Du grand Mickelson!
Golf lundi, 13 févr. 2012. 20:07 dimanche, 15 déc. 2024. 10:49
On ne gagne pas 40 tournois au circuit PGA Tour sans posséder un certain talent ou plutôt sans avoir un talent certain! Phil Mickelson a étalé tout son savoir-faire, hier, sur le magnifique parcours de Pebble Beach, en jouant une superbe ronde de 64 qui lui a permis de remporté l'édition 2012 du National Pro-Am.
Le grand gaucher, qui a commencé sa carrière chez les pros en 1992, a joué une ronde sans bavure, l'une de ses meilleures à vie. Il y a un bon moment qu'on ait vu un Mickelson aussi dominant et aussi précis sur les verts.
Le fait d'évoluer en compagnie de son grand rival, Tiger Woods, a semblé le motivé au plus haut point. S'il y a un joueur qui ne semble aucunement intimidé de jouer en compagnie de Woods, c'est bien Phil Mickelson bien au contraire. Lors des cinq dernières occasions où ils ont été jumelés lors d'une ronde finale, le gaucher a eu le meilleur chaque fois.
Tout au long de la journée, la puissance et la précision de ses coups sortaient de l'ordinaire et rarement l'a-t-on vu aussi à l'aise avec un putter en mains. À vrai dire, il n'a à peu près rien raté, y allant même de 2 longs coups roulés de plus de 25 pieds pour sauver la normale au 12e et 15e trou. Non seulement ces coups d'éclat lui ont-ils permis de conserver le momentum de sa ronde, ils ont aussi eu un effet néfaste sur ses adversaires, plus particulièrement chez Woods.
De toute manière, tout le monde s'est vite rendu compte que c'était la journée Phil Mickelson puisqu'après six tous, il avait déjà retranché cinq coups à la normale. Du très grand golf par un très grand joueur. Pour Mickelson, il s'agissait d'un quatrième gain en carrière sur le mytique parcours de Pebble Beach. Ce triomphe lui permet de gonfler ses gains en carrière à tout près de 65 millions de dollars et de gagner six rangs au classement mondial, passant du 17e au 11e échelon.
Un pas en arrière pour Woods
Si la performance de Mickelson en a réjoui plus d'un, celle de Tiger a plutôt semé l'inquiétude chez ses nombreux admirateurs.
Son pointage de 75 en ronde finale n'indique pas nécessairement qu'il ait si mal joué car c'est davantage sur les verts qu'il a perdu la majorité de ses coups. Par moment, c'était carrément pathétique tellement il semblait incapable de lire ses coups roulés. N'en demeure pas moins qu'il n'a pas été tellement convaincant et qu'il semble que l'on devra s'armer de patience avant de revoir le Tiger des beaux jours.
Fidèle à ses habitudes, il a minimisé l'effet de sa piètre performance lors de la finale en pointant davantage les bons côtés de son tournoi dans l'ensemble. Pourtant, après sa ronde du samedi, tous les espoirs étaient permis et plusieurs s'attendaient même à une victoire de sa part. En résumé, il nous a présenté une version moderne de Dr.Jekill and Mr.Hyde lors de fin de semaine.
Surprise à Dubai
Au circuit européen, l'Espagnol Rafael Cabrera-Bello a causé toute une surprise en remportant la Classique du Désert de Dubai. Le golfeur de 27 ans avait déjà gagné un tournoi en 2008 mais rien ne laissait présager un tel succès en fin de semaine avec un peloton aussi relevé. Il a touché la meilleure bourse de sa carrière, soit 315,532 euros. En plus de se hisser à la quatrième place de l'ordre du mérite. Il passe également de la 119e à la 60e position du classement mondial.
Lors du même tournoi, l'Anglais Lee Weswood a terminé deuxième, à un seul coup du gagnant, ce qui lui permet de devancer Rory McIlroy au deuxième rang du classement mondial. Ce dernier a dû se contenter d'une égalité en cinquième position.
Prochaine étape : Omnium Northern Trust
Le circuit PGA Tour déménage ses pénates dans la région de Los Angeles cette semaine, plus précisément au chic Riviera Country Club. Plusieurs joueurs vedettes y seront, y compris plusieurs les joueurs internationaux qui feront leur entrée américaine.
Luke Donald, Adam Scott, K.J.Choi, Jason Day, Ernie Els, Padraig Harrington et Sergio Garcia, entre autres, seront sur place tout comme les américains Phil Mickelson, Matt Kuchar, Jim Furyk, Rickie Fowler,Brandt Snedeker et Kyle Stanley, pour n'en nommer que quelques-uns.
