Ravens Steelers : une rivalité féroce
Football samedi, 2 oct. 2010. 18:23 jeudi, 12 déc. 2024. 02:42
PITTSBURGH - La rivalité Ravens de Baltimore-Steelers de Pittsburgh est relativement récente, si on tient compte de sa naissance en 1996. Mais les souvenirs engendrés par ce choc des titans tendent à prouver le contraire, particulièrement pour ceux qui ont participé à ces affrontements serrés et intenses, encaissant une multitude de plaqués sévères et subissant des défaites crève-coeur.
Les Ravens ont ridiculisé Paxico Burress en le traitant de "Plexiglas". Joey Porter a assommé Todd Heap à l'aide d'un plaqué sournois. Troy Polamalu a déjoué la moitié des joueurs des Ravens sur le terrain avant de ramener le ballon jusque dans leur zone des buts pour procurer aux Steelers leur laissez-passer pour le Super Bowl. Les Ravens auraient même mis un prix sur la tête de la petite peste Hines Ward. Sans compter les centaines de déclarations choc. Et Ray Lewis qui met un terme à la saison recrue de Rashard Mendenhall en effectuant un plaqué qui a été entendu jusqu'au dernier balcon du Heinz Field.
Choisissez l'adjectif qui vous plaît: dégoûtant, mesquin, sournois _ ils s'appliquent tous. Il faut s'excuser auprès des autres rivalités de cette ligue, dont celles entre les Packers de Green Bay et les Bears de Chicago, les Cowboys de Dallas et les Redskins de Washington, et les Giants de New York et les Eagles de Philadelphie, mais selon Mike Tomlin, l'entraîneur-chef des Steelers, il s'agit de la plus féroce rivalité dans la NFL.
Tous les matchs se jouent de la même façon, avec des pointages serrés et du jeu très physique. Les deux formations demeurent toujours fidèles à leur plan de match, qui consiste à présenter une défensive sans faille et une offensive axée sur le jeu au sol.
Il est trop tôt pour dire que c'est une match sans lendemain dans la section Nord de l'Association américaine, mais l'affrontement Ravens-Steelers présenté au Heinz Field dimanche sera probablement l'un des meilleurs de ce premier week-end du mois d'octobre.
"Il n'y a rien de mieux, a confié Lewis, le secondeur des Ravens et ennemi juré des Steelers. Il n'y a rien de mieux que lorsqu'ils viennent ici (à Baltimore) et que nous allons là-bas (Pittsburgh). Nous savons ce qui nous attend, et aucune équipe ne fera de cadeau à l'autre."
Les Steelers respectent les Ravens parce qu'ils jouent de manière semblable; les Ravens respectent les Steelers parce qu'il n'y a jamais de match facile contre eux. La personnalité des Ravens se réflète dans l'acharnement de Lewis, et celle des Steelers dans la mesquinerie de James Harrison.
"Je déteste les Ravens plus que quiconque, a déclaré Harrison. Je déteste perdre, mais contre eux c'est encore pire."
Les Steelers (3-0) offrent des performances surprenantes jusqu'ici cette saison, en dépit de la suspension de quatre matchs imposée à leur quart partant Ben Roethlisberger. Seuls les Ravens peuvent les empêcher de demeurer invaincus après quatre semaines, et pourraient même semer le doute dans leur tête advenant une victoire.
Les Ravens (2-1), au contraire, risquent de glisser à deux matchs des meneurs de leur section _ les Steelers _ après un seul mois d'activités. Et la situation risque de dégénérer avec le retour au jeu de leur plus talentueux quart-arrière, la semaine prochaine.
Les Ravens ont ridiculisé Paxico Burress en le traitant de "Plexiglas". Joey Porter a assommé Todd Heap à l'aide d'un plaqué sournois. Troy Polamalu a déjoué la moitié des joueurs des Ravens sur le terrain avant de ramener le ballon jusque dans leur zone des buts pour procurer aux Steelers leur laissez-passer pour le Super Bowl. Les Ravens auraient même mis un prix sur la tête de la petite peste Hines Ward. Sans compter les centaines de déclarations choc. Et Ray Lewis qui met un terme à la saison recrue de Rashard Mendenhall en effectuant un plaqué qui a été entendu jusqu'au dernier balcon du Heinz Field.
Choisissez l'adjectif qui vous plaît: dégoûtant, mesquin, sournois _ ils s'appliquent tous. Il faut s'excuser auprès des autres rivalités de cette ligue, dont celles entre les Packers de Green Bay et les Bears de Chicago, les Cowboys de Dallas et les Redskins de Washington, et les Giants de New York et les Eagles de Philadelphie, mais selon Mike Tomlin, l'entraîneur-chef des Steelers, il s'agit de la plus féroce rivalité dans la NFL.
Tous les matchs se jouent de la même façon, avec des pointages serrés et du jeu très physique. Les deux formations demeurent toujours fidèles à leur plan de match, qui consiste à présenter une défensive sans faille et une offensive axée sur le jeu au sol.
Il est trop tôt pour dire que c'est une match sans lendemain dans la section Nord de l'Association américaine, mais l'affrontement Ravens-Steelers présenté au Heinz Field dimanche sera probablement l'un des meilleurs de ce premier week-end du mois d'octobre.
"Il n'y a rien de mieux, a confié Lewis, le secondeur des Ravens et ennemi juré des Steelers. Il n'y a rien de mieux que lorsqu'ils viennent ici (à Baltimore) et que nous allons là-bas (Pittsburgh). Nous savons ce qui nous attend, et aucune équipe ne fera de cadeau à l'autre."
Les Steelers respectent les Ravens parce qu'ils jouent de manière semblable; les Ravens respectent les Steelers parce qu'il n'y a jamais de match facile contre eux. La personnalité des Ravens se réflète dans l'acharnement de Lewis, et celle des Steelers dans la mesquinerie de James Harrison.
"Je déteste les Ravens plus que quiconque, a déclaré Harrison. Je déteste perdre, mais contre eux c'est encore pire."
Les Steelers (3-0) offrent des performances surprenantes jusqu'ici cette saison, en dépit de la suspension de quatre matchs imposée à leur quart partant Ben Roethlisberger. Seuls les Ravens peuvent les empêcher de demeurer invaincus après quatre semaines, et pourraient même semer le doute dans leur tête advenant une victoire.
Les Ravens (2-1), au contraire, risquent de glisser à deux matchs des meneurs de leur section _ les Steelers _ après un seul mois d'activités. Et la situation risque de dégénérer avec le retour au jeu de leur plus talentueux quart-arrière, la semaine prochaine.