C. Pettersson, une carrière intéressante
Golf lundi, 16 avr. 2012. 15:18 jeudi, 12 déc. 2024. 04:25
Sans doute le plus américanisé de tous les joueurs suédois, Carl Pettersson s'est sauvé avec une victoire relativement facile, hier, sur le magnifique parcours Harbor Town Golf Links. On sait qu'il n'y a jamais de victoire facile sur ce circuit même si, en bout de ligne, on affiche un pointage qui vous permet de l'emporter par une marge de cinq coups.
Pettersson jouissait pourtant d'une avance d'un seul coup à l'aube de la ronde finale jusqu'à ce que Colt Knost, son plus proche poursuivant, commette un triple boguey au 3e trou. Le solide gaillard, qui habite à Raleigh, en Caroline du Nord, n'en demandait pas tant. Il a démontré une concentration exemplaire et n'a pas eu à forcer la note outre mesure par la suite, se contentant d'atteindre les verts en coups prescrits avec la régularité d'une horloge suisse. Il a d'ailleurs terminé bon premier à ce chapitre dans ce tournoi. Sans doute une pure coïncidence, ses deux dernières victoires sont survenues lors d'évènements commandités par la Banque Royale du Canada (Omniun du Canada RBC et tournoi RBC Heritage). Parions qu'il fera bientôt partie de l'écurie du même nom, au même titre que les Ernie Els, Jim Furyk, Matt Kuchar, Luke Donald et, tout récemment, Maude-Aimée Leblanc.
Carl Pettersson, âgé de 34 ans, a commencé à jouer au golf dès l'âge de 10 ans dans son pays natal. Son père était lui-même un excellent golfeur et travaillait pour la compagnie Volvo, division camions. À la suite du transfert de son père, le jeune Carl a poursuivi son apprentissage en Angleterre pendant les quatre années suivantes, avant de déménager à Greensboro, en Caroline du Nord, où il a complété son secondaire. Avide golfeur et déjà très talentueux, il a fait partie de l'équipe de golf de l'Université de la Caroline du Nord avant d'entreprendre une carrière chez les professionnels.
Pettersson n'est peut-être pas le joueur le plus flamboyant, mais il connaît tout de même une carrière des plus intéressantes; 5 victoires, 41 fois parmi les dix premiers en 273 tournois et des gains accumulés frôlant les 18 millions de dollars. De plus, sa victoire d'hier lui permet de se hisser au 6e rang des boursiers et d'occuper la 35e position du classement mondial. On devra sans doute garder un œil sur lui au cours des prochaines semaines car il est éligible à faire partie de l'équipe européenne en vue de la prochaine Coupe Ryder une histoire à suivre.
McIlroy de retour au sommet
Même s'il était absent du jeu lors du dernier week-end, Rory McIlroy a repris l'exclusivité du premier rang mondial. Cela peut paraître étrange, mais ainsi le veut le système utilisé pour comptabiliser les points. En fait, c'est plutôt la contre-performance de Luke Donald en Caroline du Sud qui est responsable de cette situation. Sans entrer dans des détails trop compliqués, disons que les joueurs gagnent des points à chaque fois qu'ils connaissent un bon tournoi. Le système veut aussi que l'on perde des points lorsque les performances sont moins étincelantes. Autrement dit, les points que Donald a gagné en terminant en 2e place du tournoi RBC Heritage en 2011 n'ont plus la même valeur un an plus tard. Vu que l'écart entre lui et McIlroy est très mince depuis quelques semaines, c'est ce dernier qui est présentement favorisé.
Parlant de classement mondial, le Sud-Africain Louis Oosthuizen a fait un autre pas dans la bonne direction en remportant, hier, l'Omnium de Malaisie disputé à Kuala Lumpur. Après sa défaite crève-cœur en prolongation au Tournoi des Maîtres, le jeune homme est vite retombé sur ses pieds en signant une solide victoire à ce tournoi inscrit au calendrier du circuit européen. Oosthuizen occupe maintenant la 12e position du classement mondial. On devrait normalement le revoir en sol américain en mai prochain pour le Championnat des joueurs.
L'Américain Zach Johnson en est un autre qui a grandement amélioré son sort en terminant seul au 2e rang lors du tournoi RBC Heritage. Sa performance lui a permis de passer de la 45e à la 29e place du classement mondial.
Prochaine étape : Omnium Valero du Texas
Même si les principales têtes d'affiche du circuit mondial sont soit absentes ou soit inscrites à l'Omnium de Chine, on aura tout de même droit à une bonne compétition lors de l'Omniun du Texas qui débute jeudi sur les allées du parcours TPC San Antonio. C'est souvent lors de tels tournois que l'on découvre de nouveaux talents alors que certains vétérans pourraient en profiter pour relancer une saison mal amorcée. Parmi les favoris, j'aime les chances de KJ Choi et de Matt Kuchar; il me semble qu'ils sont mûrs pour une victoire. Kevin Na et Seung-Yul Noh pourraient également causer une surprise sur ce parcours. Je jetterai également un œil sur Anthony Kim, qui connaît un début de saison atroce, avec seulement 33 000 dollars en gains en huit tournois. Il occupe le 193e rang du classement général. Depuis sa dernière intervention chirurgicale au poignet, il n'a pas été l'ombre de lui-même mais je le crois capable de rebondir à tout moment car il possède tout simplement trop de talent pour végéter de la sorte.
Un autre joueur qui obtient des résultats bien en-deçà des attentes est l'Australien Stuart Appleby. En huit tournois jusqu'ici, il n'a survécu au couperet qu'à trois occasions, accumulant au passage de maigres gains de 85 000 dollars. Il est présentement 164e au classement de la Coupe FedEx. Lui aussi devrait rebondir d'une semaine à l'autre.
