Bourassa donne un conseil à Beisiegel
Golf mercredi, 24 août 2011. 16:49 jeudi, 12 déc. 2024. 03:48
MIRABEL, Qc - Plutôt que de rivaliser avec des hommes sur le circuit canadien, Isabelle Beisiegel devrait se concentrer sur le golf féminin, a déclaré mercredi Jocelyne Bourrassa, la seule Canadienne de l'histoire à avoir remporté un championnat de la LPGA en sol canadien.
« On parle d'Isabelle parce qu'elle joue avec des hommes, mais moi j'aimerais bien qu'elle se concentre sur le golf féminin, a confié Bourassa. Annika (Sorenstam) n'a joué qu'un seul tournoi masculin, et c'était pour découvrir ce qu'elle avait à améliorer. Alors, je ne souhaite pas du tout qu'Isabelle s'éparpille. »
Loin de partager le point de vue de Bourassa, « Izzy » a donc annoncé jeudi son intention de tenter de se qualifier à la fin de l'année pour le circuit de la PGA, ainsi que celui de répéter l'exploit l'an prochain sur le circuit canadien masculin. Le moins qu'on puisse dire c'est que Beisiegel, qui s'est illustrée cette saison notamment en récoltant trois top-10 sur le circuit LPGA Futures - un circuit satellite de la LPGA - ne manque pas d'ambition.
« Dans la vie, il faut poursuivre ce qui est dans ton coeur. Moi, mon mari (Dan Beisiegel) m'a encouragée en 2003 à faire ça parce qu'il estimait que le golf c'était ma voie, a mentionné la Québécoise originaire de Saint-Hilaire. Si on regarde mes résultats cette année, il faut reconnaître que ça m'a aidée.
« Et donc, en dépit des défaites du côté des hommes, j'estime que ç'a toujours été des expériences enrichissantes sur le terrain de golf. Pas seulement du côté physique - j'ai appris de nouveaux coups - mais aussi pour la confiance, parce qu'on se pousse constamment. »
Bourrassa s'est notamment référée aux expériences de la Suédoise Annika Sorenstam et de l'Américaine Michelle Wie - la championne en titre de l'Omnium canadien féminin CN -, qui n'ont pas été concluantes selon elle.
Sorenstam, qui est la détentrice du record du plus grand nombre de victoires en tournois majeurs sur le circuit de la LPGA (10), avait en effet marqué l'histoire en 2003 en devenant la première femme depuis 1945 à participer à un tournoi du circuit de la PGA, au Colonial.
Elle avait toutefois raté le seuil de qualification de ce tournoi, et avait même essuyé les moqueries de Vijay Singh - elle « n'appartenait » pas à ce circuit, avait-il dit. Après avoir dominé le circuit pendant quelques saisons supplémentaires, Sorenstam a finalement annoncé sa retraite en 2008, à l'âge de 38 ans.
Pour sa part, Wie est devenue la plus jeune golfeuse à prendre part à un tournoi de la PGA en prenant part à l'Omnium Sony à l'âge de 14 ans en 2004. L'Hawaïenne n'aura cependant franchi qu'un seul seuil de qualification dans un tournoi masculin - et aucun au sein de la PGA - avant d'abandonner ce projet à l'issue de l'Omnium Reno-Tahoe en 2008.
« Je ne peux même pas me comparer à ces filles-là au niveau des accomplissements, a indiqué celle qui a lutté contre des problèmes de glande thyroïde en 2006. Cependant, je dois avouer que je me sens honorée de m'être qualifiée pour le circuit (canadien masculin). »
Éviter les pièges
Beisiegel a défrayé les manchettes plus tôt cette saison en devenant la première femme de l'histoire du golf à obtenir son droit de jeu sur un circuit professionnel masculin, se qualifiant pour le circuit canadien. La Québécoise de 32 ans, qui habite aujourd'hui l'Oklahoma, estime en ce sens que de rivaliser avec des hommes la pousse à se surpasser.
« Ça me procure beaucoup de motivation, autant à l'entraînement qu'à chacun de mes coups sur le terrain - je dois frapper mes fers longs plus souvent parce que le terrain est plus long chez les hommes -, mais de baigner dans cet environnement-là me permet d'être moins intimidée quand je me retrouve dans des situations 'plus faciles' comme c'est le cas ici. »
Son meilleur résultat en carrière à l'Omnium canadien féminin CN est une égalité en 50e place en 2004, réalisé sur le parcours Battlefield du club de Niagara Falls, en Ontario.
« Avec les années, si sais que si je me concentre seulement sur franchir le seuil de qualifications, ça ne voudra rien dire pour moi parce que les résultats ne sont pas toujours indicatifs de l'effort fourni, a dit Beisiegel. Je vais donc donner tout ce que j'ai, et même si j'ignore de quoi aura l'air le résultat, j'espère seulement pouvoir être agressive sur les verts cette semaine. »
Outre Beisiegel, Sara-Maude Juneau, de Fossambault, Maude-Aimée Leblanc, de Sherbrooke, Lisa Meldrum, de Montréal, et Danielle Mills, de Pointe-Claire, représenteront le Québec cette année à l'Omnium canadien féminin CN, doté d'une bourse totale de 2,25 millions $.
