Une opération délicate attend Calvillo
Football dimanche, 28 nov. 2010. 23:24 dimanche, 15 déc. 2024. 00:10
EDMONTON - Le quart des Alouettes de Montréal Anthony Calvillo a laissé tomber une bombe après la victoire des Alouettes devant 63 317 spectateurs, dimanche, annonçant qu'il devrait subir une opération visant à lui retirer la moitié de la glande thyroïde en raison d'une lésion.
Calvillo, très émotif, a d'abord déclaré sur les ondes de TSN "qu'une grande nouvelle serait annoncée sous peu", mais il a admis plus tard ne plus être en mesure de garder cela pour lui.
"Ça a été une dure année pour moi, a-t-il dit avant de prendre quelques instants pour retrouver son aplomb. Quand j'ai été blessé au sternum plus tôt cette saison, j'ai été hospitalisé pendant quelques jours et ils ont effectué toute une panoplie de tests. Ils ont alors découvert cette lésion à la thyroïde. La biopsie effectuée à ce moment s'est avérée non conclusive.
"À ce moment, je voulais qu'on m'opère immédiatement, j'allais prendre du recul par rapport au football, mais les médecins m'ont dit que ça pouvait attendre à la fin de la saison. Nous devrons maintenant nous en occuper. On devra m'enlever la moitié de la glande thyroïde, il ne reste plus qu'à espérer que ce soit bénin.
"Tout au long de la saison, j'avais ça en tête et je ne pouvais partager mon inquiétude qu'avec mon épouse et les gens les plus près de moi. Je ne voulais pas en parler, mais mes émotions ont pris le dessus. Après la finale de l'Est, ça m'a frappé: j'avais une autre chance de remporter un championnat, mais après, il n'y aurait plus de football pour me faire oublier cette lésion."
Bien qu'importante, cette opération ne mettra pas en péril la carrière de Calvillo, s'il décide de la poursuivre.
"Si c'est bénin, cette opération ne devrait demander qu'une période de rééducation de quatre à six semaines, a indiqué le médecin en chef de l'équipe, le Dr Vincent J. Lacroix. Même si ça devait s'avérer malin, la procédure habituelle est l'ablation, ce qui sera déjà fait dans le cas d'Anthony. C'est un cancer, si c'en est un, qui se traite facilement.
"Ça ne devrait pas constituer un risque pour sa carrière, parce qu'habituellement, quand on retire la moitié de la thyroïde à une personne, l'autre demie fonctionne assez bien. Souvent, on n'a même pas besoin d'une médication.
"Le médecin qui s'occupe de lui, le Dr Roger Tabah, est un médecin habitué de travailler avec des athlètes et qui va s'occuper d'Anthony dans cette optique de poursuite de carrière."
Calvillo participera aux festivités entourant cette septième conquête de la coupe Grey par les Alouettes, avant de passer une semaine en Californie avec sa famille. Par la suite, il reviendra à Montréal, où il sera opéré à l'Hôpital général.
Le quart des Alouettes, sans se prononcer définitivement, ne croit pas que cela le portera vers la retraite.
"J'aime encore ce sport, j'ai encore soif de victoires. La passion est toujours là et pour être honnête, je n'ai pas d'autres plans", a-t-il dit.
Il considérait tout de même que cette blessure au sternum a été une bénédiction, puisqu'elle aura permis aux médecins de découvrir cette lésion.
"C'est l'une de ces occasions où le hasard fait bien les choses, a admis Calvillo. Les médecins m'ont dit que maintenant qu'il l'avait trouvée, il fallait s'en charger."
Calvillo, très émotif, a d'abord déclaré sur les ondes de TSN "qu'une grande nouvelle serait annoncée sous peu", mais il a admis plus tard ne plus être en mesure de garder cela pour lui.
"Ça a été une dure année pour moi, a-t-il dit avant de prendre quelques instants pour retrouver son aplomb. Quand j'ai été blessé au sternum plus tôt cette saison, j'ai été hospitalisé pendant quelques jours et ils ont effectué toute une panoplie de tests. Ils ont alors découvert cette lésion à la thyroïde. La biopsie effectuée à ce moment s'est avérée non conclusive.
"À ce moment, je voulais qu'on m'opère immédiatement, j'allais prendre du recul par rapport au football, mais les médecins m'ont dit que ça pouvait attendre à la fin de la saison. Nous devrons maintenant nous en occuper. On devra m'enlever la moitié de la glande thyroïde, il ne reste plus qu'à espérer que ce soit bénin.
"Tout au long de la saison, j'avais ça en tête et je ne pouvais partager mon inquiétude qu'avec mon épouse et les gens les plus près de moi. Je ne voulais pas en parler, mais mes émotions ont pris le dessus. Après la finale de l'Est, ça m'a frappé: j'avais une autre chance de remporter un championnat, mais après, il n'y aurait plus de football pour me faire oublier cette lésion."
Bien qu'importante, cette opération ne mettra pas en péril la carrière de Calvillo, s'il décide de la poursuivre.
"Si c'est bénin, cette opération ne devrait demander qu'une période de rééducation de quatre à six semaines, a indiqué le médecin en chef de l'équipe, le Dr Vincent J. Lacroix. Même si ça devait s'avérer malin, la procédure habituelle est l'ablation, ce qui sera déjà fait dans le cas d'Anthony. C'est un cancer, si c'en est un, qui se traite facilement.
"Ça ne devrait pas constituer un risque pour sa carrière, parce qu'habituellement, quand on retire la moitié de la thyroïde à une personne, l'autre demie fonctionne assez bien. Souvent, on n'a même pas besoin d'une médication.
"Le médecin qui s'occupe de lui, le Dr Roger Tabah, est un médecin habitué de travailler avec des athlètes et qui va s'occuper d'Anthony dans cette optique de poursuite de carrière."
Calvillo participera aux festivités entourant cette septième conquête de la coupe Grey par les Alouettes, avant de passer une semaine en Californie avec sa famille. Par la suite, il reviendra à Montréal, où il sera opéré à l'Hôpital général.
Le quart des Alouettes, sans se prononcer définitivement, ne croit pas que cela le portera vers la retraite.
"J'aime encore ce sport, j'ai encore soif de victoires. La passion est toujours là et pour être honnête, je n'ai pas d'autres plans", a-t-il dit.
Il considérait tout de même que cette blessure au sternum a été une bénédiction, puisqu'elle aura permis aux médecins de découvrir cette lésion.
"C'est l'une de ces occasions où le hasard fait bien les choses, a admis Calvillo. Les médecins m'ont dit que maintenant qu'il l'avait trouvée, il fallait s'en charger."