Proulx et Boulay : deux amis, un poste
Football lundi, 8 juin 2009. 10:30 vendredi, 13 déc. 2024. 20:58
Étienne Boulay et Matthieu Proulx sont de bons amis, mais ils doivent se battre pour le même poste au camp des Alouettes. Peu importe qui aura la faveur des entraîneurs, les deux hommes assurent que leur relation amicale demeurera la même.
Il y a un an, Proulx devait entreprendre la saison à la position de maraudeur, mais une blessure en match préparatoire l'avait forcé à rater les quatre premiers matchs. Il a finalement été limité à cinq départs en saison régulière.
"Physiquement, je me sens vraiment prêt, je me sens en forme et surtout, je me sens en santé", lance un Proulx heureux et soulagé.
Il y a un an, Boulay prenait part au camp des Jets de New York. Lorsqu'il est revenu à Montréal, il a été victime d'une blessure à une cheville et n'a effectué que trois départs comme maraudeur.
"Je suis revenu à la mi-saison, l'équipe était faite et elle était dirigée par de nouveaux entraîneurs, résume Boulay. Je n'étais pas passé à travers tout ce que les gars avaient enduré pour arriver où ils étaient. Ça me mettait peut-être un peu en arrière de tout le monde."
Pour une deuxième année de suite, Proulx et Boulay se voient chacun offrir la chance de devenir le demi de sûreté régulier des Alouettes.
Deux amis mais un seul poste disponible.
"Je ne le cacherai pas, je suis fatigué et je crois qu'Étienne aussi est fatigué de se battre avec moi à cette position-là", avoue Proulx.
"Qu'est-ce que l'avenir me réserve? J'aimerais bien vous le dire, mais je n'en ai aucune idée", lance Boulay en haussant les épaules.
"Chaque fois qu'on est en bataille un contre l'autre, on s'en parle. Ce qui se passe sur le terrain, ça reste sur le terrain. À l'extérieur, on peut rester de bons amis", assure Proulx.
"On n'a pas peur de se dire les choses comme elles sont", confirme Boulay.
"C'est sûr qu'il y a un peu de jalousie et je crois que c'est tout-à-fait normal, précise toutefois Proulx. Tu le regardes faire un beau jeu et tu te demandes automatiquement si ça vient de te faire mal. Mais ça serait comme ça avec n'importe qui d'autre."
"Je suis content pour lui quand il fait des beaux jeux. Je crois qu'il le mérite, c'est un bon joueur. Donc je suis en compétition avec un gars qui m'aide à élever mon jeu d'un cran", termine Boulay.
Lorsque les entraîneurs feront leur choix au terme du camp d'entraînement, ils voudront atteindre un objectif bien précis: celui d'avoir plus de stabilité au poste de maraudeur. L'an dernier, pas moins de quatre joueurs se sont partagés le travail et les Alouettes n'ont jamais disputé plus de six matchs de suite avec le même joueur à cette position.
Trois nouveaux venus au camp
Les Alouettes ont accueilli trois nouveaux venus lors de l'entraînement de lundi à St-Jean-sur-Richelieu.
Le receveur de passes Keith Godding, qui évoluait pour les Gaiters de Bishop's la saison dernière, n'a pas participé au premier entraînement mais il prendra part à la deuxième séance. Godding avait pris part au camp de l'an dernier avant de disputer une autre saison avec Gaiters.
Le receveur de passes Dorrell Jallol de West Virginie et le plaqueur Johnny Jackson de l'Arizona sont les deux autres.
Le plaqueur Josh Thompson, le secondeur John Mohring - dont le nom a été placé sur la liste des joueurs suspendus - et le plaqueur Jonny Jackson, qui a subi une élongation musculaire à la cuisse gauche lors de l'entraînement matinal de lundi sont seront inactifs en raison de blessures.
Deux joueurs ont été blessés. Le plaqueur Jerome Haywood a subi une blessure au cou lors du deuxième entraînement alors que le porteur de ballon Chris Jennings s'est blessé à une cuisse.
Par ailleurs, le secondeur John Abbate a été libéré en raison d'une blessure.
Notes
Toujours pas de signes de vie de Jamel Richardson, Mike Imoh, Reggie Hunt et Stanford Samuels au deuxième jour du camp des Alouettes. Le receveur SJ Green profite de l'absence de Richardson pour s'entraîner avec la première unité, tout comme Brian Bratton.
