MONTRÉAL - Les blessures s'accumulent chez les Alouettes de Montréal, avec l'ailier espacé Brandon London et le demi offensif Victor Anderson comme plus récentes victimes.

London sera opéré à la suite d'une blessure au ménisque subie dimanche, dans un gain de 24-12 contre Toronto. On croit qu'il sera à l'écart pour une période de quatre à six semaines. Anderson, qui a subi une commotion cérébrale, ratera le match de samedi en Saskatchewan.

L'attaque est déjà privée de l'ailier espacé S.J. Green, qui pourrait être de retour la semaine prochaine, du demi offensif Brandon Whitaker, dont la saison est terminée après une blessure au genou, et du spécialiste des retours Trent Guy, qui a subi une commotion cérébrale.

Du côté des bonnes nouvelles, le secondeur Marc-Olivier Brouillette affrontera les Riders, mais avec un plâtre au poignet, tandis que l'ailier espacé Éric Deslauriers y sera aussi, malgré des côtes endolories.

L'entraîneur Marc Trestman n'a plus que deux receveurs de passe réguliers en santé, Jamel Richardson et Brian Bratton.

« C'est un beau défi, ça fait partie du football, a dit Trestman. Nous voyons le verre à moitié plein, car toutes les équipes sont frappées par les blessures. Nous aimons élaborer des plans de match adaptés aux forces de ceux qui peuvent jouer. »

Noel Devine, qui a pris part à deux matches cette saison, devrait agir comme demi à l'attaque et donner un coup de main sur les retours de bottés, tandis que Lavisier Tuinei passera de la brigade d'entraînement à un poste d'ailier espacé.

Le demi réserviste Chris Jennings, qui mise sur la puissance, a impressionné après la blessure d'Anderson à Toronto, fournissant 86 verges en 10 courses.

Les Alouettes (9-6) sont assurés d'au moins un match éliminatoire à domicile. L'équipe peut mériter la première place dans l'Est en signant un gain de plus, avec trois matches à disputer en saison régulière. On veut éviter une glissade comme l'an dernier, alors que le club a perdu ses trois derniers matches.

« Les fins de saisons ne sont pas faciles, dit Trestman. La météo change et les enjeux sont plus grands pour tout le monde. »