Dave Stala ne ressemble plus du tout au receveur de passes qui a récolté 1000 verges il y a deux ans. Samedi, à Toronto, il a échappé trois passes faciles, "une situation inacceptable" selon son patron, Jim Popp.

Stala a été le dernier joueur à quitter le terrain d'entraînement, lundi midi. Pendant de longues minutes, il s'est appliqué à capter des ballons. Beaucoup de ballons.

"Il peut toujours mettre ça sur le dos de la malchance, mais il n'y a pas d'excuse pour une telle performance", a rappelé Popp.

Un match ne fait pas une saison. Du moins, souhaitons-le à Stala, car il ressemble encore au receveur de passes décevant qu'on a vu l'an dernier. Ralenti par des blessures, il avait récolté moins de 500 verges après avoir atteint le plateau des 1000 la saison précédente.

Cette année, Stala dit que c'est un manque de concentration et l'apprentissage d'un nouveau système de jeu qui sont à l'origine de ses problèmes.

"La dernière année a été difficile, mais j'ai l'intention de redevenir le joueur que j'étais en 2005. En espérant que je pourrai me mettre en marche bientôt", a-t-il déclaré.

Stala a bon espoir que tout se replacera lors du prochain match préparatoire des Alouettes, dans une dizaine de jours. Il se croit même en mesure de gagner plus de 1000 verges cette saison.

"Je sais ce que je suis capable de faire. J'avais un mauvais match dans le système, mais je crois être en mesure de reprendre du poil de la bête et faire les gros jeux."

Jim Popp, lui, demeure à l'écoute de son receveur et il lui accorde sa pleine confiance.

"Il va s'en sortir", assure-t-il.

Des blessés

Le camp d'entraînement n'est vieux que d'une semaine mais déjà, une dizaine de joueurs sont incommodés par des blessures.

Les maraudeurs québécois Matthieu Proulx et Étienne Boulay ont subi des élongation musculaires, lundi matin. Ils assurent que leurs blessures ne sont pas sérieuses et ils s'attendent à être de retour sur le terrain prochainement.

"Le fait que nous ayons eu une rencontre préparatoire aussi tôt dans le camp d'entrainement, c'est sur que ça n'aide du coté des blessures, admet Boulay. En plus, nous pratiquons de manière très physique, en équipement complet, à tous les jours. On cogne, on cours partout, on travaille très fort. Dans ma situation, il n'y a vraiment rien d'inquiétant. D'ici demain matin, je devrais être sur le terrain. Ca fait partie du football."