Coupe Ryder : pas de surprise à prévoir
Golf jeudi, 27 sept. 2012. 18:08 jeudi, 12 déc. 2024. 00:26
MEDINAH, Ill. - La question revenait à chaque fois que les Américains commençaient à penser à la Coupe Ryder.
« Qui est leur Peter Baker? »
L'Europe a toujours compté sur un joueur qui faisait figure de parfait inconnu pour la formation américaine, jusqu'à ce qu'il donne la victoire aux siens. Baker n'a disputé le tournoi qu'une seule fois, conservant une fiche de 3-1 en 1993, dont une victoire contre Corey Pavin, l'un des meilleurs golfeurs à la formule par trou.
Tout cela est maintenant de l'histoire ancienne. Comme le golf ne connaît plus de frontière, la Coupe Ryder ne compte plus d'invité surprise.
Huit des Européens qui participent à la compétition cette année disputent des tournois au sein de la PGA américaine. Ces huit joueurs ont tous une résidence en Floride. L'Anglais Luke Donald, qui détient le meilleur ratio de victoires de tous les golfeurs présents à Medinah, demeure à environ 45 minutes du terrain, au nord de Chicago.
La seule recrue au sein de l'équipe européenne est Nicolas Colsaerts, le long cogneur belge. Si on compte les tournois majeurs et les Championnats du monde de golf, Colsaerts a déjà joué huit fois en Amérique cette saison et il a été invité à disputer un autre tournoi de la PGA, en Californie, dans deux semaines.
Il n'y a pas de surprise à la Coupe Ryder, seulement que des vedettes.
« Les deux équipes sont de même force et ce sera un tournoi chaudement disputé, a indiqué le capitaine européen, Jose Maria Olazabal. Je ne vois pas de favori. »
Quand les matchs se mettront en branle, vendredi, ils seront disputés par les deux plus fortes équipes à se livrer bataille des 85 ans d'histoire de la compétition. Les 12 joueurs de la formation américaine ont disputé le dernier Championnat du circuit, un tournoi à 30 joueurs seulement. Cinq des sept européens qui y étaient admissibles y ont participé. Et pour la première fois, les 24 joueurs formant les deux équipes sont classés parmi les 35 premiers au monde.
L'Europe compte sur quatre gagnants de tournois majeurs et sur quatre golfeurs qui ont occupé le premier rang mondial. Trois des quatre recrues au sein de la formation américaine ont remporté un majeur au cours des 13 derniers mois : Keegan Bradley, Bubba Watson et Webb Simpson. Les Américains comptent aussi sur beaucoup d'expérience : Tiger Woods, Phil Mickelson et Jim Furyk ont disputé un total de 21 Coupes Ryder et 90 matchs.
La seule chose qui semble manquer jusqu'ici, c'est du matériel pour les tabloïdes : l'animosité qui alimentait souvent ce tournoi semble complètement absente cette année.
« Il ne s'agit pas d'une guerre, c'est un tournoi de golf, a souligné le capitaine américain, Davis Love III. C'est un tournoi de golf amical. »
Ça n'a pas toujours été le cas, surtout quand les Européens se sont mis à gagner et que les Américains ont commencé à attacher de l'importance à cette compétition. Mais n'allez pas croire qu'on se fera des cadeaux sur les allées.
« C'est trop important, a dit Ian Poulter. C'est trop important pour l'Europe. Ça représente trop pour nous pour qu'on baisse notre garde et ne donnions pas notre pleine mesure. »
Mickelson a été impliqué plus que quiconque dans ce tournoi, l'ayant disputé pour la première fois en 1995, en compagnie de cinq joueurs qui sont ensuite devenus les capitaines de la formation américaine. Les sept capitaines suivants pour l'Europe ont joué contre lui cette année-là.
De la façon dont il voit les choses, il ne croit pas que la compétition ait perdu de son intensité.
