MONTRÉAL - Marc-Olivier Brouillette s'en est finalement tiré avec une entorse cervicale.

Le secondeur de 26 ans des Alouettes était d'ailleurs dans le vestiaire des siens pour dresser lui-même son bilan de santé, lundi au Stade olympique, au lendemain d'une scène inquiétante dont il a été le principal acteur.

« Ça va beaucoup mieux, a assuré Brouillette. Mon cou est très raide, ce qui est normal dans les circonstances. On va commencer les séances de physiothérapie (mardi) et faire travailler les muscles autour du cou. Mais je devrais être de retour à l'entraînement d'ici une à deux semaines. »

Brouillette est resté au sol pendant de longues minutes, au quatrième quart du match de dimanche, après avoir été victime de ce qu'on soupçonne être un coup salaud d'un joueur des Argonauts.

« Je ne sais pas trop comment je me suis retrouvé par terre — je sais que je me suis fait pousser, mais je ne suis pas sûr par qui, ou comment, a indiqué l'athlète montréalais. J'ai vu la reprise à la télé ce matin, il semble que je me suis fait pousser dans le dos, et je suis tombé sur le devant de mon casque. »

Les soigneurs et les médecins, qui craignaient une fracture au cou, ont pris toutes les précautions nécessaires afin de l'immobiliser avant de le transporter à l'hôpital, en compagnie de sa conjointe fort inquiète.

Au bout du compte, Brouillette n'a subi ni fracture, ni commotion cérébrale. Il ne portait même pas de collet cervical, lundi, bien qu'il était absolument impossible pour lui de tourner la tête.

« On a fait une scanographie à l'hôpital pour s'assurer qu'il n'y a pas de fracture, a-t-il expliqué. Je n'ai jamais perdu connaissance, alors la possibilité d'une commotion cérébrale a été exclue, et on a établi que c'était seulement une blessure au cou. »

La saison des Alouettes s'est terminée dimanche, à l'occasion d'une défaite de 27-20 face aux Argos en finale de la section Est.