Matthews persiste et signe
Football jeudi, 22 juin 2006. 18:09 jeudi, 12 déc. 2024. 07:53
MONTREAL (PC) - C'était jeudi, jour trois de l'entraînement hebdomadaire des Alouettes en vue de leur deuxième match de la saison samedi à Hamilton face aux Tiger-Cats.
Et qui dit jour trois au football dit journée réservée surtout au travail des unités spéciales.
Et qui dit travail des unités spéciales, dit plus grande implication de l'entraîneur-chef Don Matthews.
C'est que les unités spéciales, c'est son dada à Matthews. Habituellement, il dirige de loin les entraînements de l'équipe. Il laisse le soin à ses adjoints de coordonner le travail en attaque et en défense. Mais quand il s'agit des unités spéciales, c'est Matthews qui dirige.
Surtout qu'il n'a pas apprécié le travail de ces unités la semaine dernière lors du premier match de la saison face aux Blue Bombers de Winnipeg.
Les Bombers ont même marqué un touché après avoir bloqué un botté de dégagement de Damon Duval, ce qui a souverainement déplu à Matthews.
"Je n'ai pas de statistiques pour appuyer mes dires. Je ne sais même pas s'il en existe, a dit Matthews. Mais quand une équipe se fait bloquer un botté de dégagement, elle perd.
"Ce n'est peut-être pas vrai tout le temps, mais on dirait que c'est ça. Ca tue le momentum qu'une équipe peut avoir. Ca brise le rythme, ça coûte toujours très cher. C'est une des pires choses qui peut nous arriver sur un terrain de football."
Les Alouettes ont pourtant su remonter la pente, oublier ce terrible revirement et finalement remporter le match avec une poussée de 20 points dans le dernier quart.
"C'est là quelque chose d'exceptionnel, a dit Matthews. Ca montre tout le caractère de notre équipe. D'avoir pu remonter la pente après un tel coup, montre bien que nous avons mis les bouchées doubles par la suite."
Matthews sait comment les unités spéciales sont importantes au football canadien, plus en tous les cas qu'au football américain. Et c'est la raison pour laquelle il s'implique autant lors des entraînements.
"Dans notre football où il n'y a que trois essais, il est bien évident qu'on bottera le ballon plus souvent. Ce sera la même chose pour l'adversaire, a-t-il noté. Le travail des unités spéciales est primordial. De toute façon, dans toutes les ligues et tous les ans. Ce sont toujours les botteurs qui dominent la colonne des marqueurs. Les unités spéciales marquent des points, elles en accordent, elles changent l'allure des matches. C'est la raison pour laquelle je veux m'en occuper."
Un qui sera d'accord est Matthieu Proulx, qui sera finalement de retour au jeu samedi à Hamilton après avoir raté le premier match de la saison en raison d'une opération arthroscopique à la cheville droite.
Proulx, qui seconde Richard Karikari comme maraudeur en défensive, est aussi utilisé sur les unités spéciales.
"Je dois dire d'abord que j'ai trouvé le temps long, il est temps de reprendre le collier, a mentionné Proulx en se frottant les mains. J'ai dû user de patience pendant tout ce temps. Je devais subir des traitements quotidiens en plus de m'entraîner.
"J'ai hâte de participer enfin à un match pour montrer que ce n'était pas un hasard, mon jeu de l'an dernier, et je suis impatient de montrer aussi que j'ai progressé."
Proulx sait que son travail sur les unités spéciales peut être déterminant.
"La semaine dernière nous avons connu quelques difficultés. C'est une question d'assignation qui nous a coûté cher. Nous avons travaillé fort pour régler cela. Ce sera fait."
Proulx sera de retour au jeu tout comme le porteur de ballon Mike Vilimek mais ce ne sera pas le cas du receveur de passes Dave Stala, qui avait accumulé des gains par la passe de 1037 verges la saison dernière.
Stala avait raté le premier match en raison d'une élongation des ischio-jambiers de la cuisse gauche. Il s'est blessé à nouveau jeudi à l'entraînement.
"Je vous disais hier (mercredi) qu'il serait là, mais ce ne sera sans doute plus le cas, a dit Matthews. Il a ressenti de la douleur en courant pour attraper une passe. Son cas est donc douteux pour samedi."
Stala a dû passer près d'une heure dans la salle du soigneur après l'entraînement. Il ratera sûrement son rendez-vous avec les Tiger-Cats.
Et qui dit jour trois au football dit journée réservée surtout au travail des unités spéciales.
Et qui dit travail des unités spéciales, dit plus grande implication de l'entraîneur-chef Don Matthews.
C'est que les unités spéciales, c'est son dada à Matthews. Habituellement, il dirige de loin les entraînements de l'équipe. Il laisse le soin à ses adjoints de coordonner le travail en attaque et en défense. Mais quand il s'agit des unités spéciales, c'est Matthews qui dirige.
Surtout qu'il n'a pas apprécié le travail de ces unités la semaine dernière lors du premier match de la saison face aux Blue Bombers de Winnipeg.
Les Bombers ont même marqué un touché après avoir bloqué un botté de dégagement de Damon Duval, ce qui a souverainement déplu à Matthews.
"Je n'ai pas de statistiques pour appuyer mes dires. Je ne sais même pas s'il en existe, a dit Matthews. Mais quand une équipe se fait bloquer un botté de dégagement, elle perd.
"Ce n'est peut-être pas vrai tout le temps, mais on dirait que c'est ça. Ca tue le momentum qu'une équipe peut avoir. Ca brise le rythme, ça coûte toujours très cher. C'est une des pires choses qui peut nous arriver sur un terrain de football."
Les Alouettes ont pourtant su remonter la pente, oublier ce terrible revirement et finalement remporter le match avec une poussée de 20 points dans le dernier quart.
"C'est là quelque chose d'exceptionnel, a dit Matthews. Ca montre tout le caractère de notre équipe. D'avoir pu remonter la pente après un tel coup, montre bien que nous avons mis les bouchées doubles par la suite."
Matthews sait comment les unités spéciales sont importantes au football canadien, plus en tous les cas qu'au football américain. Et c'est la raison pour laquelle il s'implique autant lors des entraînements.
"Dans notre football où il n'y a que trois essais, il est bien évident qu'on bottera le ballon plus souvent. Ce sera la même chose pour l'adversaire, a-t-il noté. Le travail des unités spéciales est primordial. De toute façon, dans toutes les ligues et tous les ans. Ce sont toujours les botteurs qui dominent la colonne des marqueurs. Les unités spéciales marquent des points, elles en accordent, elles changent l'allure des matches. C'est la raison pour laquelle je veux m'en occuper."
Un qui sera d'accord est Matthieu Proulx, qui sera finalement de retour au jeu samedi à Hamilton après avoir raté le premier match de la saison en raison d'une opération arthroscopique à la cheville droite.
Proulx, qui seconde Richard Karikari comme maraudeur en défensive, est aussi utilisé sur les unités spéciales.
"Je dois dire d'abord que j'ai trouvé le temps long, il est temps de reprendre le collier, a mentionné Proulx en se frottant les mains. J'ai dû user de patience pendant tout ce temps. Je devais subir des traitements quotidiens en plus de m'entraîner.
"J'ai hâte de participer enfin à un match pour montrer que ce n'était pas un hasard, mon jeu de l'an dernier, et je suis impatient de montrer aussi que j'ai progressé."
Proulx sait que son travail sur les unités spéciales peut être déterminant.
"La semaine dernière nous avons connu quelques difficultés. C'est une question d'assignation qui nous a coûté cher. Nous avons travaillé fort pour régler cela. Ce sera fait."
Proulx sera de retour au jeu tout comme le porteur de ballon Mike Vilimek mais ce ne sera pas le cas du receveur de passes Dave Stala, qui avait accumulé des gains par la passe de 1037 verges la saison dernière.
Stala avait raté le premier match en raison d'une élongation des ischio-jambiers de la cuisse gauche. Il s'est blessé à nouveau jeudi à l'entraînement.
"Je vous disais hier (mercredi) qu'il serait là, mais ce ne sera sans doute plus le cas, a dit Matthews. Il a ressenti de la douleur en courant pour attraper une passe. Son cas est donc douteux pour samedi."
Stala a dû passer près d'une heure dans la salle du soigneur après l'entraînement. Il ratera sûrement son rendez-vous avec les Tiger-Cats.