Avec une telle pleiade de joueurs vedettes, on est en droit de s'attendre à un très bon spectacle. Michel Lacroix et moi vous donnons rendez-vous samedi et dimanche sur les ondes de RDS.
Le grand gaucher, qui a commencé sa carrière chez les pros en 1992, a joué une ronde sans bavure, l'une de ses meilleures à vie. Il y a un bon moment qu'on ait vu un Mickelson aussi dominant et aussi précis sur les verts.
Le fait d'évoluer en compagnie de son grand rival, Tiger Woods, a semblé le motivé au plus haut point. S'il y a un joueur qui ne semble aucunement intimidé de jouer en compagnie de Woods, c'est bien Phil Mickelson bien au contraire. Lors des cinq dernières occasions où ils ont été jumelés lors d'une ronde finale, le gaucher a eu le meilleur chaque fois.
Tout au long de la journée, la puissance et la précision de ses coups sortaient de l'ordinaire et rarement l'a-t-on vu aussi à l'aise avec un putter en mains. À vrai dire, il n'a à peu près rien raté, y allant même de 2 longs coups roulés de plus de 25 pieds pour sauver la normale au 12e et 15e trou. Non seulement ces coups d'éclat lui ont-ils permis de conserver le momentum de sa ronde, ils ont aussi eu un effet néfaste sur ses adversaires, plus particulièrement chez Woods.
De toute manière, tout le monde s'est vite rendu compte que c'était la journée Phil Mickelson puisqu'après six tous, il avait déjà retranché cinq coups à la normale. Du très grand golf par un très grand joueur. Pour Mickelson, il s'agissait d'un quatrième gain en carrière sur le mytique parcours de Pebble Beach. Ce triomphe lui permet de gonfler ses gains en carrière à tout près de 65 millions de dollars et de gagner six rangs au classement mondial, passant du 17e au 11e échelon.
Un pas en arrière pour Woods
Si la performance de Mickelson en a réjoui plus d'un, celle de Tiger a plutôt semé l'inquiétude chez ses nombreux admirateurs.
Son pointage de 75 en ronde finale n'indique pas nécessairement qu'il ait si mal joué car c'est davantage sur les verts qu'il a perdu la majorité de ses coups. Par moment, c'était carrément pathétique tellement il semblait incapable de lire ses coups roulés. N'en demeure pas moins qu'il n'a pas été tellement convaincant et qu'il semble que l'on devra s'armer de patience avant de revoir le Tiger des beaux jours.
Fidèle à ses habitudes, il a minimisé l'effet de sa piètre performance lors de la finale en pointant davantage les bons côtés de son tournoi dans l'ensemble. Pourtant, après sa ronde du samedi, tous les espoirs étaient permis et plusieurs s'attendaient même à une victoire de sa part. En résumé, il nous a présenté une version moderne de Dr.Jekill and Mr.Hyde lors de fin de semaine.
Surprise à Dubai
Au circuit européen, l'Espagnol Rafael Cabrera-Bello a causé toute une surprise en remportant la Classique du Désert de Dubai. Le golfeur de 27 ans avait déjà gagné un tournoi en 2008 mais rien ne laissait présager un tel succès en fin de semaine avec un peloton aussi relevé. Il a touché la meilleure bourse de sa carrière, soit 315,532 euros. En plus de se hisser à la quatrième place de l'ordre du mérite. Il passe également de la 119e à la 60e position du classement mondial.
Lors du même tournoi, l'Anglais Lee Weswood a terminé deuxième, à un seul coup du gagnant, ce qui lui permet de devancer Rory McIlroy au deuxième rang du classement mondial. Ce dernier a dû se contenter d'une égalité en cinquième position.
Prochaine étape : Omnium Northern Trust
Le circuit PGA Tour déménage ses pénates dans la région de Los Angeles cette semaine, plus précisément au chic Riviera Country Club. Plusieurs joueurs vedettes y seront, y compris plusieurs les joueurs internationaux qui feront leur entrée américaine.
Luke Donald, Adam Scott, K.J.Choi, Jason Day, Ernie Els, Padraig Harrington et Sergio Garcia, entre autres, seront sur place tout comme les américains Phil Mickelson, Matt Kuchar, Jim Furyk, Rickie Fowler,Brandt Snedeker et Kyle Stanley, pour n'en nommer que quelques-uns.
Avec une telle pleiade de joueurs vedettes, on est en droit de s'attendre à un très bon spectacle. