Desjardins remporte un duel de titans
Golf dimanche, 11 sept. 2005. 20:14 dimanche, 15 déc. 2024. 06:51
ROSEMÈRE (PC) - À bien y penser, Carl Desjardins ne regrette plus tellement de ne pas avoir reçu une invitation à participer à l'Omnium canadien.
En mettant le point final à son duel de titans contre Yvan Beauchemin, avec un birdie au deuxième trou éliminatoire, il a mis la main pour la deuxième année de suite sur la Coupe HSBC, emblème du championnat du jeu par trou de l'AGP.
Le représentant du club Brossard a quitté Rosemère plus riche de 40 000 $ tandis que le professionnel du club Grand-Mère peut se consoler avec les 25 000 $ qu'il a empochés, la plus importante bourse de sa carrière.
Tous les éléments d'un scénario hollywoodien y étaient, des pantalons bourgognes aux larges rayures noires et jaunes de l'éventuel champion, une création de son cadet Alain Madore, jusqu'au brio des deux antagonistes.
Entre les huitième et 16e trous, les deux joueurs en ont donné pour leur argent aux quelque 2 000 spectateurs en y allant, à tour de rôle, d'un impressionnant total de huit birdies. Desjardins a sonné la charge avec trois birdies de suite, aux huitième, neuvième et 10e trous, où il a d'ailleurs pris les devants pour la première fois.
Durant tout le match, aucun n'est parvenu à prendre une avance de deux trous.
"On aurait dit un véritable combat de boxe, a commenté Desjardins. Chacun y allait d'un bon crochet de la gauche ou de la droite. Une chose est certaine: le spectacle n'avait rien de comparable à celui que Kevin Senécal et moi avions offert l'an dernier.
"Je savais que je devais réussir plusieurs birdies pour l'emporter car Yvan se retrouve rarement en sérieuse difficulté, a ajouté Desjardins. Ce dernier a d'ailleurs bouclé la journée avec sept birdies, dont cinq lui ont permis de gagner autant de trous. Il a notamment tiré avantage des trous à normale cinq, y inscrivant quatre birdies.
Beauchemin a chèrement vendu sa peau avec cinq birdies.
"Celui que j'ai réussi au 13e trou est sûrement mon plus beau de la saison, a précisé Desjardins, en parlant de l'approche retenue qu'il a calée après avoir logé son coup de départ dans le boisé.
"Nous venons de passer une journée bien agréable, a dit Beauchemin. Il y avait de l'électricité dans l'air et, par moments, on aurait pu entendre une mouche voler."
"Contre un adversaire de la trempe de Carl, probablement notre meilleur joueur, il fallait opposer un fort calibre de jeu. Ce n'est pour rien qu'il a raison d'espérer faire carrière sur le circuit de la PGA."
Beauchemin a porté ses gains pour la saison à près de 70 000 $, de loin sa meilleure performance en carrière.
Si après les cinq premiers trous, au cours desquels ni l'un ni l'autre ne donnait l'impression de vouloir gagner en raison de quelques coups erratiques, force est d'admettre qu'à partir du huitième trou, ni Desjardins, ni Beauchemin ne méritait de perdre.
"David Duval avait l'habitude de dire que si tu terminais deuxième, tu venais de connaître une bonne semaine", a résumé Beauchemin.
En route vers l'affrontement ultime, Desjardins avait écarté successivement Marc-André Berthiaume, par 7 et 6, Stéphane Lécuyer, 6 et 5, Claude Tremblay, 4 et 3, Jean-Louis Lamarre, 4 et 2 et Jérôme Blais, au 21e trou.
Les victimes de Beauchemin avaient été Dominic Racine, par 5 et 4, Marc-André Girard, 2 et 0, Rémi Bouchard, au 19e trou, Daniel Talbot, 1 et 0 et Dave Kelly, 2 et 1.
En mettant le point final à son duel de titans contre Yvan Beauchemin, avec un birdie au deuxième trou éliminatoire, il a mis la main pour la deuxième année de suite sur la Coupe HSBC, emblème du championnat du jeu par trou de l'AGP.
Le représentant du club Brossard a quitté Rosemère plus riche de 40 000 $ tandis que le professionnel du club Grand-Mère peut se consoler avec les 25 000 $ qu'il a empochés, la plus importante bourse de sa carrière.
Tous les éléments d'un scénario hollywoodien y étaient, des pantalons bourgognes aux larges rayures noires et jaunes de l'éventuel champion, une création de son cadet Alain Madore, jusqu'au brio des deux antagonistes.
Entre les huitième et 16e trous, les deux joueurs en ont donné pour leur argent aux quelque 2 000 spectateurs en y allant, à tour de rôle, d'un impressionnant total de huit birdies. Desjardins a sonné la charge avec trois birdies de suite, aux huitième, neuvième et 10e trous, où il a d'ailleurs pris les devants pour la première fois.
Durant tout le match, aucun n'est parvenu à prendre une avance de deux trous.
"On aurait dit un véritable combat de boxe, a commenté Desjardins. Chacun y allait d'un bon crochet de la gauche ou de la droite. Une chose est certaine: le spectacle n'avait rien de comparable à celui que Kevin Senécal et moi avions offert l'an dernier.
"Je savais que je devais réussir plusieurs birdies pour l'emporter car Yvan se retrouve rarement en sérieuse difficulté, a ajouté Desjardins. Ce dernier a d'ailleurs bouclé la journée avec sept birdies, dont cinq lui ont permis de gagner autant de trous. Il a notamment tiré avantage des trous à normale cinq, y inscrivant quatre birdies.
Beauchemin a chèrement vendu sa peau avec cinq birdies.
"Celui que j'ai réussi au 13e trou est sûrement mon plus beau de la saison, a précisé Desjardins, en parlant de l'approche retenue qu'il a calée après avoir logé son coup de départ dans le boisé.
"Nous venons de passer une journée bien agréable, a dit Beauchemin. Il y avait de l'électricité dans l'air et, par moments, on aurait pu entendre une mouche voler."
"Contre un adversaire de la trempe de Carl, probablement notre meilleur joueur, il fallait opposer un fort calibre de jeu. Ce n'est pour rien qu'il a raison d'espérer faire carrière sur le circuit de la PGA."
Beauchemin a porté ses gains pour la saison à près de 70 000 $, de loin sa meilleure performance en carrière.
Si après les cinq premiers trous, au cours desquels ni l'un ni l'autre ne donnait l'impression de vouloir gagner en raison de quelques coups erratiques, force est d'admettre qu'à partir du huitième trou, ni Desjardins, ni Beauchemin ne méritait de perdre.
"David Duval avait l'habitude de dire que si tu terminais deuxième, tu venais de connaître une bonne semaine", a résumé Beauchemin.
En route vers l'affrontement ultime, Desjardins avait écarté successivement Marc-André Berthiaume, par 7 et 6, Stéphane Lécuyer, 6 et 5, Claude Tremblay, 4 et 3, Jean-Louis Lamarre, 4 et 2 et Jérôme Blais, au 21e trou.
Les victimes de Beauchemin avaient été Dominic Racine, par 5 et 4, Marc-André Girard, 2 et 0, Rémi Bouchard, au 19e trou, Daniel Talbot, 1 et 0 et Dave Kelly, 2 et 1.