Avance d'un coup pour Sung
Golf vendredi, 19 mai 2006. 17:04 samedi, 14 déc. 2024. 03:54
(PC) - Si la tendance se maintient, l'Invitation Casino du Lac-Leamy pourrait couronner un champion à saveur réellement internationale.
L'Ontarien Steven Sung a ajouté un 70 à son parcours initial de 71, sur les allées du difficile club The Marshes, et il s'est forgé une avance d'un coup sur Chris Learmonth (Elm Ridge) à la veille de la ronde finale de cette première étape de la série Prestige HSBC.
Trois golfeurs québécois accusent un retard de deux coups sur le meneur. Il s'agit de Gregg Cuthill (Château Bromont), Carl Desjardins (Le Blainvillier) et Kevin Senécal (Le Maitre Tremblant).
A égalité avec la normale, à 144, on retrouve le champion en titre Éric Landreville (Belle-Vue), coauteur avec Learmonth de la meilleure ronde du tournoi, un 69, ainsi que les Ontariens Keir Smith et Roger Beale.
En quoi Sung est-il différent de ses adversaires ? gé de 25 ans, il est né en Écosse, de parents chinois et réside au Canada depuis 20 ans. Et depuis deux jours, il affiche un sourire fendu jusqu'aux oreilles.
En pleine réflexion sur son avenir, les prochaines heures pourraient l'inciter à réorienter sa carrière.
En congé parental de la compagnie American Express depuis la naissance de sa fille âgée de sept mois, Sung devrait normalement reprendre ses fonctions le 25 octobre.
"Je pourrais toutefois modifier mes plans si je constate que je peux gagner ma vie avec le golf, dit-il. Je sais toutefois qu'il n'est pas facile d'en vivre. Tu peux faire 5 000 $ une semaine (le champion empochera 12 000 $ aujourd'hui) et en dépenser autant la semaine suivante."
Sung, âgé de 25 ans, est en quête d'une première victoire chez les professionnels.
"La seule fois où j'ai failli l'emporter, Danny Mijovic m'avait battu par un coup en réussissant des birdies à ses quatre derniers trous."
Sung a inscrit quatre birdies et commis deux bogeys, tout en atteignant 15 verts en coups réglementaires.
"J'ai connu une drôle de partie sur les verts, a-t-il précisé. J'ai calé tous mes roulés de cinq pieds pour la normale, mais je n'ai pas pu en faire autant pour des birdies."
Learmonth a disputé un parcours sans faille, ne ratant qu'une seule allée et seulement deux verts en coups prescrits. Il a réussi des birdies aux 4e, 9e, 14e et 15e trous et un vert de trois roulés lui a coûté un bogey au 12e.
"Je suis à l'aise sur ce parcours, dit-il. Les six normales cinq y sont pour beaucoup, mais ici, plus qu'ailleurs, il est primordial d'atteindre les allées."
Son plan de match en vue du parcours final ?
"Je vais continuer à jouer de façon agressive, comme je le fais toujours."
Senécal abonde dans le même sens que Learmonth, tout en apportant une nuance.
"Il s'agit d'un parcours sur lequel il faut jouer de façon agressive, d'accord, mais comme le disait Jack Nicklaus, il faut prendre des risques calculés. La patience est aussi une vertu, ici. J'en ai fait la preuve aujourd'hui, car après cinq trous, j'étais déjà deux coups au-dessus de la normale."
Senécal a appuyé sur l'accélérateur avec un eagle au 9e trou et des birdies aux 13e et 14e.
Le champion en titre, Landreville, se retrouve dans la même situation que l'an dernier alors qu'il accusait un recul de trois coups après deux rondes. Comme hier, il avait signé une carte de 69 ponctuée d'un bogey au dernier trou.
Desjardins n'était guère satisfait de son jeu.
"Durant toute la journée, je n'ai frappé que trois coups de qualité, a-t-il dit. Il en avait aussi contre l'emplacement de certaines coupes qu'il a qualifié d'injuste. Ce parcours est exigeant de nature, mais il l'était doublement aujourd'hui."
Les Carr, meneur à l'issue du parcours initial, a joué 75 avec un triple bogey à son 9e trou et a glissé au neuvième rang.
La journée a mal commencé pour Dave Lévesque, auteur d'un 72 en parcours initial. Une vingtaine de minutes avant d'entreprendre sa deuxième ronde, le professionnel du club Royal Québec a été disqualifié pour avoir omis de s'imposer une pénalité de deux coups à la suite d'une infraction commise la veille par son cadet. Ce dernier a posé le genou au sol en cherchant la balle de Lévesque, enfouie dans l'herbe haute, enfreignant la règle concernant les actions prohibées lorsqu'une balle se trouve dans un obstacle.
