Des ennuis pour Talbot et Beauchemin
Golf vendredi, 1 juil. 2011. 18:32 jeudi, 12 déc. 2024. 00:43
BLAINVILLE - Les Québécois Yvan Beauchemin et Daniel Talbot n'ont peut-être pas connu les même ennuis lors de la première ronde du Championnat de Montréal 2011, mais au bout du compte, ils devront jouer du golf de rattrapage à compter de samedi.
Beauchemin, du club de golf Fontainebleau, a bouclé les 18 premiers trous de la compétition avec un score de 71 (moins-1), pour se retrouver à huit coups des comeneurs John Cook et John Huston. De son côté, Talbot n'a pu faire mieux qu'une ronde à égalité avec la normale (72).
Beauchemin a commis un boguey dès son deuxième trou, au 11e, et la guigne s'est acharnée sur lui quelques instants plus tard lorsqu'il a enregistré un cinq sur la normale 3 de 190 verges, au 13e trou. Il était alors à plus-3, après seulement quatre trous.
«Je me suis dit qu'il ne fallait pas que je cède à la panique, s'est remémoré Beauchemin. Vous savez, au golf on a ce qu'on a. La meilleure chose à faire, c'était de ne pas laisser les émotions entrer.
«J'ai éprouvé des ennuis avec mes coups de fer, a poursuivi Beauchemin. Ils étaient un petit peu guidés, c'est-à-dire que mon bâton ralentissait avant de faire contact avec la balle.»
Le golfeur de 53 ans s'est cependant repris en alternant les oiselets et les normales sur les sept trous suivants, pour se retrouver à moins-1. Beauchemin s'est ensuite hissé momentanément à moins-2 au cinquième trou, mais a trébuché sur le neuvième trou pour retomber à moins-1.
«On a eu de belles chances d'oiselet, notamment aux trous no 7 et 8, mais un mauvais coup de fer au dernier trou m'a fait mal, a indiqué Beauchemin. C'était un moment tellement important, et je pense que je me suis mis trop de pression. Il fallait simplement que je laisse partir mon coup de fer.»
Le bois no 1 joue des tours à Talbot
Pour sa part, Talbot, du club de l'Île-des-Soeurs, a connu un début de ronde qu'il a lui-même qualifié «d'affreux, qui s'est presque empiré par la suite».
Talbot a expliqué qu'il avait éprouvé une panoplie d'ennuis avec son bois no 1, qu'il utilise pour la première fois dans un tournoi professionnel, tirant constamment la balle vers la gauche. Il n'a cependant jamais envisagé d'utiliser son bois 3.
«J'ai vraiment très mal frappé mon bois no 1, c'est la surprise total parce que dans les rondes de pratique, autant que dans le champ de pratique, j'avais de la difficulté à aller à gauche. Puis, tout d'un coup à partir d'aujourd'hui, ils se retrouvaient tous complètement à gauche.
«Je vais donc retourner dans le champ de pratique pour retrouver ma touche, mais si au bout d'une demi-heure je n'y parviens pas, c'est possible que je songe à ressortir mon vieux bois no 1.»
Il a également été approximatif sur quelques coups d'approche il a failli décapiter une dame au neuvième vert et a raté quelques roulés qu'il aurait facilement pu réussir parce qu'il surestimait la vitesse des verts.
Néanmoins, fidèle à ce qu'il avait annoncé en milieu de semaine, le golfeur de 58 ans a tenté de jouer de manière agressive tout au long du parcours.
«C'était facile aujourd'hui d'attaquer les drapeaux, et c'est en partie pourquoi les scores sont si bas. Mais j'ai été trop agressif au 9e, et j'ai presque tué quelqu'un. Je n'envoie jamais ma balle au-delà de ce vert normalement, mais là ça s'est produit», a reconnu candidement Talbot.
Son agressivité a toutefois payé au 14e, une normale 5, où son troisième coup a atteint le vert et mis la table pour un oiselet son seul de la ronde. Talbot a enchaîné avec un boguey au trou suivant et est retourné à égalité à la normale, score qu'il a conservé jusqu'à la fin de sa ronde.
«J'ai travaillé très fort (pour revenir dans la course), parce que dans un tournoi comme celui-ci, t'as pas le choix, a-t-il reconnu. Ces gars-là sont vraiment trop forts. Mais en attendant, je suis à neuf coups de la tête...»
