Cette année, le championnat canadien de football des moins de 18 ans est présenté en sol québécois pour la première fois en cinq ans.

Huit équipes de sept provinces s'affrontent à la Coupe Canada présentée à Saint-Jean-Sur-Richelieu. Ce sont près de 400 joueurs qui vont représenter leur province respective tout en ayant un avant-goût du football universitaire.

« C'est une grande fierté de représenter le Québec, a déclaré le receveur Mathieu Blanchette. Surtout que nous sommes à St-Jean cette année. On va essayer de rapporter l’or ici. »

« C'est rodé comme un camp d'entraînement d'une équipe universitaire, analyse pour sa part l’entraîneur du Rouge et Or Glenn Constantin. C'est la première fois qu'on va voir si les joueurs vont bien répondre aux rigueurs et aux exigences du football. »

Danny Maciocia, pilote des Carabins de Montréal, apprécie aussi cette opportunité d’observer les jeunes talents.

« Il ne faut pas oublier que chaque université est représentée sur l'équipe d'entraîneurs du camp qui sont en train de travailler avec eux. Des entraîneurs-chefs ont la chance de venir les voir.

« Oui c'est une sorte d'audition, mais c'est aussi la chance pour eux de jouer devant parents et amis, d’ajouter Ronald Hilaire, de McGill. Ils peuvent nous montrer ce que leur province est capable de faire. »

Manitoba 0 - Québec #2 31

En plus de démontrer leur talent sur le terrain, c'est une belle occasion pour les jeunes et leurs parents de rencontrer les représentants des différentes universités du pays. Une opportunité autant au niveau football qu'au niveau académique.

 « C’est un premier contact, explique Constantin. Ces jeunes-là sont soit au secondaire ou sur le point d’entrer au cégep et ça va prendre quelques années avant de les suivre, mais c’est un premier contact. C’est la crème du football québécois et du football canadien. »

 « On a la chance de les connaître pour voir quel genre d’individu ou de joueurs ils sont, et pour savoir quels sont leurs intérêts et dans quel programme ils souhaitent étudier », de renchérir Maciocia.

Les universités ont elles aussi besoin de se vendre aux yeux des athlètes selon Hilaire.

« On sait que le focus pour les parents, et moi aussi en tant que parent également, c’est l’éducation. Ça nous donne une chance de parler aux parents et de leur montrer qu’on a un beau produit. »

« Ça va me donner une meilleure idée d'où je veux aller, de renchérir Blanchette. Je veux faire un bon choix pour mon futur, pas seulement pour le football, mais aussi pour mes études. »

En plus de toutes ces possibilités, 40 jeunes joueurs pourront se tailler une place sur l'équipe nationale en vue d'un match face aux Américains à l'International Bowl.