L'Ontarien Steven Sung a ajouté un 70 à son parcours initial de 71, sur les allées du difficile club The Marshes, et il s'est forgé une avance d'un coup sur Chris Learmonth (Elm Ridge) à la veille de la ronde finale de cette première étape de la série Prestige HSBC.
Trois golfeurs québécois accusent un retard de deux coups sur le meneur. Il s'agit de Gregg Cuthill (Château Bromont), Carl Desjardins (Le Blainvillier) et Kevin Senécal (Le Maitre Tremblant).
A égalité avec la normale, à 144, on retrouve le champion en titre Éric Landreville (Belle-Vue), coauteur avec Learmonth de la meilleure ronde du tournoi, un 69, ainsi que les Ontariens Keir Smith et Roger Beale.
En quoi Sung est-il différent de ses adversaires ? gé de 25 ans, il est né en Écosse, de parents chinois et réside au Canada depuis 20 ans. Et depuis deux jours, il affiche un sourire fendu jusqu'aux oreilles.
En pleine réflexion sur son avenir, les prochaines heures pourraient l'inciter à réorienter sa carrière.
En congé parental de la compagnie American Express depuis la naissance de sa fille âgée de sept mois, Sung devrait normalement reprendre ses fonctions le 25 octobre.
"Je pourrais toutefois modifier mes plans si je constate que je peux gagner ma vie avec le golf, dit-il. Je sais toutefois qu'il n'est pas facile d'en vivre. Tu peux faire 5 000 $ une semaine (le champion empochera 12 000 $ aujourd'hui) et en dépenser autant la semaine suivante."
Sung, âgé de 25 ans, est en quête d'une première victoire chez les professionnels.
"La seule fois où j'ai failli l'emporter, Danny Mijovic m'avait battu par un coup en réussissant des birdies à ses quatre derniers trous."
Sung a inscrit quatre birdies et commis deux bogeys, tout en atteignant 15 verts en coups réglementaires.
"J'ai connu une drôle de partie sur les verts, a-t-il précisé. J'ai calé tous mes roulés de cinq pieds pour la normale, mais je n'ai pas pu en faire autant pour des birdies."
Learmonth a disputé un parcours sans faille, ne ratant qu'une seule allée et seulement deux verts en coups prescrits. Il a réussi des birdies aux 4e, 9e, 14e et 15e trous et un vert de trois roulés lui a coûté un bogey au 12e.
"Je suis à l'aise sur ce parcours, dit-il. Les six normales cinq y sont pour beaucoup, mais ici, plus qu'ailleurs, il est primordial d'atteindre les allées."
Son plan de match en vue du parcours final ?
"Je vais continuer à jouer de façon agressive, comme je le fais toujours."
Senécal abonde dans le même sens que Learmonth, tout en apportant une nuance.
"Il s'agit d'un parcours sur lequel il faut jouer de façon agressive, d'accord, mais comme le disait Jack Nicklaus, il faut prendre des risques calculés. La patience est aussi une vertu, ici. J'en ai fait la preuve aujourd'hui, car après cinq trous, j'étais déjà deux coups au-dessus de la normale."
Senécal a appuyé sur l'accélérateur avec un eagle au 9e trou et des birdies aux 13e et 14e.
Le champion en titre, Landreville, se retrouve dans la même situation que l'an dernier alors qu'il accusait un recul de trois coups après deux rondes. Comme hier, il avait signé une carte de 69 ponctuée d'un bogey au dernier trou.
Desjardins n'était guère satisfait de son jeu.
"Durant toute la journée, je n'ai frappé que trois coups de qualité, a-t-il dit. Il en avait aussi contre l'emplacement de certaines coupes qu'il a qualifié d'injuste. Ce parcours est exigeant de nature, mais il l'était doublement aujourd'hui."
Les Carr, meneur à l'issue du parcours initial, a joué 75 avec un triple bogey à son 9e trou et a glissé au neuvième rang.
La journée a mal commencé pour Dave Lévesque, auteur d'un 72 en parcours initial. Une vingtaine de minutes avant d'entreprendre sa deuxième ronde, le professionnel du club Royal Québec a été disqualifié pour avoir omis de s'imposer une pénalité de deux coups à la suite d'une infraction commise la veille par son cadet. Ce dernier a posé le genou au sol en cherchant la balle de Lévesque, enfouie dans l'herbe haute, enfreignant la règle concernant les actions prohibées lorsqu'une balle se trouve dans un obstacle.