Une solution pour diminuer le nombre de blessures dans la LCF
Football lundi, 27 août 2001. 19:54 jeudi, 12 déc. 2024. 14:56
(RDS) - Comme vous pouvez le remarquer, il y a beaucoup de blessures dans la Ligue canadienne de football. Une des raisons à cela est que chaque formation n'a le droit que d'habiller 39 joueurs par rencontre.
Si on enlève les trois quarts-arrières et les six ou sept joueurs de ligne à l'attaque, qui ne jouent pratiquement jamais sur les unités spéciales, il ne reste que 29 joueurs à la disposition des entraîneurs. Avec le rythme et la rapidité du jeu, de même que la fréquence des bottés, c'est un peu trop demandé aux joueurs. Selon moi, il faudrait ajouter des joueurs aux formations de la LCF.
Voici ma suggestion aux dirigeants du circuit. Il faudrait répartir les universités canadiennes de façon équivalente aux différentes formations du circuit. Par exemple, les Lions de la Colombie-Britannique seraient associés aux universités Simon Fraser et UBC, les Alouettes seraient associés aux universités Laval, McGill, Concordia etc. C'est certain que certaines formations ont moins d'universités à leur disposition et c'est pourquoi la répartition de façon équivalent est primordiale.
Une fois la répartition effectuée, les formations pourraient s'approprier un total de six joueurs canadiens qui ont complété leur séjour parmi ces universités. C'est-à-dire: un demi défensif, un secondeur de ligne, un joueur de ligne défensif, un joueur de ligne à l'attaque, un receveur de passes et un porteur de ballon. Chaque joueur serait embauché pour une période de deux ans. Évidemment, ces joueurs bénéficieraient d'un salaire beaucoup moindre que les autres joueurs de la formation. Par exemple, les formations pourraient leur donner 20 000 $ par année.
Les formations seraient obligées d'utiliser ces joueurs lors des unités spéciales. À la fin de cette période de deux ans, chaque joueur deviendrait autonome. C'est donc dire que ces joueurs pourraient offrir leurs services aux différentes formations pour un salaire beaucoup plus avantageux. Si un joueur ne parvient pas à se dénicher un poste, sa carrière dans la Ligue canadienne prend fin et on recommence le processus.
Cette façon de faire permettrait aux joueurs d'avoir un peu de répit lors des rencontres, ce qui éviterait sûrement un bon nombre de blessures. De plus, imaginez l'impact que ce processus aurait sur le football universitaire canadien et québécois.
... et si Calvillo se blessait
Après les trois premières rencontres des Alouettes cette saison, plusieurs gens croyaient que les Alouettes n'auraient pas de compétition dans la Ligue canadienne. Après huit rencontres, les Alouettes occupent maintenant le deuxième rang de la section Est, derrière les Blue Bombers de Winnipeg.
Il faut dire que les blessures ont fait mal aux Alouettes au cours des dernières semaines. Toutefois, il faut se rappeler que les Eskimos d'Edmonton avaient neuf ou dix joueurs partants de blessés et maintenant les Lions de la Colombie-Britannique viennent de perdre leur quart-arrière Damon Allen pour une longue période.
Si je demandais aux partisans des Alouettes de choisir entre: ne pas avoir dans l'alignement Uzooma Okeke, Steve Charbonneau, Lester Smith et Barron Miles pour une longue période... ou d'être privé du quart-arrière Anthony Calvillo pour une période de quatre à six semaines. Que serait votre choix?
Je crois que, sans être méchant, les Alouettes seraient plus mal en point sans Calvillo dans leur alignement que les quatre autres joueurs, même si ces derniers sont excellents.
Donnons crédit aux Bombers
Lors de la dernière rencontre, il faut donner crédit aux Blue Bombers de Winnipeg. Une chose qui me fatigue lorsque les Alouettes subissent la défaite c'est que les gens affirment toujours qu'ils ont mal joué au lieu de donner crédit à l'autre équipe. Lorsqu'on regarde le film de la dernière rencontre, on s'aperçoit qu'il y a eu des erreurs de chaque côté, mais certaines de ces erreurs ont été provoquées.
Lorsque Jock Climie a échappé le ballon, Dave Donaldson a fait un très beau jeu. Lorsque Pringle a échappé le ballon, Sefa O'Reilly est venu frapper Pringle avec le casque directement sur le ballon. Alors, il faut être conscient que les autres formations sont également capables de faire de beaux jeux. Ils sont des professionnels qui sont également payés pour jouer au football.
Si on est un partisan des Alouettes, c'est bon de constater que la formation a un peu d'adversité tôt en saison. C'est beaucoup plus difficile pour une formation de faire face à de l'adversité lorsqu'il reste seulement deux ou trois rencontres à disputer en saison régulière.
De toute façon, je le soutiens, le pire ennemi des Alouette présentement est que la match de la Coupe Grey soit présenté à Montréal...
