Une saison à oublier pour plusieurs joueurs, entraîneurs et dirigeants
Football jeudi, 13 déc. 2001. 18:13 vendredi, 13 déc. 2024. 04:37
(PC) - Chaque saison apporte son lot de surprises et la campagne 2001 de la NFL n'a pas fait exception jusqu'ici avec l'émergence des Bears et des Patriots ainsi que la remontée au sommet pour les anciennes gloires de Green Bay et San Francisco.
A l'opposé, des vedettes et des dirigeants établis ont connu leur part de déboires. Leurs contre-performances et leurs décisions vont coûter une place en séries éliminatoires à leurs formations, à moins d'un incroyable retournement de situation lors du dernier mois du calendrier. Survol de quelques déceptions d'importance.
Randy Moss: Le receveur de passes des Vikings présentera des statistiques assez similaires à celles de l'an 2000, sauf pour ses passes de touché (à moins d'en capter sept en quatre rencontres). Mais quand il a dit qu'il ne jouait que lorsque ça lui tentait, il s'est mis à dos une foule d'amateurs. Quand on gagne quelque dix millions $ par année, on a au moins la décence de faire semblant.
De plus, on a appris cette semaine qu'il avait écopé le 12 novembre dernier d'une amende de 15 000 $ pour avoir insulté des commanditaires corporatifs de l'équipe, au lendemain d'une dégelée de 48-17 subie à Philadelphie. Si les Vikings ratent les séries (fort probable) il sera le premier pointé du doigt et il pourrait demander à être échangé. Incontestablement le bonnet d'âne de l'année.
Eddie George: Il est vrai qu'il est un athlète fier qui joue souvent sans être complètement remis de ses blessures, mais le porteur de ballon des Titans - avec 710 verges et trois touchés à son actif - est à des années-lumière de ses 1509 verges et 16 touchés de l'an dernier.
Kerry Collins: Miraculé de la saison 2000 avec une participation au Super Bowl en janvier, le quart des Giants est en perdition avec huit passes de touchés de moins que l'an passé (avec quatre matchs à disputer), mais déjà plus d'interceptions (14) qu'en 2000 (13). Et il ne peut sérieusement blâmer sa première ligne, puisque les demis Tiki Barber et Ron Dayne font du bon boulot.
Mike Holmgren: Six touchés, sept interceptions et une moyenne de 6,2 verges par passe; voilà les statistiques décevantes du quart Matt Hasselbeck que l'entraîneur des Seahawks Mike Holmgren préfère à Trent Dilfer qui a remporté le Super Bowl il y a 11 mois. Et le plus ironique, c'est que Holmgren ne peut s'en prendre au directeur général... parce qu'il occupe également ce poste et qu'il est celui qui a offert un contrat à Dilfer. Incompréhensible.
Rob Johnson et Doug Flutie: Le premier des frères ennemis avait maintenant le champ libre à Buffalo pendant que le second s'en allait relancer les Chargers. Avant sa blessure, Johnson n'avait que cinq passes de touché pour sept interceptions à sa fiche et Flutie, après des débuts prometteurs, n'a connu qu'un bon match en plus d'un mois. Nous sommes loin des 19 passes de touché avec les Bills en 1999. Force est d'admettre que le premier aura été surévalué et que le second, à 39 ans, n'est plus loin de la retraite.
Corey Dillon: Après une campagne de 1435 verges qui l'a élevé au rang des meilleurs porteurs de ballon du circuit, le demi à l'attaque des Bengals n'a pas encore 1000 verges de gains à sa fiche - contrairement à plusieurs de ses confrères - mais il montre surtout une moyenne par course de 3,7 verges, nettement inférieure à celle de 4,6 verges de l'an 2000.
