MONTREAL (PC) - La 89e classique de la coupe Grey met en présence deux entraîneurs qui sont unis par une réelle amitié.

Wally Buono des Stampeders de Calgary et Dave Ritchie des Blue Bombers de Winnipeg se sont connus à Montréal en 1983, comme membres du personnel d'entraîneurs des Concordes, à l'époque.

Buono, qui est natif de Montréal-Nord et qui a porté les couleurs des Alouettes dans les années 1970, a même hébergé Ritchie à la suite de son arrivée au Canada en provenance de la Virginie du Nord.

"Je n'ai pu vendre ma maison aux Etats-Unis immédiatement et je me rappelle d'être resté pendant quelques mois au Stade olympique avant de m'établir chez Wally... pour garder les enfants", a rappelé Ritchie, mercredi matin.

"On ne le payait pas cher", a enchaîné Buono en riant.

Les entraîneurs des équipes finalistes du match de championnat de la LCF ont répondu aux questions des journalistes dans une atmosphère conviviale et détendue dans un hôtel du centre-ville.

Les deux hommes ont évoqué de nombreux souvenirs, en plus de multiplier les boutades et les compliments. A un moment donné, Ritchie a feint de faire la bise à son homologue qui n'en finissait plus de faire son éloge.

"Ça ne veut pas dire que ce ne sera pas la guerre sur le terrain dimanche prochain", a pris soin de préciser Ritchie.

Oui mais pour la controverse, on repassera.

En mai 1983, l'entraîneur des Concordes, Joe Galat, a engagé Ritchie à titre d'entraîneur des demis défensifs. Buono, lui, dirigeait la ligne défensive.

"Wally est la première personne que j'ai rencontrée à mon arrivée au Canada, a mentionné Ritchie. Il m'a tout de suite pris sous son aile."

La complicité entre les deux hommes a tôt fait de grandir, même au plan spirituel. Buono est très religieux, Ritchie l'est devenu au fil de leurs conversations.

Les deux familles sont aussi très proches l'une de l'autre.

"Nos épouses sont d'excellentes amies, a résumé Ritchie. Nos familles ont passé des vacances à Hawaii et en Floride ensemble."