Si les Alouettes comptent plusieurs blessés dans leur camp, la situation est peut-être pire pour les Argonauts. Le premier rang de la section Est sera à l'enjeu dimanche et Toronto sera privé de trois joueurs clés en attaque. Les hommes de Marc Trestman n'auront donc aucune excuse s'ils échappent la victoire.

Ricky Ray n'est toujours pas remis d'une blessure à un genou, qu'il a subie le 23 septembre à Montréal. Jarious Jackson sera le quart partant des Argonauts. Après avoir été taillé en pièces par le quart réserviste de Winnipeg, Joey Elliot, Montréal serait mieux de ne pas sous-estimer le vétéran de huit saisons.

« Je suis de plus confortable, a avoué le quart des Argonauts. Nous devons sauter sur le terrain et exécuter ce que nous devons faire et tout va rentrer dans l'ordre.»

« Premièrement, Jackson est un quart-arrière d'expérience, a dit Marc-Olivier Brouillette. Ça fait plusieurs années qu'il est dans la Ligue et il a acquis beaucoup d'expérience de jeu.»

Les Argonauts seront également privés des services du demi à l'attaque partant, Chad Kackert, et du receveur, Dontrelle Inman. Ces absences devraient donner un avantage aux Alouettes. Toutefois, depuis le début de la saison, la défense montréalaise a prouvé qu'elle ne peut rien tenir pour acquis.

« C'est un match de la plus haute importance pour les deux équipes, a expliqué Kyries Hebert. Les Argonauts ne vont pas nous rendre la tâche facile. Ils veulent gagner autant que nous et ils ont l'avantage d'évoluer à domicile.»

En attaque le demi-inséré, Jamel Richardson, ne pourrait pas choisir un meilleur moment afin de sortir de sa torpeur, lui qui n'a toujours pas amassé 100 verges en un match cette saison.

« Jamel demeure un élément important de notre attaque et cette semaine ne fera pas exception, » a soutenu le quart des Alouettes, Anthony Calvillo.

Si les Alouettes parviennent à augmenter leur avance sur Toronto en tête de la section Est à quatre points, ils devront le faire sans les services du retourneur de botté, Trent Guy qui sera absent en raison d'une commotion cérébrale.

D'après un reportage de Didier Orméjuste