"Nous ne voyons pas ça comme un match revanche"
Football vendredi, 18 juin 2004. 19:28 dimanche, 15 déc. 2024. 12:59
MONTREAL (PC) - Question de raviver les souvenirs de leur conquête du championnat de la LCF en novembre dernier, quelques joueurs des Eskimos d'Edmonton portaient leur bague de la coupe Grey, vendredi, à l'entraînement.
Le demi offensif Mike Pringle a toutefois affirmé qu'il faudra tout mettre cela de côté, samedi soir, lorsque ses Eskimos retrouveront les Alouettes de Montréal, cette fois à l'occasion du premier match d'une nouvelle saison régulière.
Les Alouettes tenteront alors de remporter leur match d'ouverture pour la huitième année de suite.
"Nous ne voyons pas ça comme un match revanche, a déclaré Pringle, l'ancienne vedette des Alouettes qui en est à sa deuxième saison avec les Eskimos. L'an dernier, c'était l'an dernier et ça n'a rien à voir avec cette année.
"C'est la meilleure façon d'aborder le match. Ce n'est pas une reprise de la coupe Grey. C'est un match qui compte pour cette année. C'est une saison complètement nouvelle."
Malgré tout, le demi inséré des Alouettes Jeremaine Copeland, qui estime que son équipe "a donné" la coupe Grey aux Eskimos en alignant un trop grand nombre de pénalités et d'erreurs, est heureux d'obtenir une autre chance contre les Eskimos.
"C'est bien de les affronter maintenant, tôt dans la saison, parce que notre sang est encore bouillant après cette défaite, a-t-il dit. Il y a aussi le fait que nous serons à domicile. C'est ce qui rend les choses intéressantes."
Lorsqu'Edmonton joue à Montréal, toutefois, plusieurs des membres des Eskimos se sentent comme chez eux. C'est le cas de Pringle, mais aussi du spécialiste de retours de botté Winston October, du garde Kevin Lefsrud, du plaqueur Steve Charbonneau et du coordonnateur à l'attaque Danny Maciocia.
Il y aura un autre visage familier en Mathieu Bertrand, le nouveau-centre arrière partant des Eskimos. L'ancien quart vedette du Rouge et Or de l'Université Laval sera secondé par un autre Québécois, Gilles Lézi.
Bertrand avait été repêché par les Alouettes l'an dernier, mais il avait quitté le camp d'entraînement de la formation montréalaise après quelques jours dans le but de retourner à l'université. Il a été libéré après la saison et il a conclu une entente avec les Eskimos, qui l'ont transformé en centre-arrière.
"C'est du jeu plus robuste, c'est certain, mais c'est bien comme ça, c'est nouveau et j'aime ça", a déclaré Bertrand.
De son côté, Pringle amorcera la saison à 833 verges du record de tous les temps de 16 116 verges de gains au sol, qui appartient à George Reed. S'il demeure en santé, il pourrait battre cette marque d'ici la mi-saison.
"Le record de M. Reed n'est pas parmi mes préoccupations, a dit Pringle. Ce ne l'était pas par le passé et ce ne le sera pas maintenant, sinon ce serait une énorme distraction."
Quant aux Alouettes, plusieurs observateurs leur prédisent une saison un peu moins fructueuse étant donné le départ de quelques vétérans. Le directeur général Jim Popp a toutefois le don de trouver des remplaçants de talent, année après année.
"Je suis excité quand je vois aller mon équipe, a affirmé l'entraîneur Don Matthews. Elle a été bâtie en fonction de la vitesse.
"Nous avons beaucoup de vitesse en défensive et la taille de nos receveurs est remarquable."
Le demi offensif Mike Pringle a toutefois affirmé qu'il faudra tout mettre cela de côté, samedi soir, lorsque ses Eskimos retrouveront les Alouettes de Montréal, cette fois à l'occasion du premier match d'une nouvelle saison régulière.
Les Alouettes tenteront alors de remporter leur match d'ouverture pour la huitième année de suite.
"Nous ne voyons pas ça comme un match revanche, a déclaré Pringle, l'ancienne vedette des Alouettes qui en est à sa deuxième saison avec les Eskimos. L'an dernier, c'était l'an dernier et ça n'a rien à voir avec cette année.
"C'est la meilleure façon d'aborder le match. Ce n'est pas une reprise de la coupe Grey. C'est un match qui compte pour cette année. C'est une saison complètement nouvelle."
Malgré tout, le demi inséré des Alouettes Jeremaine Copeland, qui estime que son équipe "a donné" la coupe Grey aux Eskimos en alignant un trop grand nombre de pénalités et d'erreurs, est heureux d'obtenir une autre chance contre les Eskimos.
"C'est bien de les affronter maintenant, tôt dans la saison, parce que notre sang est encore bouillant après cette défaite, a-t-il dit. Il y a aussi le fait que nous serons à domicile. C'est ce qui rend les choses intéressantes."
Lorsqu'Edmonton joue à Montréal, toutefois, plusieurs des membres des Eskimos se sentent comme chez eux. C'est le cas de Pringle, mais aussi du spécialiste de retours de botté Winston October, du garde Kevin Lefsrud, du plaqueur Steve Charbonneau et du coordonnateur à l'attaque Danny Maciocia.
Il y aura un autre visage familier en Mathieu Bertrand, le nouveau-centre arrière partant des Eskimos. L'ancien quart vedette du Rouge et Or de l'Université Laval sera secondé par un autre Québécois, Gilles Lézi.
Bertrand avait été repêché par les Alouettes l'an dernier, mais il avait quitté le camp d'entraînement de la formation montréalaise après quelques jours dans le but de retourner à l'université. Il a été libéré après la saison et il a conclu une entente avec les Eskimos, qui l'ont transformé en centre-arrière.
"C'est du jeu plus robuste, c'est certain, mais c'est bien comme ça, c'est nouveau et j'aime ça", a déclaré Bertrand.
De son côté, Pringle amorcera la saison à 833 verges du record de tous les temps de 16 116 verges de gains au sol, qui appartient à George Reed. S'il demeure en santé, il pourrait battre cette marque d'ici la mi-saison.
"Le record de M. Reed n'est pas parmi mes préoccupations, a dit Pringle. Ce ne l'était pas par le passé et ce ne le sera pas maintenant, sinon ce serait une énorme distraction."
Quant aux Alouettes, plusieurs observateurs leur prédisent une saison un peu moins fructueuse étant donné le départ de quelques vétérans. Le directeur général Jim Popp a toutefois le don de trouver des remplaçants de talent, année après année.
"Je suis excité quand je vois aller mon équipe, a affirmé l'entraîneur Don Matthews. Elle a été bâtie en fonction de la vitesse.
"Nous avons beaucoup de vitesse en défensive et la taille de nos receveurs est remarquable."