P.S. Vous pourrez suivre les 3e et 4e rondes sur les ondes de RDS2 au cours de la fin de semaine.
Pettersson jouissait pourtant d'une avance d'un seul coup à l'aube de la ronde finale jusqu'à ce que Colt Knost, son plus proche poursuivant, commette un triple boguey au 3e trou. Le solide gaillard, qui habite à Raleigh, en Caroline du Nord, n'en demandait pas tant. Il a démontré une concentration exemplaire et n'a pas eu à forcer la note outre mesure par la suite, se contentant d'atteindre les verts en coups prescrits avec la régularité d'une horloge suisse. Il a d'ailleurs terminé bon premier à ce chapitre dans ce tournoi. Sans doute une pure coïncidence, ses deux dernières victoires sont survenues lors d'évènements commandités par la Banque Royale du Canada (Omniun du Canada RBC et tournoi RBC Heritage). Parions qu'il fera bientôt partie de l'écurie du même nom, au même titre que les Ernie Els, Jim Furyk, Matt Kuchar, Luke Donald et, tout récemment, Maude-Aimée Leblanc.
Carl Pettersson, âgé de 34 ans, a commencé à jouer au golf dès l'âge de 10 ans dans son pays natal. Son père était lui-même un excellent golfeur et travaillait pour la compagnie Volvo, division camions. À la suite du transfert de son père, le jeune Carl a poursuivi son apprentissage en Angleterre pendant les quatre années suivantes, avant de déménager à Greensboro, en Caroline du Nord, où il a complété son secondaire. Avide golfeur et déjà très talentueux, il a fait partie de l'équipe de golf de l'Université de la Caroline du Nord avant d'entreprendre une carrière chez les professionnels.
Pettersson n'est peut-être pas le joueur le plus flamboyant, mais il connaît tout de même une carrière des plus intéressantes; 5 victoires, 41 fois parmi les dix premiers en 273 tournois et des gains accumulés frôlant les 18 millions de dollars. De plus, sa victoire d'hier lui permet de se hisser au 6e rang des boursiers et d'occuper la 35e position du classement mondial. On devra sans doute garder un œil sur lui au cours des prochaines semaines car il est éligible à faire partie de l'équipe européenne en vue de la prochaine Coupe Ryder une histoire à suivre.
McIlroy de retour au sommet
Même s'il était absent du jeu lors du dernier week-end, Rory McIlroy a repris l'exclusivité du premier rang mondial. Cela peut paraître étrange, mais ainsi le veut le système utilisé pour comptabiliser les points. En fait, c'est plutôt la contre-performance de Luke Donald en Caroline du Sud qui est responsable de cette situation. Sans entrer dans des détails trop compliqués, disons que les joueurs gagnent des points à chaque fois qu'ils connaissent un bon tournoi. Le système veut aussi que l'on perde des points lorsque les performances sont moins étincelantes. Autrement dit, les points que Donald a gagné en terminant en 2e place du tournoi RBC Heritage en 2011 n'ont plus la même valeur un an plus tard. Vu que l'écart entre lui et McIlroy est très mince depuis quelques semaines, c'est ce dernier qui est présentement favorisé.
Parlant de classement mondial, le Sud-Africain Louis Oosthuizen a fait un autre pas dans la bonne direction en remportant, hier, l'Omnium de Malaisie disputé à Kuala Lumpur. Après sa défaite crève-cœur en prolongation au Tournoi des Maîtres, le jeune homme est vite retombé sur ses pieds en signant une solide victoire à ce tournoi inscrit au calendrier du circuit européen. Oosthuizen occupe maintenant la 12e position du classement mondial. On devrait normalement le revoir en sol américain en mai prochain pour le Championnat des joueurs.
L'Américain Zach Johnson en est un autre qui a grandement amélioré son sort en terminant seul au 2e rang lors du tournoi RBC Heritage. Sa performance lui a permis de passer de la 45e à la 29e place du classement mondial.
Prochaine étape : Omnium Valero du Texas
Même si les principales têtes d'affiche du circuit mondial sont soit absentes ou soit inscrites à l'Omnium de Chine, on aura tout de même droit à une bonne compétition lors de l'Omniun du Texas qui débute jeudi sur les allées du parcours TPC San Antonio. C'est souvent lors de tels tournois que l'on découvre de nouveaux talents alors que certains vétérans pourraient en profiter pour relancer une saison mal amorcée. Parmi les favoris, j'aime les chances de KJ Choi et de Matt Kuchar; il me semble qu'ils sont mûrs pour une victoire. Kevin Na et Seung-Yul Noh pourraient également causer une surprise sur ce parcours. Je jetterai également un œil sur Anthony Kim, qui connaît un début de saison atroce, avec seulement 33 000 dollars en gains en huit tournois. Il occupe le 193e rang du classement général. Depuis sa dernière intervention chirurgicale au poignet, il n'a pas été l'ombre de lui-même mais je le crois capable de rebondir à tout moment car il possède tout simplement trop de talent pour végéter de la sorte.
Un autre joueur qui obtient des résultats bien en-deçà des attentes est l'Australien Stuart Appleby. En huit tournois jusqu'ici, il n'a survécu au couperet qu'à trois occasions, accumulant au passage de maigres gains de 85 000 dollars. Il est présentement 164e au classement de la Coupe FedEx. Lui aussi devrait rebondir d'une semaine à l'autre.
P.S. Vous pourrez suivre les 3e et 4e rondes sur les ondes de RDS2 au cours de la fin de semaine.