Ravens-Steelers : une intense rivalité
Football samedi, 4 déc. 2010. 18:30 mercredi, 11 déc. 2024. 21:46
BALTIMORE - Haineux. Violent. Controversé.
Ces mots sont souvent utilisés pour décrire l'intense rivalité entre les Ravens de Baltimore et les Steelers de Pittsburgh, deux équipes de la section Nord de l'Association américaine représentant de villes de cols bleus qui pratiquent le même type de football. Mais ce qui se passe avant la rencontre est parfois aussi divertissant que le match en soi.
Les échanges verbaux entre les joueurs des deux équipes sont parfois plus intéressants que les matchs eux-mêmes. Jadis, Shannon Sharpe, Hines Ward, Tony Siragusa et Joey Porter lançaient des insultes aux joueurs et aux partisans de l'équipe adverse, sans se soucier de la possibilité que leurs commentaires controversés puissent se retrouver sur le babillard de l'autre vestiaire.
Comme à l'habitude, il y aura beaucoup de choses à l'enjeu lorsque les Steelers (8-3) croiseront le fer avec les Ravens (8-3) dimanche soir. Le vainqueur s'emparera du premier rang de la section, et s'approchera un peu plus du laissez-passer pour la première semaine éliminatoire de la NFL.
Mais à la surprise générale, et malheureusement pour certains, les déclarations ont été plutôt sobres cette fois-ci.
Interrogé à savoir s'il détestait les Ravens, le quart des Steelers Ben Roethlisberger a répliqué: "Je ne déteste personne. C'est un mot vraiment dur."
Questionné au sujet des motifs qui expliquent sa fiche de 7-2 en carrière contre les Ravens à titre de quart partant, Roethlisberger a rétorqué: "Je n'ai aucune idée. La chance?"
Le demi offensif des Ravens Ray Rice a dû répondre à une question sur l'origine de la rivalité entre les deux équipes, à savoir si elle était basée sur le respect ou la haine. Il a commencé à parler avant même que la question ne soit complétée.
"Je ne veux pas te couper la parole, mais j'ai appris du leader de mon équipe - c'est Ray Lewis - que le pouvoir du respect provient d'une attitude qui n'est jamais irrespectueuse, a confié Rice. C'est l'une des premières règles à suivre lorsqu'on joue contre les Steelers de Pittsburgh. Nous les respectons. C'est de là que provient la rivalité."
Le respect? Vraiment?
"Chaque équipe connaît bien l'autre, et je crois que si nous tombons dans tout ceci (les déclarations) c'est parce qu'il y a un respect réciproque des deux côtés, a dit Lewis. Nous les respectons, parce que nous savons quel type de match ils vont nous offrir, et à l'inverse ils nous respectent parce qu'ils savent ce qui les attend de notre part. Nous voici donc une fois de plus, avec une de ces batailles traditionnelles où tout est à l'enjeu."
Même Ward n'avait pas vraiment de choses à dire, sauf une plainte qu'il a formulée envers l'entraîneur-chef des Ravens John Harbaugh, qui ne lui aurait pas serré la main franchement et ne l'aurait pas regardé dans les yeux lorsque les deux hommes se sont croisés à l'aube du match entre les deux équipes en octobre.
Harbaugh l'a trouvée bien drôle, déclarant: "J'ignorais qu'il existait une échelle pour mesurer les poignées de main d'avant-match. C'est bon à savoir. Il y a une échelle, une unité de mesure... Je considère cela comme une critique constructive. C'est une belle opportunité d'améliorer mon décorum d'avant-match, et ma courtoisie avec les joueurs."
Cela ne signifie pas pour autant que les insultes, et peut-être les casques protecteurs, ne seront pas lancés une fois que les deux équipes se retrouveront sur le terrain. Le caractère physique des deux équipes est l'un des motifs pour lesquels cette rivalité est si attrayante _ ce n'est pas tant les longues passes et les gros jeux que la difficulté d'avancer d'une verge à la fois.
"J'ai déjà participé aux coups de gueule et aux déclarations choc. Je n'ai jamais effectué de plaqué illégal, a ajouté Rice. Je parle avec mes épaulettes. Des échanges verbaux ne feront jamais mal à l'adversaire. Mais je n'ai jamais tenté de frapper quelqu'un au niveau des genoux ou de blesser quelqu'un pris sous une empilade. Non, je n'ai jamais participé à cela, et je ne veux vraiment pas commencer à le faire."
Lors du premier match entre les deux équipes cette saison, les Ravens avaient dû se débrouiller sans les services du demi de sûreté Ed Reed, qui séjournait sur la liste des blessés en raison d'une opération à une hanche subie durant la saison morte. Reed a effectué son retour au jeu le 24 octobre, et compte quatre interceptions en cinq matchs.
"Maintenant que tout le monde peut compter sur tout le monde, a lancé Lewis, observons comment le match se déroulera."
Les Ravens tenteront de remporter un neuvième match à domicile d'affilée - ce qui serait un record d'équipe. Après tout, les Steelers n'ont vaincu les Ravens à Baltimore qu'une seule fois depuis 2002.
"Nous partisans vont être hors de contrôle, a mentionné Lewis. Ce sera l'un de ces matchs auxquels vous devez participer, auxquels vous voulez participer. Lorsque votre héritage sera laissé, vous vous souviendrez des matchs comme celui-ci."
