Packers et Falcons ont su se relever
Football samedi, 27 nov. 2010. 17:07 dimanche, 15 déc. 2024. 05:39
ATLANTA - Pour Roddy White, la question est simple, et la réponse l'est donc tout autant.
Après avoir perdu des quarts emblématiques de leurs équipes, comment les Falcons d'Atlanta et les Packers de Green Bay ont-ils évité une phase de transition plus difficile? La réponse se trouve en regardant les quarts qui ont succédé à Michael Vick et Brett Favre.
"La formule est simple, a dit White. Quand vous trouvez un bon quart, vous gagnez. Il y a tellement d'emphases sur les quarts dans cette ligue-là. Il vous en faut un bon."
Les Falcons (8-2) accueilleront dimanche les Packers (7-3), dans un duel de clubs à citer en exemples pour comment réagir à un changement majeur au poste le plus en vue sur le terrain.
Chez les Packers, on a fait en sorte qu'Aaron Rodgers soit prêt à prendre la relève dès qu'on en a eu assez des valses-hésitations de Favre quant à sa retraite. Du côté des Falcons, on a repêché Matt Ryan dès qu'on en a eu la chance, après la condamnation de Michael Vick pour son implication dans des combats de chiens. Des quarts de tout premier niveau étaient remplacés par d'autres qui, finalement, s'avèrent tout aussi importants pour leurs équipes.
"Quand vous pouvez compter sur un gars avec les habiletés de Matt, la transition va se faire en douceur, a dit l'ailier Brian Finneran des Falcons, qui a vu toutes sortes de tentatives de relancer le club, en 10 ans avec l'équipe. Même chose pour Aaron Rodgers. C'est un gars qui est calme et méthodique dans la pochette protectrice, qui va toujours trouver le moyen d'aider son équipe."
Bien sûr, le football n'est pas l'affaire d'un seul homme. En plus de repêcher Ryan, les Falcons ont embauché Michael Turner, ont acquis Tony Gonzalez par transaction et ont accordé un contrat à long terme à White. Ils ont fourni des outils à leur quart, mais ont aussi mis l'accent sur la défense lors des deux derniers repêchages, en plus d'aller chercher le demi de coin Dunta Robinson.
À Green Bay, Rodgers se préparait depuis trois ans à obtenir sa place au soleil. Les Packers n'ont pas du tout regretté la décision de lui faire confiance, même quand Favre est revenu au jeu - d'abord à New York, puis avec un de leurs rivaux de toujours, les Vikings du Minnesota.
"C'est avant tout une question de garder le cap, a dit l'entraîneur des Packers, Mike McCarthy. Nous avons une organisation d'une stabilité remarquable. Nous avons les ressources et le support pour prendre les décisions difficiles. Aaron Rodgers est un jeune homme de qualité, aussi bien au niveau personnel que sur le terrain. Il a fait tout ce que nous attendions de lui, et plus encore."
Les Packers ont offert un rendement de 6-10 lors de la première saison de Rodgers comme quart partant. Ils ont toutefois amené leur fiche à 11-5 en 2009, accédant aux matches éliminatoires. Cette saison, ils partagent le premier rang de la section Nord de la Nationale avec les Bears de Chicago, grâce à une série de quatre victoires.
S'il y avait un seul doute qu'on ne s'ennuie pas de l'ancien quart, Rodgers a rendu bien concrète l'arrivée d'un temps nouveau, dimanche dernier au Minnesota: il a totalisé 301 verges dont quatre passes de touché, menant les siens à un gain de 31-3 contre Favre et les Vikings.
Après avoir perdu des quarts emblématiques de leurs équipes, comment les Falcons d'Atlanta et les Packers de Green Bay ont-ils évité une phase de transition plus difficile? La réponse se trouve en regardant les quarts qui ont succédé à Michael Vick et Brett Favre.
"La formule est simple, a dit White. Quand vous trouvez un bon quart, vous gagnez. Il y a tellement d'emphases sur les quarts dans cette ligue-là. Il vous en faut un bon."
Les Falcons (8-2) accueilleront dimanche les Packers (7-3), dans un duel de clubs à citer en exemples pour comment réagir à un changement majeur au poste le plus en vue sur le terrain.
Chez les Packers, on a fait en sorte qu'Aaron Rodgers soit prêt à prendre la relève dès qu'on en a eu assez des valses-hésitations de Favre quant à sa retraite. Du côté des Falcons, on a repêché Matt Ryan dès qu'on en a eu la chance, après la condamnation de Michael Vick pour son implication dans des combats de chiens. Des quarts de tout premier niveau étaient remplacés par d'autres qui, finalement, s'avèrent tout aussi importants pour leurs équipes.
"Quand vous pouvez compter sur un gars avec les habiletés de Matt, la transition va se faire en douceur, a dit l'ailier Brian Finneran des Falcons, qui a vu toutes sortes de tentatives de relancer le club, en 10 ans avec l'équipe. Même chose pour Aaron Rodgers. C'est un gars qui est calme et méthodique dans la pochette protectrice, qui va toujours trouver le moyen d'aider son équipe."
Bien sûr, le football n'est pas l'affaire d'un seul homme. En plus de repêcher Ryan, les Falcons ont embauché Michael Turner, ont acquis Tony Gonzalez par transaction et ont accordé un contrat à long terme à White. Ils ont fourni des outils à leur quart, mais ont aussi mis l'accent sur la défense lors des deux derniers repêchages, en plus d'aller chercher le demi de coin Dunta Robinson.
À Green Bay, Rodgers se préparait depuis trois ans à obtenir sa place au soleil. Les Packers n'ont pas du tout regretté la décision de lui faire confiance, même quand Favre est revenu au jeu - d'abord à New York, puis avec un de leurs rivaux de toujours, les Vikings du Minnesota.
"C'est avant tout une question de garder le cap, a dit l'entraîneur des Packers, Mike McCarthy. Nous avons une organisation d'une stabilité remarquable. Nous avons les ressources et le support pour prendre les décisions difficiles. Aaron Rodgers est un jeune homme de qualité, aussi bien au niveau personnel que sur le terrain. Il a fait tout ce que nous attendions de lui, et plus encore."
Les Packers ont offert un rendement de 6-10 lors de la première saison de Rodgers comme quart partant. Ils ont toutefois amené leur fiche à 11-5 en 2009, accédant aux matches éliminatoires. Cette saison, ils partagent le premier rang de la section Nord de la Nationale avec les Bears de Chicago, grâce à une série de quatre victoires.
S'il y avait un seul doute qu'on ne s'ennuie pas de l'ancien quart, Rodgers a rendu bien concrète l'arrivée d'un temps nouveau, dimanche dernier au Minnesota: il a totalisé 301 verges dont quatre passes de touché, menant les siens à un gain de 31-3 contre Favre et les Vikings.