Beisiegel sera à l'Omnium canadien
Golf mercredi, 26 juil. 2006. 15:58 samedi, 14 déc. 2024. 02:48
(D'après la Presse Canadienne) - En raison de son sourie omniprésent ou de la grosse fleur placée sur sa casquette, Isabelle Beisiegel a toujours été l'une des joueuses les plus faciles à retracer sur un terrain de golf.
Le problème, c'est qu'elle ne s'est pas retrouvée sur un terrain de golf pour une compétition professionnelle depuis le mois d'octobre dernier, tout juste avant d'avoir été diagnostiqué de la maladie de Graves.
Cela changera sous peu puisque la Québécoise a appris mercredi qu'elle a obtenu un laissez-passer pour participer à l'Omnium canadien de la LPGA qui sera disputé le mois prochain à London, en Ontario.
En plus de sa fleur, Beisiegel portera une écharpe qui couvrira la cicatrice laissée sur son cou à la suite d'une opération qu'elle a subie en mars dernier afin de se faire enlever sa glande thyroïde.
« Je porterai l'écharpe afin de couvrir ma blessure de guerre », a dévoilé d'un ton moqueur la golfeuse de son domicile de Norman, en Oklahoma.
Beisiegel est l'une des 17 Canadiennes qui disputeront cette compétition qui se déroulera du 10 au 13 août.
Sans manquer de respect pour les favorites, Lorie Kane, de Charlottetown, ou Dawn Coe-Jones, de Lake Cowichan (Colombie-Britannique), Beisiegel est probablement la joueuse qui mérite le plus l'appui des gens.
En novembre dernier, tout juste avant le tournoi de qualification de la LPGA, Beisiegel a appris qu'elle souffrait de la maladie incurable de Graves. Elle a évidemment dû renoncer au tournoi de qualification. Parmi les symptômes de cette maladie, il y a la perte de poids, l'anxiété et la fatigue.
Âgé de 27 ans, Beisiegel a perdu beaucoup de masse musculaire et elle a été contrainte de se reposer. Pendant son opération pour se faire enlever sa glande thyroïde, les médecins ont découvert que la Québécoise souffrait aussi de la thyroïdite de Hashimoto, une autre maladie auto-immune. Toutefois, les choses vont beaucoup mieux depuis.
« Je me sens beaucoup mieux », a avoué Beisiegel. « C'est le jour et la nuit depuis mon opération. Tout a changé. »
Première des choses, elle a été en mesure de se rendre au gymnase.
Puis, à la fin du mois de mai, elle a effectué un retour sur les terrains de golf.
Médicalement, le défi pour les médecins est de trouver le dosage approprié de thyroïde synthétique à lui prescrire afin de régulariser son système. Présentement, Beisiegel prend une pilule par jour, mais son système n'est pas encore complètement stable.
« C'est en raison de la masse musculaire que j'ai reprise au cours des derniers mois », a-t-elle expliqué. « Mon corps demande plus de thyroïde lorsque mon endurance augmente. »
Son retour à la compétition à London est la prochaine étape de sa période de réhabilitation. Elle a disputé plusieurs rondes en Oklahoma au cours des deux derniers mois et elle a bien apprécié de se retrouver sur le terrain.
C'est quelque chose de nouveau pour Beisiegel, elle qui avait raté la coupure 17 fois lors des 19 tournois auxquelles elle a participé la saison dernière. Son rythme cardiaque s'élevait à plus de 100 battements à la minute, même en période de repos, ce qui l'a rendait anxieuse et ce qui l'a privait de bonnes nuits de sommeil.
Cela ne l'a également pas aidé sur le plan psychologique. Selon Beisiegel, cela aurait été presque insupportable sans l'appui de son époux et cadet, Daniel.
« Je remercie le ciel qu'il soit si fort », a indiqué Beisiegel. « Je ne sais pas si quelqu'un d'autre aurait pu accepter tout cela. »
Maintenant qu'elle est presque en pleine forme, Beisiegel livre toujours une bataille ascendante.
Après sa présence à l'Omnium canadien, le reste de sa saison demeure imprécis. Elle est la dernière joueuse sur la liste des membres de la LPGA et la dernière à obtenir une place à une compétition.
Beisiegel avait envoyé une lettre à la LPGA afin d'obtenir une exemption médicale, ce qui lui aurait permis de préserver son statut jusqu'à ce qu'elle soit suffisamment en santé pour effectuer un retour à la compétition. Dans cette lettre, elle explique qu'elle était malade la saison dernière et qu'elle ne l'avait pas réalisé. Cette demande lui a été refusée.
« Je comprends leur décision. Ça va être seulement un peu plus difficile pour moi. »
Peu importe ce qui surviendra cet été, Beisiegel a déjà sa place pour la ronde finale des qualifications de la LPGA en 2007. D'ici là, elle espère retrouver sa forme sur le terrain.
