Une entente de principe dans la LCF
Football mercredi, 26 mai 2010. 21:29 jeudi, 12 déc. 2024. 03:45
TORONTO - La LCF et l'Association des joueurs ont annoncé mercredi après-midi qu'ils avaient signé une entente de principe ouvrant la porte à une nouvelle convention collective, évitant ainsi un possible lock-out.
L'entente doit toutefois être ratifiée par les joueurs et le bureau des gouverneurs de la ligue.
La convention collective actuelle prend échéance à la fin du mois de mai et les négociations entourant son renouvellement n'étaient jusqu'ici pas très positives, au point où des rumeurs d'un éventuel lock-out avaient fait surface au cours de l'hiver dernier.
Une déclaration de la LCF indique que l'entente inclut une politique antidopage, mais précise qu'aucun détail supplémentaire ne sera émis avant la signature du nouveau contrat de travail.
La ratification de cette nouvelle convention collective par les deux parties devrait se faire avant le coup d'envoi de la saison 2010, prévu le 1er juillet.
Les camps d'entraînement commencent la semaine prochaine.
Les conflits de travail sont très rares dans la LCF. Depuis des années, lorsque les deux parties ne peuvent s'entendre avant l'échéance de l'entente précédente, elles continuent d'opérer en fonction des termes de l'ancienne convention collective, jusqu'à ce qu'un nouveau contrat soit conclu.
La ligue souhaite à tout prix garder ses joueurs sur le terrain durant la saison, allant même jusqu'à offrir une bonne partie des revenus tirés de la vente de billets aux concessions.
Les négociations achoppaient sur deux points en particulier : le nombre d'heures de travail quotidiennes et la réduction du nombre de joueurs canadiens occupant des postes de partants.
En vertu de la convention collective actuelle, les équipes de la LCF doivent occuper leurs joueurs pendant quatre heures et demie chaque jour.
Cela signifie qu'ils doivent tenir des réunions d'équipe, participer à des séances d'entraînement et étudier des séquences vidéos durant cette période, ce qui représente un défi de taille pour les entraîneurs qui souhaitent peaufiner les stratégies et inculquer leur plan de match à leurs joueurs en prévision du prochain affrontement.
Des sources avaient déclaré à La Presse Canadienne l'automne dernier que la LCF aimerait que ses joueurs soient disponibles pendant au moins six heures chaque jour pour leur formation.
Un autre point litigieux concernait la proposition de la ligue pour que le nombre de joueurs canadiens partants soit revu à la baisse, passant de sept à quatre.
Ce règlement a été très controversé la saison dernière, plusieurs équipes s'arrachant les cheveux pour tenter de trouver un joueur "local" en mesure de combler la perte d'un joueur canadien blessé. Cette situation a mené à la proposition de retrait d'un joueur canadien partant au sein de chaque équipe. Ce joueur serait remplacé par un Américain.
Présentement, les clubs de la LCF doivent aligner 20 Canadiens, 19 Américains et trois quarts (canadiens ou américains) au sein de leur formation de 42 joueurs, qui doit au minimum contenir sept joueurs "locaux".
L'entente doit toutefois être ratifiée par les joueurs et le bureau des gouverneurs de la ligue.
La convention collective actuelle prend échéance à la fin du mois de mai et les négociations entourant son renouvellement n'étaient jusqu'ici pas très positives, au point où des rumeurs d'un éventuel lock-out avaient fait surface au cours de l'hiver dernier.
Une déclaration de la LCF indique que l'entente inclut une politique antidopage, mais précise qu'aucun détail supplémentaire ne sera émis avant la signature du nouveau contrat de travail.
La ratification de cette nouvelle convention collective par les deux parties devrait se faire avant le coup d'envoi de la saison 2010, prévu le 1er juillet.
Les camps d'entraînement commencent la semaine prochaine.
Les conflits de travail sont très rares dans la LCF. Depuis des années, lorsque les deux parties ne peuvent s'entendre avant l'échéance de l'entente précédente, elles continuent d'opérer en fonction des termes de l'ancienne convention collective, jusqu'à ce qu'un nouveau contrat soit conclu.
La ligue souhaite à tout prix garder ses joueurs sur le terrain durant la saison, allant même jusqu'à offrir une bonne partie des revenus tirés de la vente de billets aux concessions.
Les négociations achoppaient sur deux points en particulier : le nombre d'heures de travail quotidiennes et la réduction du nombre de joueurs canadiens occupant des postes de partants.
En vertu de la convention collective actuelle, les équipes de la LCF doivent occuper leurs joueurs pendant quatre heures et demie chaque jour.
Cela signifie qu'ils doivent tenir des réunions d'équipe, participer à des séances d'entraînement et étudier des séquences vidéos durant cette période, ce qui représente un défi de taille pour les entraîneurs qui souhaitent peaufiner les stratégies et inculquer leur plan de match à leurs joueurs en prévision du prochain affrontement.
Des sources avaient déclaré à La Presse Canadienne l'automne dernier que la LCF aimerait que ses joueurs soient disponibles pendant au moins six heures chaque jour pour leur formation.
Un autre point litigieux concernait la proposition de la ligue pour que le nombre de joueurs canadiens partants soit revu à la baisse, passant de sept à quatre.
Ce règlement a été très controversé la saison dernière, plusieurs équipes s'arrachant les cheveux pour tenter de trouver un joueur "local" en mesure de combler la perte d'un joueur canadien blessé. Cette situation a mené à la proposition de retrait d'un joueur canadien partant au sein de chaque équipe. Ce joueur serait remplacé par un Américain.
Présentement, les clubs de la LCF doivent aligner 20 Canadiens, 19 Américains et trois quarts (canadiens ou américains) au sein de leur formation de 42 joueurs, qui doit au minimum contenir sept joueurs "locaux".