Jerald Brown s'entraîne comme demi défensif du côté court (libre en raison de l'absence de Randee Drew, blessé).
Adrian McPherson semble avoir pris une avance comme premier quart réserviste.
*D'après un reportage de David Arsenault.
Il y a un an, Proulx devait entreprendre la saison à la position de maraudeur, mais une blessure en match préparatoire l'avait forcé à rater les quatre premiers matchs. Il a finalement été limité à cinq départs en saison régulière.
"Physiquement, je me sens vraiment prêt, je me sens en forme et surtout, je me sens en santé", lance un Proulx heureux et soulagé.
Il y a un an, Boulay prenait part au camp des Jets de New York. Lorsqu'il est revenu à Montréal, il a été victime d'une blessure à une cheville et n'a effectué que trois départs comme maraudeur.
"Je suis revenu à la mi-saison, l'équipe était faite et elle était dirigée par de nouveaux entraîneurs, résume Boulay. Je n'étais pas passé à travers tout ce que les gars avaient enduré pour arriver où ils étaient. Ça me mettait peut-être un peu en arrière de tout le monde."
Pour une deuxième année de suite, Proulx et Boulay se voient chacun offrir la chance de devenir le demi de sûreté régulier des Alouettes.
Deux amis mais un seul poste disponible.
"Je ne le cacherai pas, je suis fatigué et je crois qu'Étienne aussi est fatigué de se battre avec moi à cette position-là", avoue Proulx.
"Qu'est-ce que l'avenir me réserve? J'aimerais bien vous le dire, mais je n'en ai aucune idée", lance Boulay en haussant les épaules.
"Chaque fois qu'on est en bataille un contre l'autre, on s'en parle. Ce qui se passe sur le terrain, ça reste sur le terrain. À l'extérieur, on peut rester de bons amis", assure Proulx.
"On n'a pas peur de se dire les choses comme elles sont", confirme Boulay.
"C'est sûr qu'il y a un peu de jalousie et je crois que c'est tout-à-fait normal, précise toutefois Proulx. Tu le regardes faire un beau jeu et tu te demandes automatiquement si ça vient de te faire mal. Mais ça serait comme ça avec n'importe qui d'autre."
"Je suis content pour lui quand il fait des beaux jeux. Je crois qu'il le mérite, c'est un bon joueur. Donc je suis en compétition avec un gars qui m'aide à élever mon jeu d'un cran", termine Boulay.
Lorsque les entraîneurs feront leur choix au terme du camp d'entraînement, ils voudront atteindre un objectif bien précis: celui d'avoir plus de stabilité au poste de maraudeur. L'an dernier, pas moins de quatre joueurs se sont partagés le travail et les Alouettes n'ont jamais disputé plus de six matchs de suite avec le même joueur à cette position.
Trois nouveaux venus au camp
Les Alouettes ont accueilli trois nouveaux venus lors de l'entraînement de lundi à St-Jean-sur-Richelieu.
Le receveur de passes Keith Godding, qui évoluait pour les Gaiters de Bishop's la saison dernière, n'a pas participé au premier entraînement mais il prendra part à la deuxième séance. Godding avait pris part au camp de l'an dernier avant de disputer une autre saison avec Gaiters.
Le receveur de passes Dorrell Jallol de West Virginie et le plaqueur Johnny Jackson de l'Arizona sont les deux autres.
Le plaqueur Josh Thompson, le secondeur John Mohring - dont le nom a été placé sur la liste des joueurs suspendus - et le plaqueur Jonny Jackson, qui a subi une élongation musculaire à la cuisse gauche lors de l'entraînement matinal de lundi sont seront inactifs en raison de blessures.
Deux joueurs ont été blessés. Le plaqueur Jerome Haywood a subi une blessure au cou lors du deuxième entraînement alors que le porteur de ballon Chris Jennings s'est blessé à une cuisse.
Par ailleurs, le secondeur John Abbate a été libéré en raison d'une blessure.
Notes
Toujours pas de signes de vie de Jamel Richardson, Mike Imoh, Reggie Hunt et Stanford Samuels au deuxième jour du camp des Alouettes. Le receveur SJ Green profite de l'absence de Richardson pour s'entraîner avec la première unité, tout comme Brian Bratton.
Jerald Brown s'entraîne comme demi défensif du côté court (libre en raison de l'absence de Randee Drew, blessé).
Adrian McPherson semble avoir pris une avance comme premier quart réserviste.
*D'après un reportage de David Arsenault.