée que La Nouvelle-Orléans», a-t-il ajouté.
Ce ne fut pas toujours le cas. La franchise, créée en 1967, était autrefois raillée pour sa médiocrité notoire, au point que des partisans assis dans les gradins ont souvent porté des sacs en papier sur la tête, un geste symbolique traduisant la honte devant la faiblesse de leur équipe.
Mais les Saints arrivent à écrire les plus belles pages de leur histoire en parallèle à la renaissance d'une ville qui se remet doucement debout.
Fin septembre 2006, ils avaient déjà marqué les esprits quand ils ont rejoué et gagné au Superdome pour la première fois après Katrina. Un an et un mois plus tôt, ce gigantesque stade couvert (75 000 places) au toit percé de partout avait été le dernier rempart des habitants, presque leur seul refuge.
«Cette réouverture a été un moment spécial, qui n'avait rien à voir avec le sport, a expliqué le demi Reggie Bush. C'est pareil pour ce Superbowl. On va tenter de ramener ce trophée à La Nouvelle-Orléans pour donner un motif de fierté aux gens.»
«Il y a un lien direct entre notre succès et l'état d'esprit de cette ville qui se reconstruit», a témoigné Drew Brees, qui se sent investi d'une grande responsabilité. «On nous demande d'améliorer la vie des gens», raconte-t-il.
Quant à savoir quel effet aurait une victoire des Saints dimanche, Reggie Bush avoue qu'il y a déjà pensé. «Ce serait énorme, le plus grand évènement de l'histoire de la ville.»
Dans une ville où le sens de la fête est profondément ancré dans la culture, nul doute que les réjouissances seront au diapason des malheurs du passé.
«Savoir que nous jouons pour beaucoup plus qu'un simple trophée, ça nous donne de la force», a expliqué le quart-arrière Drew Brees, le leader et l'âme de l'équipe. Brees s'est joint à la formation de la Nouvelle-Orléans moins de six mois après que l'ouragan eut laissé la ville noyée à 80%, endommagé 200 000 maisons, tué plus de 1000 habitants et forcé des centaines de milliers d'autres à l'exil.
Quand Brees a signé, la désolation dans la ville était encore omniprésente et il s'est senti investi d'une mission: participer à la reconstruction sur et en dehors du terrain.
Tout en portant les Saints au Superbowl, il a travaillé à amasser deux millions de dollars de dons pour la reconstruction.
«Tout ce que nous faisons, nous le faisons pour la ville, pour les habitants et pour tout ce qu'ils ont dû endurer», a ajouté celui que certains dans la ville appellent "Drew Orleans" ou "Lou-Brees-iana".
«C'est l'occasion de redonner de la joie à la population. Aucune région ne mérite plus ce trophée que La Nouvelle-Orléans», a-t-il ajouté.
Ce ne fut pas toujours le cas. La franchise, créée en 1967, était autrefois raillée pour sa médiocrité notoire, au point que des partisans assis dans les gradins ont souvent porté des sacs en papier sur la tête, un geste symbolique traduisant la honte devant la faiblesse de leur équipe.
Mais les Saints arrivent à écrire les plus belles pages de leur histoire en parallèle à la renaissance d'une ville qui se remet doucement debout.
Fin septembre 2006, ils avaient déjà marqué les esprits quand ils ont rejoué et gagné au Superdome pour la première fois après Katrina. Un an et un mois plus tôt, ce gigantesque stade couvert (75 000 places) au toit percé de partout avait été le dernier rempart des habitants, presque leur seul refuge.
«Cette réouverture a été un moment spécial, qui n'avait rien à voir avec le sport, a expliqué le demi Reggie Bush. C'est pareil pour ce Superbowl. On va tenter de ramener ce trophée à La Nouvelle-Orléans pour donner un motif de fierté aux gens.»
«Il y a un lien direct entre notre succès et l'état d'esprit de cette ville qui se reconstruit», a témoigné Drew Brees, qui se sent investi d'une grande responsabilité. «On nous demande d'améliorer la vie des gens», raconte-t-il.
Quant à savoir quel effet aurait une victoire des Saints dimanche, Reggie Bush avoue qu'il y a déjà pensé. «Ce serait énorme, le plus grand évènement de l'histoire de la ville.»
Dans une ville où le sens de la fête est profondément ancré dans la culture, nul doute que les réjouissances seront au diapason des malheurs du passé.