Matt Milen - Nommé à la tête des Lions durant la saison morte, le nouveau grand boss à Detroit n'a pas su trouver un quart supérieur à Charlie Batch. Millen n'aurait peut-être pas dû non plus opter pour un entraîneur recrue (Marty Morhinweng) alors qu'il fait lui-même ses classes. Bilan ? Une fiche 0-12 et le record des Buccaneers de 1976 (0-14) à portée de la main.
A l'opposé, des vedettes et des dirigeants établis ont connu leur part de déboires. Leurs contre-performances et leurs décisions vont coûter une place en séries éliminatoires à leurs formations, à moins d'un incroyable retournement de situation lors du dernier mois du calendrier. Survol de quelques déceptions d'importance.
Randy Moss: Le receveur de passes des Vikings présentera des statistiques assez similaires à celles de l'an 2000, sauf pour ses passes de touché (à moins d'en capter sept en quatre rencontres). Mais quand il a dit qu'il ne jouait que lorsque ça lui tentait, il s'est mis à dos une foule d'amateurs. Quand on gagne quelque dix millions $ par année, on a au moins la décence de faire semblant.
De plus, on a appris cette semaine qu'il avait écopé le 12 novembre dernier d'une amende de 15 000 $ pour avoir insulté des commanditaires corporatifs de l'équipe, au lendemain d'une dégelée de 48-17 subie à Philadelphie. Si les Vikings ratent les séries (fort probable) il sera le premier pointé du doigt et il pourrait demander à être échangé. Incontestablement le bonnet d'âne de l'année.
Eddie George: Il est vrai qu'il est un athlète fier qui joue souvent sans être complètement remis de ses blessures, mais le porteur de ballon des Titans - avec 710 verges et trois touchés à son actif - est à des années-lumière de ses 1509 verges et 16 touchés de l'an dernier.
Kerry Collins: Miraculé de la saison 2000 avec une participation au Super Bowl en janvier, le quart des Giants est en perdition avec huit passes de touchés de moins que l'an passé (avec quatre matchs à disputer), mais déjà plus d'interceptions (14) qu'en 2000 (13). Et il ne peut sérieusement blâmer sa première ligne, puisque les demis Tiki Barber et Ron Dayne font du bon boulot.
Mike Holmgren: Six touchés, sept interceptions et une moyenne de 6,2 verges par passe; voilà les statistiques décevantes du quart Matt Hasselbeck que l'entraîneur des Seahawks Mike Holmgren préfère à Trent Dilfer qui a remporté le Super Bowl il y a 11 mois. Et le plus ironique, c'est que Holmgren ne peut s'en prendre au directeur général... parce qu'il occupe également ce poste et qu'il est celui qui a offert un contrat à Dilfer. Incompréhensible.
Rob Johnson et Doug Flutie: Le premier des frères ennemis avait maintenant le champ libre à Buffalo pendant que le second s'en allait relancer les Chargers. Avant sa blessure, Johnson n'avait que cinq passes de touché pour sept interceptions à sa fiche et Flutie, après des débuts prometteurs, n'a connu qu'un bon match en plus d'un mois. Nous sommes loin des 19 passes de touché avec les Bills en 1999. Force est d'admettre que le premier aura été surévalué et que le second, à 39 ans, n'est plus loin de la retraite.
Corey Dillon: Après une campagne de 1435 verges qui l'a élevé au rang des meilleurs porteurs de ballon du circuit, le demi à l'attaque des Bengals n'a pas encore 1000 verges de gains à sa fiche - contrairement à plusieurs de ses confrères - mais il montre surtout une moyenne par course de 3,7 verges, nettement inférieure à celle de 4,6 verges de l'an 2000.
Matt Milen - Nommé à la tête des Lions durant la saison morte, le nouveau grand boss à Detroit n'a pas su trouver un quart supérieur à Charlie Batch. Millen n'aurait peut-être pas dû non plus opter pour un entraîneur recrue (Marty Morhinweng) alors qu'il fait lui-même ses classes. Bilan ? Une fiche 0-12 et le record des Buccaneers de 1976 (0-14) à portée de la main.