Tout est encore possible pour les Als
Football lundi, 7 nov. 2011. 20:21 samedi, 14 déc. 2024. 01:00
Qu'est-ce qui se passe chez les Alouettes? Une équipe pourtant si opportuniste dans le passé. Personne ne s'attendait à une telle prestation contre les Lions de la Colombie-Britannique samedi soir. Même les joueurs ne s'attendaient pas à un tel massacre.
Lorsqu'un club s'incline de la sorte, c'est extrêmement difficile de trouver des points positifs, car rien n'a fonctionné. Les changements à la ligne offensive n'ont notamment pas donné les résultats souhaités. Il serait surprenant que l'expérience Jeff Perrett à gauche et Jeraill McCuller à droite soit répétée.
La cohésion et la chimie entre Anthony Calvillo et ses receveurs de passes n'étaient également pas là pour une raison inexpliquée. Calvillo est toujours un quart-arrière de premier plan et il a connu une bonne saison, mais depuis les derniers matchs, ce n'est pas facile. Les autres équipes ont-elles découvert quelque chose? Bonne question!
Jamel Richardson a été neutralisé par Korey Banks, l'un des trois meilleurs demis défensifs de la Ligue canadienne de football, si ce n'est le meilleur. Cela explique en partie le résultat de samedi. Brandon Whitaker a aussi été éliminé de l'équation, puisque les Alouettes ont rapidement tiré de l'arrière.
Du côté de la défensive, beaucoup de plaqués ont été ratés. Il ne s'agissait pas d'un manque d'effort, mais plutôt de communication. À la porte de buts, les clubs utilisent une couverture homme à homme et il y avait quand même des receveurs de passes des Lions qui n'étaient pas couverts. Il faut cependant dire que le quart Travis Lulay et le coordonnateur offensif Jacques Chapedelaine avaient un bon plan de match. Ils ont vraiment créé la confusion dans la tertiaire des Alouettes.
Mais encore une fois, les hommes de l'entraîneur-chef Marc Trestman ont dû se battre avec le décalage horaire. Cela peut paraître simpliste, mais il s'agit d'une vérité. Cette rencontre-là aurait dû être présentée à 16 h. Les joueurs des Alouettes s'entraînent tous les jours à 11 h et doivent disputer une partie à 22 h. Le corps n'est tout simplement pas prêt. Les joueurs ont beau se coucher à minuit, mais c'est loin d'être évident. Sauf qu'ultimement, les Lions sont redoutables à domicile, comme le sont les Alouettes.
Profiter de la confusion
En demi-finale de l'Est contre les Tiger-Cats de Hamilton, les joueurs des Alouettes n'auront pas le choix de se dire que les éliminatoires sont une autre saison.
Mais d'un autre côté, ce sera difficile avec tous ces blessés en défensive. La tertiaire des Alouettes était l'une des meilleures de la LCF, mais les pertes des services de Dwight Anderson, Étienne Boulay, Jerald Brown et Mark Estelle ont plus que fait mal.
Beaucoup d'argent avait été investi, car il ne faut pas se le cacher, les Alouettes jouent dans une ligue où le jeu aérien prime. Et le directeur général Jim Popp ne peut évidemment pas dénicher des remplaçants en claquant des doigts.
Sauf que les Alouettes peuvent toujours se consoler en regardant comment les Tiger-Cats et les Blue Bombers de Winnipeg ont terminé la campagne. Ainsi, tout est encore possible. Les Tiger-Cats se cherchent et ne savent même pas qui est leur quart numéro un. Une victoire au Stade olympique raviverait le moral des troupes.
Plus important encore, les Alouettes connaissent bien les Tiger-Cats ont généralement du succès contre eux. Ils contrent bien le jeu au sol - la force des Tiger-Cats - ce qui obligera Kevin Glenn ou Quinton Porter à gagner le match. C'est pourquoi les Alouettes devraient l'emporter.
Une guerre de tranchées à prévoir à Edmonton
La demi-finale de la division Ouest qui opposera les Eskimos d'Edmonton aux Stampeders de Calgary devrait être très physique, car les deux équipes ne s'aiment naturellement pas. Après tout, ce sera la bataille de l'Alberta!
J'ai l'impression que les deux entraîneurs-chefs mélangeront le jeu au sol et celui aérien, ce qui signifie que les demis Jerome Messam et Jon Cornish verront beaucoup d'action pendant cette rencontre.
