"Notre synchronisme n'est pas parfait"
Football mercredi, 19 juil. 2006. 16:40 jeudi, 12 déc. 2024. 15:42
MONTREAL (PC) - L'attaque en fait suffisamment pour gagner, la défensive a été impeccable, les unités spéciales ont changé l'allure de quelques matches déjà. Certes, les Alouettes ne se sont pas encore mis à fonctionner à plein régime jusqu'à présent, mais ils ont une fiche de quatre victoires en autant de matches et dominent déjà la Ligue canadienne de football après les premières semaines d'activités.
Pourtant, on a l'impression qu'ils pourraient en donner plus; leurs supporteurs le réclament.
"On entend les critiques nous dire qu'il faudrait exploiter le long jeu plus souvent, ou exploiter le jeu au sol, a dit l'entraîneur Don Matthews mercredi à la veille de l'affrontement contre les Tiger-Cats de Hamilton.
"Mais il faut bien croire que les Tiger-Cats représentent une équipe bien préparée, une équipe qui possède de bons athlètes et qui ne permettent pas, à cause de leur façon de jouer, aux adversaires d'exploiter ces jeux. Il faut prendre ce qu'ils nous donnent."
Les Alouettes ont déjà marqué 130 points et n'en ont accordé que 68 à l'adversaire. En moyenne, ils n'accordent que cinq points en deuxième demie.
Il est difficile de leur trouver des défauts.
"Nous ne sommes pas assez naifs pour croire que ça va fonctionner comme cela pendant toute la saison, a dit Matthews. Nous savons que les équipes vont s'adapter et nous rendre la vie plus difficile. Mais après chaque match, nous analysons nos performances en décodant un peu tout. Nous tentons par exemple de nous rendre jusqu'à la ligne de 45 avant de remettre le ballon à l'adversaire quand nous en avons pris possession en deça de notre ligne de 20. Nous avons réussi cela à près de 60 pour cent depuis le début. Nous voulons marquer un touché 75 pour cent du temps quand nous prenons possession du ballon au delà de la ligne de 35 de l'adversaire. Ca nous est arrivé cinq fois contre Winnipeg samedi et nous avons marqué cinq touchés.
"Nous ne présentons peut-être pas les statistiques les plus impressionnantes parce que nous avons eu la chance de prendre possession du ballon dans de bonnes positions sur le terrain. Ce qui est important, c'est de marquer des points."
Et cette bonne position sur le terrain, ce sont souvent les unités spéciales qui l'ont donnée aux Alouettes. Et les unités spéciales, c'est le dada de Matthews.
"C'est vrai que le travail de nos unités spéciales nous a permis de changer l'allure de certains matches, mais je ne suis pas encore tout à fait satisfait. La semaine dernière sur un botté de l'adversaire, trois de nos joueurs étaient hors-position. Nous avons de bons athlètes et s'ils exécutent ces jeux comme nous les préparons, nous aurons du succès. Mais il faut qu'ils en saisissent toute l'importance. C'est pourquoi cette semaine, j'ai divisé ces unités pour en faire des noyaux de trois joueurs. Chaque noyau est sous la responsabilité d'un entraîneur. Chaque joueur sera à sa place contre les Tiger-Cats, croyez-moi. On peut se retrouver à égalité en attaque ou en défensive, mais en un clin d'oeil, les unités spéciales peuvent changer tout le match."
Par ailleurs, même si les Alouettes ont dominé, tout particulièrement en deuxième demie face aux Blue Bombers, le quart Anthony Calvillo s'est fait frapper à plusieurs reprises et se retrouvait souvent sur le dos sous un joueur de ligne défensive quand un de ses ailiers captait ses passes.
En fait, Calvillo s'est fait frapper trop souvent cette saison, même s'il n'a été plaqué derrière sa ligne de mêlée que quatre fois.
Une des raisons est le fait que toute l'attaque des Alouettes est basée sur la passe. On remet le ballon peu souvent à Robert Edwards et les joueurs de la ligne à l'attaque sont toujours en mode défensive, sur les talons et reculent pour protéger le quart. Les autres équipes le savent et en profitent. Les gars se font tabasser.
Mais la situation pourrait changer.
"Personne n'aime se faire frapper, croyez-moi, a dit Calvillo. Mais ce n'est pas moi qui décide finalement de ce que nous allons faire. Je prends ce que l'autre équipe nous concède. Nous avons commis des erreurs depuis le début de la saison. Notre synchronisme est encore loin d'être parfait.
"Nous avons dans nos plans de match plusieurs petites passes qui remplacent les courses au sol et cela fonctionne."
Mais tous les joueurs de ligne préfèrent se retrouver en mode attaque et pour un, le joueur de centre Bryan Chiu ne s'en cache pas.
"Lors de mes cinq premières années avec les Alouettes, nous avions Mike Pringle et on appelait de 25 à 30 jeux au sol par match, a dit Chiu. Cela fait une différence pour nous. C'est nous qui frappions alors les joueurs de la ligne défensive.
"Et on le sentait bien qu'ils perdaient de la force et de l'énergie après un certain temps. Mais depuis l'arrivée de Don Matthews, notre attaque est basée sur la passe et c'est plus souvent à nous maintenant de se défendre et aux joueurs de la ligne défensive d'attaquer.
"Je sais que AC (Calvillo) s'est fait frapper souvent et nous n'en sommes pas très heureux. Nous devrons faire un meilleur travail."
Et ils devront le faire sans les services de Dave Mudge, bloqueur à droite, qui s'est déchiré un muscle pectoral lors du match de samedi à Winnipeg.
"Heureusement, il ne s'agit que d'une déchirure partielle, a dit Matthews. Sinon, il aurait fallu l'opérer. Là, il a déjà commencé sa réhabilitation et il devrait être de retour dans six semaines."
C'est Luke Fritz qui prendra sa place sur la ligne à l'attaque. Le match marquera également le retour au jeu des demis de coin Davis Sanchez et Lamont Brightful, et du plaqueur défensif Jerome Haywood.
Pourtant, on a l'impression qu'ils pourraient en donner plus; leurs supporteurs le réclament.
"On entend les critiques nous dire qu'il faudrait exploiter le long jeu plus souvent, ou exploiter le jeu au sol, a dit l'entraîneur Don Matthews mercredi à la veille de l'affrontement contre les Tiger-Cats de Hamilton.
"Mais il faut bien croire que les Tiger-Cats représentent une équipe bien préparée, une équipe qui possède de bons athlètes et qui ne permettent pas, à cause de leur façon de jouer, aux adversaires d'exploiter ces jeux. Il faut prendre ce qu'ils nous donnent."
Les Alouettes ont déjà marqué 130 points et n'en ont accordé que 68 à l'adversaire. En moyenne, ils n'accordent que cinq points en deuxième demie.
Il est difficile de leur trouver des défauts.
"Nous ne sommes pas assez naifs pour croire que ça va fonctionner comme cela pendant toute la saison, a dit Matthews. Nous savons que les équipes vont s'adapter et nous rendre la vie plus difficile. Mais après chaque match, nous analysons nos performances en décodant un peu tout. Nous tentons par exemple de nous rendre jusqu'à la ligne de 45 avant de remettre le ballon à l'adversaire quand nous en avons pris possession en deça de notre ligne de 20. Nous avons réussi cela à près de 60 pour cent depuis le début. Nous voulons marquer un touché 75 pour cent du temps quand nous prenons possession du ballon au delà de la ligne de 35 de l'adversaire. Ca nous est arrivé cinq fois contre Winnipeg samedi et nous avons marqué cinq touchés.
"Nous ne présentons peut-être pas les statistiques les plus impressionnantes parce que nous avons eu la chance de prendre possession du ballon dans de bonnes positions sur le terrain. Ce qui est important, c'est de marquer des points."
Et cette bonne position sur le terrain, ce sont souvent les unités spéciales qui l'ont donnée aux Alouettes. Et les unités spéciales, c'est le dada de Matthews.
"C'est vrai que le travail de nos unités spéciales nous a permis de changer l'allure de certains matches, mais je ne suis pas encore tout à fait satisfait. La semaine dernière sur un botté de l'adversaire, trois de nos joueurs étaient hors-position. Nous avons de bons athlètes et s'ils exécutent ces jeux comme nous les préparons, nous aurons du succès. Mais il faut qu'ils en saisissent toute l'importance. C'est pourquoi cette semaine, j'ai divisé ces unités pour en faire des noyaux de trois joueurs. Chaque noyau est sous la responsabilité d'un entraîneur. Chaque joueur sera à sa place contre les Tiger-Cats, croyez-moi. On peut se retrouver à égalité en attaque ou en défensive, mais en un clin d'oeil, les unités spéciales peuvent changer tout le match."
Par ailleurs, même si les Alouettes ont dominé, tout particulièrement en deuxième demie face aux Blue Bombers, le quart Anthony Calvillo s'est fait frapper à plusieurs reprises et se retrouvait souvent sur le dos sous un joueur de ligne défensive quand un de ses ailiers captait ses passes.
En fait, Calvillo s'est fait frapper trop souvent cette saison, même s'il n'a été plaqué derrière sa ligne de mêlée que quatre fois.
Une des raisons est le fait que toute l'attaque des Alouettes est basée sur la passe. On remet le ballon peu souvent à Robert Edwards et les joueurs de la ligne à l'attaque sont toujours en mode défensive, sur les talons et reculent pour protéger le quart. Les autres équipes le savent et en profitent. Les gars se font tabasser.
Mais la situation pourrait changer.
"Personne n'aime se faire frapper, croyez-moi, a dit Calvillo. Mais ce n'est pas moi qui décide finalement de ce que nous allons faire. Je prends ce que l'autre équipe nous concède. Nous avons commis des erreurs depuis le début de la saison. Notre synchronisme est encore loin d'être parfait.
"Nous avons dans nos plans de match plusieurs petites passes qui remplacent les courses au sol et cela fonctionne."
Mais tous les joueurs de ligne préfèrent se retrouver en mode attaque et pour un, le joueur de centre Bryan Chiu ne s'en cache pas.
"Lors de mes cinq premières années avec les Alouettes, nous avions Mike Pringle et on appelait de 25 à 30 jeux au sol par match, a dit Chiu. Cela fait une différence pour nous. C'est nous qui frappions alors les joueurs de la ligne défensive.
"Et on le sentait bien qu'ils perdaient de la force et de l'énergie après un certain temps. Mais depuis l'arrivée de Don Matthews, notre attaque est basée sur la passe et c'est plus souvent à nous maintenant de se défendre et aux joueurs de la ligne défensive d'attaquer.
"Je sais que AC (Calvillo) s'est fait frapper souvent et nous n'en sommes pas très heureux. Nous devrons faire un meilleur travail."
Et ils devront le faire sans les services de Dave Mudge, bloqueur à droite, qui s'est déchiré un muscle pectoral lors du match de samedi à Winnipeg.
"Heureusement, il ne s'agit que d'une déchirure partielle, a dit Matthews. Sinon, il aurait fallu l'opérer. Là, il a déjà commencé sa réhabilitation et il devrait être de retour dans six semaines."
C'est Luke Fritz qui prendra sa place sur la ligne à l'attaque. Le match marquera également le retour au jeu des demis de coin Davis Sanchez et Lamont Brightful, et du plaqueur défensif Jerome Haywood.