Une finale significative pour Shea Emry
Football mercredi, 14 nov. 2012. 19:58 jeudi, 12 déc. 2024. 04:43
MONTRÉAL - Shea Emry disputera une quatrième finale de l'Est en cinq saisons avec les Alouettes de Montréal. Mais cette fois, elle signifie un peu plus.
Le secondeur de 26 ans a raté la majeure partie de la saison passée en raison d'une commotion cérébrale, une blessure qui lui a fait craindre de ne plus jamais jouer au football.
Non seulement Emry s'est-il remis à temps pour le camp d'entraînement, il a connu sa meilleure saison en carrière et il est le finaliste aux titres de joueur défensif par excellence et de joueur canadien par excellence de la Ligue canadienne de football.
«Ça a traversé mon esprit, a déclaré Emry mercredi au sujet des doutes qui l'ont assailli l'an dernier. Il y avait quelques gars victimes de commotion sur l'équipe et nous en avons discuté.
«Ça fait partie du football que d'avoir à négocier avec les commotions. Vous vous mettez à pensez: 'Est-ce que je peux encore jouer? Aurai-je encore la vitesse?'. J'ai dû répondre à ces interrogations au camp d'entraînement et pendant les premiers matchs. C'est bien de recevoir quelques félicitations après tout ce que j'ai vécu. Je suis juste heureux qu'on se retrouve où on est, à jouer la finale de l'Est à domicile.»
Les Alouettes (11-7) accueilleront les Argonauts de Toronto (9-9), dimanche, au Stade olympique. L'équipe a indiqué avoir vendu plus 42 000 billets jusqu'ici.
Si la défense des Alouettes a été critiquée pour avoir accordé une moyenne de 27 points par match, cinquième du circuit à huit clubs, Emry s'est clairement démarqué.
Le natif de Richmond, en Colombie-Britannique, a mené l'équipe avec 87 plaqués, le deuxième plus haut total de l'histoire des Alouettes derrière les 110 de Tracy Gravely en 1996. Il a ainsi mis fin au règne de trois saisons de Chip Cox à ce chapitre. Cox a terminé deuxième, avec 82 plaqués.
«J'ai vraiment apprécié chaque moment, chaque jeu, a dit Emry. Je suis très excité de me retrouver de nouveau sur le terrain.
«Quand on vous enlève quelque chose que vous aimez tant, il n'y rien pour vous retenir quand vous le retrouvez. Ça m'a joué des tours en quelques occasions cette saison. Ce niveau élevé d'émotions vous fait marcher sur un fil de fer.»
Les tours dont Emry parle sont des plaqués vicieux qui lui ont valu trois amendes de la part de la LCF. Il est chanceux de ne pas avoir été suspendu. S'il s'est excusé après chaque geste déplacé, il n'a pas diminué son niveau d'intensité pour autant.
«Ça fait partie du processus d'apprentissage après une absence de 11 mois. Vous devez montrer de quoi vous êtes capable et c'est ce que je tentais de faire.»
Emry souhaite maintenant ajouter une troisième conquête de la coupe Grey à son palmarès, qui qui était avec les Alouettes pour les conquêtes de 2009 et 2010.
Le secondeur de 26 ans a raté la majeure partie de la saison passée en raison d'une commotion cérébrale, une blessure qui lui a fait craindre de ne plus jamais jouer au football.
Non seulement Emry s'est-il remis à temps pour le camp d'entraînement, il a connu sa meilleure saison en carrière et il est le finaliste aux titres de joueur défensif par excellence et de joueur canadien par excellence de la Ligue canadienne de football.
«Ça a traversé mon esprit, a déclaré Emry mercredi au sujet des doutes qui l'ont assailli l'an dernier. Il y avait quelques gars victimes de commotion sur l'équipe et nous en avons discuté.
«Ça fait partie du football que d'avoir à négocier avec les commotions. Vous vous mettez à pensez: 'Est-ce que je peux encore jouer? Aurai-je encore la vitesse?'. J'ai dû répondre à ces interrogations au camp d'entraînement et pendant les premiers matchs. C'est bien de recevoir quelques félicitations après tout ce que j'ai vécu. Je suis juste heureux qu'on se retrouve où on est, à jouer la finale de l'Est à domicile.»
Les Alouettes (11-7) accueilleront les Argonauts de Toronto (9-9), dimanche, au Stade olympique. L'équipe a indiqué avoir vendu plus 42 000 billets jusqu'ici.
Si la défense des Alouettes a été critiquée pour avoir accordé une moyenne de 27 points par match, cinquième du circuit à huit clubs, Emry s'est clairement démarqué.
Le natif de Richmond, en Colombie-Britannique, a mené l'équipe avec 87 plaqués, le deuxième plus haut total de l'histoire des Alouettes derrière les 110 de Tracy Gravely en 1996. Il a ainsi mis fin au règne de trois saisons de Chip Cox à ce chapitre. Cox a terminé deuxième, avec 82 plaqués.
«J'ai vraiment apprécié chaque moment, chaque jeu, a dit Emry. Je suis très excité de me retrouver de nouveau sur le terrain.
«Quand on vous enlève quelque chose que vous aimez tant, il n'y rien pour vous retenir quand vous le retrouvez. Ça m'a joué des tours en quelques occasions cette saison. Ce niveau élevé d'émotions vous fait marcher sur un fil de fer.»
Les tours dont Emry parle sont des plaqués vicieux qui lui ont valu trois amendes de la part de la LCF. Il est chanceux de ne pas avoir été suspendu. S'il s'est excusé après chaque geste déplacé, il n'a pas diminué son niveau d'intensité pour autant.
«Ça fait partie du processus d'apprentissage après une absence de 11 mois. Vous devez montrer de quoi vous êtes capable et c'est ce que je tentais de faire.»
Emry souhaite maintenant ajouter une troisième conquête de la coupe Grey à son palmarès, qui qui était avec les Alouettes pour les conquêtes de 2009 et 2010.