Ces mots sont souvent utilisés pour décrire l'intense rivalité entre les Ravens de Baltimore et les Steelers de Pittsburgh, deux équipes de la section Nord de l'Association américaine représentant de villes de cols bleus qui pratiquent le même type de football. Mais ce qui se passe avant la rencontre est parfois aussi divertissant que le match en soi.
Les échanges verbaux entre les joueurs des deux équipes sont parfois plus intéressants que les matchs eux-mêmes. Jadis, Shannon Sharpe, Hines Ward, Tony Siragusa et Joey Porter lançaient des insultes aux joueurs et aux partisans de l'équipe adverse, sans se soucier de la possibilité que leurs commentaires controversés puissent se retrouver sur le babillard de l'autre vestiaire.
Comme à l'habitude, il y aura beaucoup de choses à l'enjeu lorsque les Steelers (8-3) croiseront le fer avec les Ravens (8-3) dimanche soir. Le vainqueur s'emparera du premier rang de la section, et s'approchera un peu plus du laissez-passer pour la première semaine éliminatoire de la NFL.
Mais à la surprise générale, et malheureusement pour certains, les déclarations ont été plutôt sobres cette fois-ci.
Interrogé à savoir s'il détestait les Ravens, le quart des Steelers Ben Roethlisberger a répliqué: "Je ne déteste personne. C'est un mot vraiment dur."
Questionné au sujet des motifs qui expliquent sa fiche de 7-2 en carrière contre les Ravens à titre de quart partant, Roethlisberger a rétorqué: "Je n'ai aucune idée. La chance?"
Le demi offensif des Ravens Ray Rice a dû répondre à une question sur l'origine de la rivalité entre les deux équipes, à savoir si elle était basée sur le respect ou la haine. Il a commencé à parler avant même que la question ne soit complétée.
"Je ne veux pas te couper la parole, mais j'ai appris du leader de mon équipe - c'est Ray Lewis - que le pouvoir du respect provient d'une attitude qui n'est jamais irrespectueuse, a confié Rice. C'est l'une des premières règles à suivre lorsqu'on joue contre les Steelers de Pittsburgh. Nous les respectons. C'est de là que provient la rivalité."
Le respect? Vraiment?
"Chaque équipe connaît bien l'autre, et je crois que si nous tombons dans tout ceci (les déclarations) c'est parce qu'il y a un respect réciproque des deux côtés, a dit Lewis. Nous les respectons, parce que nous savons quel type de match ils vont nous offrir, et à l'inverse ils nous respectent parce qu'ils savent ce qui les attend de notre part. Nous voici donc une fois de plus, avec une de ces batailles traditionnelles où tout est à l'enjeu."
Même Ward n'avait pas vraiment de choses à dire, sauf une plainte qu'il a formulée envers l'entraîneur-chef des Ravens John Harbaugh, qui ne lui aurait pas serré la main franchement et ne l'aurait pas regardé dans les yeux lorsque les deux hommes se sont croisés à l'aube du match entre les deux équipes en octobre.
Harbaugh l'a trouvée bien drôle, déclarant: "J'ignorais qu'il existait une échelle pour mesurer les poignées de main d'avant-match. C'est bon à savoir. Il y a une échelle, une unité de mesure... Je considère cela comme une critique constructive. C'est une belle opportunité d'améliorer mon décorum d'avant-match, et ma courtoisie avec les joueurs."
Cela ne signifie pas pour autant que les insultes, et peut-être les casques protecteurs, ne seront pas lancés une fois que les deux équipes se retrouveront sur le terrain. Le caractère physique des deux équipes est l'un des motifs pour lesquels cette rivalité est si attrayante _ ce n'est pas tant les longues passes et les gros jeux que la difficulté d'avancer d'une verge à la fois.
"J'ai déjà participé aux coups de gueule et aux déclarations choc. Je n'ai jamais effectué de plaqué illégal, a ajouté Rice. Je parle avec mes épaulettes. Des échanges verbaux ne feront jamais mal à l'adversaire. Mais je n'ai jamais tenté de frapper quelqu'un au niveau des genoux ou de blesser quelqu'un pris sous une empilade. Non, je n'ai jamais participé à cela, et je ne veux vraiment pas commencer à le faire."
Lors du premier match entre les deux équipes cette saison, les Ravens avaient dû se débrouiller sans les services du demi de sûreté Ed Reed, qui séjournait sur la liste des blessés en raison d'une opération à une hanche subie durant la saison morte. Reed a effectué son retour au jeu le 24 octobre, et compte quatre interceptions en cinq matchs.
"Maintenant que tout le monde peut compter sur tout le monde, a lancé Lewis, observons comment le match se déroulera."
Les Ravens tenteront de remporter un neuvième match à domicile d'affilée - ce qui serait un record d'équipe. Après tout, les Steelers n'ont vaincu les Ravens à Baltimore qu'une seule fois depuis 2002.
"Nous partisans vont être hors de contrôle, a mentionné Lewis. Ce sera l'un de ces matchs auxquels vous devez participer, auxquels vous voulez participer. Lorsque votre héritage sera laissé, vous vous souviendrez des matchs comme celui-ci."