« Je crois qu'au cours des 20 ou 30 dernières années, beaucoup de l'animosité qu'on voyait a disparu car maintenant, les joueurs se connaissent, surtout les meilleurs joueurs de chaque côté. Je crois que plusieurs bonnes relations se sont créées et je ne vois pas une semaine les altérer. »
« Qui est leur Peter Baker? »
L'Europe a toujours compté sur un joueur qui faisait figure de parfait inconnu pour la formation américaine, jusqu'à ce qu'il donne la victoire aux siens. Baker n'a disputé le tournoi qu'une seule fois, conservant une fiche de 3-1 en 1993, dont une victoire contre Corey Pavin, l'un des meilleurs golfeurs à la formule par trou.
Tout cela est maintenant de l'histoire ancienne. Comme le golf ne connaît plus de frontière, la Coupe Ryder ne compte plus d'invité surprise.
Huit des Européens qui participent à la compétition cette année disputent des tournois au sein de la PGA américaine. Ces huit joueurs ont tous une résidence en Floride. L'Anglais Luke Donald, qui détient le meilleur ratio de victoires de tous les golfeurs présents à Medinah, demeure à environ 45 minutes du terrain, au nord de Chicago.
La seule recrue au sein de l'équipe européenne est Nicolas Colsaerts, le long cogneur belge. Si on compte les tournois majeurs et les Championnats du monde de golf, Colsaerts a déjà joué huit fois en Amérique cette saison et il a été invité à disputer un autre tournoi de la PGA, en Californie, dans deux semaines.
Il n'y a pas de surprise à la Coupe Ryder, seulement que des vedettes.
« Les deux équipes sont de même force et ce sera un tournoi chaudement disputé, a indiqué le capitaine européen, Jose Maria Olazabal. Je ne vois pas de favori. »
Quand les matchs se mettront en branle, vendredi, ils seront disputés par les deux plus fortes équipes à se livrer bataille des 85 ans d'histoire de la compétition. Les 12 joueurs de la formation américaine ont disputé le dernier Championnat du circuit, un tournoi à 30 joueurs seulement. Cinq des sept européens qui y étaient admissibles y ont participé. Et pour la première fois, les 24 joueurs formant les deux équipes sont classés parmi les 35 premiers au monde.
L'Europe compte sur quatre gagnants de tournois majeurs et sur quatre golfeurs qui ont occupé le premier rang mondial. Trois des quatre recrues au sein de la formation américaine ont remporté un majeur au cours des 13 derniers mois : Keegan Bradley, Bubba Watson et Webb Simpson. Les Américains comptent aussi sur beaucoup d'expérience : Tiger Woods, Phil Mickelson et Jim Furyk ont disputé un total de 21 Coupes Ryder et 90 matchs.
La seule chose qui semble manquer jusqu'ici, c'est du matériel pour les tabloïdes : l'animosité qui alimentait souvent ce tournoi semble complètement absente cette année.
« Il ne s'agit pas d'une guerre, c'est un tournoi de golf, a souligné le capitaine américain, Davis Love III. C'est un tournoi de golf amical. »
Ça n'a pas toujours été le cas, surtout quand les Européens se sont mis à gagner et que les Américains ont commencé à attacher de l'importance à cette compétition. Mais n'allez pas croire qu'on se fera des cadeaux sur les allées.
« C'est trop important, a dit Ian Poulter. C'est trop important pour l'Europe. Ça représente trop pour nous pour qu'on baisse notre garde et ne donnions pas notre pleine mesure. »
Mickelson a été impliqué plus que quiconque dans ce tournoi, l'ayant disputé pour la première fois en 1995, en compagnie de cinq joueurs qui sont ensuite devenus les capitaines de la formation américaine. Les sept capitaines suivants pour l'Europe ont joué contre lui cette année-là.
De la façon dont il voit les choses, il ne croit pas que la compétition ait perdu de son intensité.
« Je crois qu'au cours des 20 ou 30 dernières années, beaucoup de l'animosité qu'on voyait a disparu car maintenant, les joueurs se connaissent, surtout les meilleurs joueurs de chaque côté. Je crois que plusieurs bonnes relations se sont créées et je ne vois pas une semaine les altérer. »