Si vous avez des questions ou des commentaires à me soumettre, écrivez-les à l'adresse suivante: webmaster@rds.ca
Propos recueillis par Patrick Roy
Si on enlève les trois quarts-arrières et les six ou sept joueurs de ligne à l'attaque, qui ne jouent pratiquement jamais sur les unités spéciales, il ne reste que 29 joueurs à la disposition des entraîneurs. Avec le rythme et la rapidité du jeu, de même que la fréquence des bottés, c'est un peu trop demandé aux joueurs. Selon moi, il faudrait ajouter des joueurs aux formations de la LCF.
Voici ma suggestion aux dirigeants du circuit. Il faudrait répartir les universités canadiennes de façon équivalente aux différentes formations du circuit. Par exemple, les Lions de la Colombie-Britannique seraient associés aux universités Simon Fraser et UBC, les Alouettes seraient associés aux universités Laval, McGill, Concordia etc. C'est certain que certaines formations ont moins d'universités à leur disposition et c'est pourquoi la répartition de façon équivalent est primordiale.
Une fois la répartition effectuée, les formations pourraient s'approprier un total de six joueurs canadiens qui ont complété leur séjour parmi ces universités. C'est-à-dire: un demi défensif, un secondeur de ligne, un joueur de ligne défensif, un joueur de ligne à l'attaque, un receveur de passes et un porteur de ballon. Chaque joueur serait embauché pour une période de deux ans. Évidemment, ces joueurs bénéficieraient d'un salaire beaucoup moindre que les autres joueurs de la formation. Par exemple, les formations pourraient leur donner 20 000 $ par année.
Les formations seraient obligées d'utiliser ces joueurs lors des unités spéciales. À la fin de cette période de deux ans, chaque joueur deviendrait autonome. C'est donc dire que ces joueurs pourraient offrir leurs services aux différentes formations pour un salaire beaucoup plus avantageux. Si un joueur ne parvient pas à se dénicher un poste, sa carrière dans la Ligue canadienne prend fin et on recommence le processus.
Cette façon de faire permettrait aux joueurs d'avoir un peu de répit lors des rencontres, ce qui éviterait sûrement un bon nombre de blessures. De plus, imaginez l'impact que ce processus aurait sur le football universitaire canadien et québécois.
... et si Calvillo se blessait
Après les trois premières rencontres des Alouettes cette saison, plusieurs gens croyaient que les Alouettes n'auraient pas de compétition dans la Ligue canadienne. Après huit rencontres, les Alouettes occupent maintenant le deuxième rang de la section Est, derrière les Blue Bombers de Winnipeg.
Il faut dire que les blessures ont fait mal aux Alouettes au cours des dernières semaines. Toutefois, il faut se rappeler que les Eskimos d'Edmonton avaient neuf ou dix joueurs partants de blessés et maintenant les Lions de la Colombie-Britannique viennent de perdre leur quart-arrière Damon Allen pour une longue période.
Si je demandais aux partisans des Alouettes de choisir entre: ne pas avoir dans l'alignement Uzooma Okeke, Steve Charbonneau, Lester Smith et Barron Miles pour une longue période... ou d'être privé du quart-arrière Anthony Calvillo pour une période de quatre à six semaines. Que serait votre choix?
Je crois que, sans être méchant, les Alouettes seraient plus mal en point sans Calvillo dans leur alignement que les quatre autres joueurs, même si ces derniers sont excellents.
Donnons crédit aux Bombers
Lors de la dernière rencontre, il faut donner crédit aux Blue Bombers de Winnipeg. Une chose qui me fatigue lorsque les Alouettes subissent la défaite c'est que les gens affirment toujours qu'ils ont mal joué au lieu de donner crédit à l'autre équipe. Lorsqu'on regarde le film de la dernière rencontre, on s'aperçoit qu'il y a eu des erreurs de chaque côté, mais certaines de ces erreurs ont été provoquées.
Lorsque Jock Climie a échappé le ballon, Dave Donaldson a fait un très beau jeu. Lorsque Pringle a échappé le ballon, Sefa O'Reilly est venu frapper Pringle avec le casque directement sur le ballon. Alors, il faut être conscient que les autres formations sont également capables de faire de beaux jeux. Ils sont des professionnels qui sont également payés pour jouer au football.
Si on est un partisan des Alouettes, c'est bon de constater que la formation a un peu d'adversité tôt en saison. C'est beaucoup plus difficile pour une formation de faire face à de l'adversité lorsqu'il reste seulement deux ou trois rencontres à disputer en saison régulière.
De toute façon, je le soutiens, le pire ennemi des Alouette présentement est que la match de la Coupe Grey soit présenté à Montréal...
Si vous avez des questions ou des commentaires à me soumettre, écrivez-les à l'adresse suivante: webmaster@rds.ca
Propos recueillis par Patrick Roy