« Les amateurs canadiens m'ont toujours bien supportée », a indiqué la golfeuse. «Ça me fera du bien d'être de retour et de revoir tout le monde. Je ne pouvais pas demander un meilleur endroit pour effectuer mon retour», a-t-elle conclu.
Le problème, c'est qu'elle ne s'est pas retrouvée sur un terrain de golf pour une compétition professionnelle depuis le mois d'octobre dernier, tout juste avant d'avoir été diagnostiqué de la maladie de Graves.
Cela changera sous peu puisque la Québécoise a appris mercredi qu'elle a obtenu un laissez-passer pour participer à l'Omnium canadien de la LPGA qui sera disputé le mois prochain à London, en Ontario.
En plus de sa fleur, Beisiegel portera une écharpe qui couvrira la cicatrice laissée sur son cou à la suite d'une opération qu'elle a subie en mars dernier afin de se faire enlever sa glande thyroïde.
« Je porterai l'écharpe afin de couvrir ma blessure de guerre », a dévoilé d'un ton moqueur la golfeuse de son domicile de Norman, en Oklahoma.
Beisiegel est l'une des 17 Canadiennes qui disputeront cette compétition qui se déroulera du 10 au 13 août.
Sans manquer de respect pour les favorites, Lorie Kane, de Charlottetown, ou Dawn Coe-Jones, de Lake Cowichan (Colombie-Britannique), Beisiegel est probablement la joueuse qui mérite le plus l'appui des gens.
En novembre dernier, tout juste avant le tournoi de qualification de la LPGA, Beisiegel a appris qu'elle souffrait de la maladie incurable de Graves. Elle a évidemment dû renoncer au tournoi de qualification. Parmi les symptômes de cette maladie, il y a la perte de poids, l'anxiété et la fatigue.
Âgé de 27 ans, Beisiegel a perdu beaucoup de masse musculaire et elle a été contrainte de se reposer. Pendant son opération pour se faire enlever sa glande thyroïde, les médecins ont découvert que la Québécoise souffrait aussi de la thyroïdite de Hashimoto, une autre maladie auto-immune. Toutefois, les choses vont beaucoup mieux depuis.
« Je me sens beaucoup mieux », a avoué Beisiegel. « C'est le jour et la nuit depuis mon opération. Tout a changé. »
Première des choses, elle a été en mesure de se rendre au gymnase.
Puis, à la fin du mois de mai, elle a effectué un retour sur les terrains de golf.
Médicalement, le défi pour les médecins est de trouver le dosage approprié de thyroïde synthétique à lui prescrire afin de régulariser son système. Présentement, Beisiegel prend une pilule par jour, mais son système n'est pas encore complètement stable.
« C'est en raison de la masse musculaire que j'ai reprise au cours des derniers mois », a-t-elle expliqué. « Mon corps demande plus de thyroïde lorsque mon endurance augmente. »
Son retour à la compétition à London est la prochaine étape de sa période de réhabilitation. Elle a disputé plusieurs rondes en Oklahoma au cours des deux derniers mois et elle a bien apprécié de se retrouver sur le terrain.
C'est quelque chose de nouveau pour Beisiegel, elle qui avait raté la coupure 17 fois lors des 19 tournois auxquelles elle a participé la saison dernière. Son rythme cardiaque s'élevait à plus de 100 battements à la minute, même en période de repos, ce qui l'a rendait anxieuse et ce qui l'a privait de bonnes nuits de sommeil.
Cela ne l'a également pas aidé sur le plan psychologique. Selon Beisiegel, cela aurait été presque insupportable sans l'appui de son époux et cadet, Daniel.
« Je remercie le ciel qu'il soit si fort », a indiqué Beisiegel. « Je ne sais pas si quelqu'un d'autre aurait pu accepter tout cela. »
Maintenant qu'elle est presque en pleine forme, Beisiegel livre toujours une bataille ascendante.
Après sa présence à l'Omnium canadien, le reste de sa saison demeure imprécis. Elle est la dernière joueuse sur la liste des membres de la LPGA et la dernière à obtenir une place à une compétition.
Beisiegel avait envoyé une lettre à la LPGA afin d'obtenir une exemption médicale, ce qui lui aurait permis de préserver son statut jusqu'à ce qu'elle soit suffisamment en santé pour effectuer un retour à la compétition. Dans cette lettre, elle explique qu'elle était malade la saison dernière et qu'elle ne l'avait pas réalisé. Cette demande lui a été refusée.
« Je comprends leur décision. Ça va être seulement un peu plus difficile pour moi. »
Peu importe ce qui surviendra cet été, Beisiegel a déjà sa place pour la ronde finale des qualifications de la LPGA en 2007. D'ici là, elle espère retrouver sa forme sur le terrain.
« Les amateurs canadiens m'ont toujours bien supportée », a indiqué la golfeuse. «Ça me fera du bien d'être de retour et de revoir tout le monde. Je ne pouvais pas demander un meilleur endroit pour effectuer mon retour», a-t-elle conclu.