Les Stampeders ont récemment effectué un important changement de garde en changeant de quart-arrière et demi partant. Et avec le retour des nombreux blessés sur la ligne tertiaire, ils sont très difficiles à battre. Malgré tout, les Eskimos s'imposeront, puisqu'ils joueront devant leurs partisans.
*Propos recueillis par Francis Paquin
Lorsqu'un club s'incline de la sorte, c'est extrêmement difficile de trouver des points positifs, car rien n'a fonctionné. Les changements à la ligne offensive n'ont notamment pas donné les résultats souhaités. Il serait surprenant que l'expérience Jeff Perrett à gauche et Jeraill McCuller à droite soit répétée.
La cohésion et la chimie entre Anthony Calvillo et ses receveurs de passes n'étaient également pas là pour une raison inexpliquée. Calvillo est toujours un quart-arrière de premier plan et il a connu une bonne saison, mais depuis les derniers matchs, ce n'est pas facile. Les autres équipes ont-elles découvert quelque chose? Bonne question!
Jamel Richardson a été neutralisé par Korey Banks, l'un des trois meilleurs demis défensifs de la Ligue canadienne de football, si ce n'est le meilleur. Cela explique en partie le résultat de samedi. Brandon Whitaker a aussi été éliminé de l'équation, puisque les Alouettes ont rapidement tiré de l'arrière.
Du côté de la défensive, beaucoup de plaqués ont été ratés. Il ne s'agissait pas d'un manque d'effort, mais plutôt de communication. À la porte de buts, les clubs utilisent une couverture homme à homme et il y avait quand même des receveurs de passes des Lions qui n'étaient pas couverts. Il faut cependant dire que le quart Travis Lulay et le coordonnateur offensif Jacques Chapedelaine avaient un bon plan de match. Ils ont vraiment créé la confusion dans la tertiaire des Alouettes.
Mais encore une fois, les hommes de l'entraîneur-chef Marc Trestman ont dû se battre avec le décalage horaire. Cela peut paraître simpliste, mais il s'agit d'une vérité. Cette rencontre-là aurait dû être présentée à 16 h. Les joueurs des Alouettes s'entraînent tous les jours à 11 h et doivent disputer une partie à 22 h. Le corps n'est tout simplement pas prêt. Les joueurs ont beau se coucher à minuit, mais c'est loin d'être évident. Sauf qu'ultimement, les Lions sont redoutables à domicile, comme le sont les Alouettes.
Profiter de la confusion
En demi-finale de l'Est contre les Tiger-Cats de Hamilton, les joueurs des Alouettes n'auront pas le choix de se dire que les éliminatoires sont une autre saison.
Mais d'un autre côté, ce sera difficile avec tous ces blessés en défensive. La tertiaire des Alouettes était l'une des meilleures de la LCF, mais les pertes des services de Dwight Anderson, Étienne Boulay, Jerald Brown et Mark Estelle ont plus que fait mal.
Beaucoup d'argent avait été investi, car il ne faut pas se le cacher, les Alouettes jouent dans une ligue où le jeu aérien prime. Et le directeur général Jim Popp ne peut évidemment pas dénicher des remplaçants en claquant des doigts.
Sauf que les Alouettes peuvent toujours se consoler en regardant comment les Tiger-Cats et les Blue Bombers de Winnipeg ont terminé la campagne. Ainsi, tout est encore possible. Les Tiger-Cats se cherchent et ne savent même pas qui est leur quart numéro un. Une victoire au Stade olympique raviverait le moral des troupes.
Plus important encore, les Alouettes connaissent bien les Tiger-Cats ont généralement du succès contre eux. Ils contrent bien le jeu au sol - la force des Tiger-Cats - ce qui obligera Kevin Glenn ou Quinton Porter à gagner le match. C'est pourquoi les Alouettes devraient l'emporter.
Une guerre de tranchées à prévoir à Edmonton
La demi-finale de la division Ouest qui opposera les Eskimos d'Edmonton aux Stampeders de Calgary devrait être très physique, car les deux équipes ne s'aiment naturellement pas. Après tout, ce sera la bataille de l'Alberta!
J'ai l'impression que les deux entraîneurs-chefs mélangeront le jeu au sol et celui aérien, ce qui signifie que les demis Jerome Messam et Jon Cornish verront beaucoup d'action pendant cette rencontre.
Les Stampeders ont récemment effectué un important changement de garde en changeant de quart-arrière et demi partant. Et avec le retour des nombreux blessés sur la ligne tertiaire, ils sont très difficiles à battre. Malgré tout, les Eskimos s'imposeront, puisqu'ils joueront devant leurs partisans.
*Propos recueillis par Francis Paquin