De leur côté, les Canadiens Rod Spittle, de St. Catharines, en Ontario, et Jim Rutledge, de Niagara Falls, sont en meilleure posture à l'issue de la première ronde. Ils ont remis des cartes identiques de 69 (moins-3), pour se retrouver à égalité en 34e place.
Beauchemin, du club de golf Fontainebleau, a bouclé les 18 premiers trous de la compétition avec un score de 71 (moins-1), pour se retrouver à huit coups des comeneurs John Cook et John Huston. De son côté, Talbot n'a pu faire mieux qu'une ronde à égalité avec la normale (72).
Beauchemin a commis un boguey dès son deuxième trou, au 11e, et la guigne s'est acharnée sur lui quelques instants plus tard lorsqu'il a enregistré un cinq sur la normale 3 de 190 verges, au 13e trou. Il était alors à plus-3, après seulement quatre trous.
«Je me suis dit qu'il ne fallait pas que je cède à la panique, s'est remémoré Beauchemin. Vous savez, au golf on a ce qu'on a. La meilleure chose à faire, c'était de ne pas laisser les émotions entrer.
«J'ai éprouvé des ennuis avec mes coups de fer, a poursuivi Beauchemin. Ils étaient un petit peu guidés, c'est-à-dire que mon bâton ralentissait avant de faire contact avec la balle.»
Le golfeur de 53 ans s'est cependant repris en alternant les oiselets et les normales sur les sept trous suivants, pour se retrouver à moins-1. Beauchemin s'est ensuite hissé momentanément à moins-2 au cinquième trou, mais a trébuché sur le neuvième trou pour retomber à moins-1.
«On a eu de belles chances d'oiselet, notamment aux trous no 7 et 8, mais un mauvais coup de fer au dernier trou m'a fait mal, a indiqué Beauchemin. C'était un moment tellement important, et je pense que je me suis mis trop de pression. Il fallait simplement que je laisse partir mon coup de fer.»
Le bois no 1 joue des tours à Talbot
Pour sa part, Talbot, du club de l'Île-des-Soeurs, a connu un début de ronde qu'il a lui-même qualifié «d'affreux, qui s'est presque empiré par la suite».
Talbot a expliqué qu'il avait éprouvé une panoplie d'ennuis avec son bois no 1, qu'il utilise pour la première fois dans un tournoi professionnel, tirant constamment la balle vers la gauche. Il n'a cependant jamais envisagé d'utiliser son bois 3.
«J'ai vraiment très mal frappé mon bois no 1, c'est la surprise total parce que dans les rondes de pratique, autant que dans le champ de pratique, j'avais de la difficulté à aller à gauche. Puis, tout d'un coup à partir d'aujourd'hui, ils se retrouvaient tous complètement à gauche.
«Je vais donc retourner dans le champ de pratique pour retrouver ma touche, mais si au bout d'une demi-heure je n'y parviens pas, c'est possible que je songe à ressortir mon vieux bois no 1.»
Il a également été approximatif sur quelques coups d'approche il a failli décapiter une dame au neuvième vert et a raté quelques roulés qu'il aurait facilement pu réussir parce qu'il surestimait la vitesse des verts.
Néanmoins, fidèle à ce qu'il avait annoncé en milieu de semaine, le golfeur de 58 ans a tenté de jouer de manière agressive tout au long du parcours.
«C'était facile aujourd'hui d'attaquer les drapeaux, et c'est en partie pourquoi les scores sont si bas. Mais j'ai été trop agressif au 9e, et j'ai presque tué quelqu'un. Je n'envoie jamais ma balle au-delà de ce vert normalement, mais là ça s'est produit», a reconnu candidement Talbot.
Son agressivité a toutefois payé au 14e, une normale 5, où son troisième coup a atteint le vert et mis la table pour un oiselet son seul de la ronde. Talbot a enchaîné avec un boguey au trou suivant et est retourné à égalité à la normale, score qu'il a conservé jusqu'à la fin de sa ronde.
«J'ai travaillé très fort (pour revenir dans la course), parce que dans un tournoi comme celui-ci, t'as pas le choix, a-t-il reconnu. Ces gars-là sont vraiment trop forts. Mais en attendant, je suis à neuf coups de la tête...»
De leur côté, les Canadiens Rod Spittle, de St. Catharines, en Ontario, et Jim Rutledge, de Niagara Falls, sont en meilleure posture à l'issue de la première ronde. Ils ont remis des cartes identiques de 69 (moins-3), pour se retrouver à égalité en 34e place.