« On parle d'Isabelle parce qu'elle joue avec des hommes, mais moi j'aimerais bien qu'elle se concentre sur le golf féminin, a confié Bourassa. Annika (Sorenstam) n'a joué qu'un seul tournoi masculin, et c'était pour découvrir ce qu'elle avait à améliorer. Alors, je ne souhaite pas du tout qu'Isabelle s'éparpille. »
Loin de partager le point de vue de Bourassa, « Izzy » a donc annoncé jeudi son intention de tenter de se qualifier à la fin de l'année pour le circuit de la PGA, ainsi que celui de répéter l'exploit l'an prochain sur le circuit canadien masculin. Le moins qu'on puisse dire c'est que Beisiegel, qui s'est illustrée cette saison notamment en récoltant trois top-10 sur le circuit LPGA Futures - un circuit satellite de la LPGA - ne manque pas d'ambition.
« Dans la vie, il faut poursuivre ce qui est dans ton coeur. Moi, mon mari (Dan Beisiegel) m'a encouragée en 2003 à faire ça parce qu'il estimait que le golf c'était ma voie, a mentionné la Québécoise originaire de Saint-Hilaire. Si on regarde mes résultats cette année, il faut reconnaître que ça m'a aidée.
« Et donc, en dépit des défaites du côté des hommes, j'estime que ç'a toujours été des expériences enrichissantes sur le terrain de golf. Pas seulement du côté physique - j'ai appris de nouveaux coups - mais aussi pour la confiance, parce qu'on se pousse constamment. »
Bourrassa s'est notamment référée aux expériences de la Suédoise Annika Sorenstam et de l'Américaine Michelle Wie - la championne en titre de l'Omnium canadien féminin CN -, qui n'ont pas été concluantes selon elle.
Sorenstam, qui est la détentrice du record du plus grand nombre de victoires en tournois majeurs sur le circuit de la LPGA (10), avait en effet marqué l'histoire en 2003 en devenant la première femme depuis 1945 à participer à un tournoi du circuit de la PGA, au Colonial.
Elle avait toutefois raté le seuil de qualification de ce tournoi, et avait même essuyé les moqueries de Vijay Singh - elle « n'appartenait » pas à ce circuit, avait-il dit. Après avoir dominé le circuit pendant quelques saisons supplémentaires, Sorenstam a finalement annoncé sa retraite en 2008, à l'âge de 38 ans.
Pour sa part, Wie est devenue la plus jeune golfeuse à prendre part à un tournoi de la PGA en prenant part à l'Omnium Sony à l'âge de 14 ans en 2004. L'Hawaïenne n'aura cependant franchi qu'un seul seuil de qualification dans un tournoi masculin - et aucun au sein de la PGA - avant d'abandonner ce projet à l'issue de l'Omnium Reno-Tahoe en 2008.
« Je ne peux même pas me comparer à ces filles-là au niveau des accomplissements, a indiqué celle qui a lutté contre des problèmes de glande thyroïde en 2006. Cependant, je dois avouer que je me sens honorée de m'être qualifiée pour le circuit (canadien masculin). »
Éviter les pièges
Beisiegel a défrayé les manchettes plus tôt cette saison en devenant la première femme de l'histoire du golf à obtenir son droit de jeu sur un circuit professionnel masculin, se qualifiant pour le circuit canadien. La Québécoise de 32 ans, qui habite aujourd'hui l'Oklahoma, estime en ce sens que de rivaliser avec des hommes la pousse à se surpasser.
« Ça me procure beaucoup de motivation, autant à l'entraînement qu'à chacun de mes coups sur le terrain - je dois frapper mes fers longs plus souvent parce que le terrain est plus long chez les hommes -, mais de baigner dans cet environnement-là me permet d'être moins intimidée quand je me retrouve dans des situations 'plus faciles' comme c'est le cas ici. »
Son meilleur résultat en carrière à l'Omnium canadien féminin CN est une égalité en 50e place en 2004, réalisé sur le parcours Battlefield du club de Niagara Falls, en Ontario.
« Avec les années, si sais que si je me concentre seulement sur franchir le seuil de qualifications, ça ne voudra rien dire pour moi parce que les résultats ne sont pas toujours indicatifs de l'effort fourni, a dit Beisiegel. Je vais donc donner tout ce que j'ai, et même si j'ignore de quoi aura l'air le résultat, j'espère seulement pouvoir être agressive sur les verts cette semaine. »
Outre Beisiegel, Sara-Maude Juneau, de Fossambault, Maude-Aimée Leblanc, de Sherbrooke, Lisa Meldrum, de Montréal, et Danielle Mills, de Pointe-Claire, représenteront le Québec cette année à l'Omnium canadien féminin CN, doté d'une bourse totale de 2,25 millions $.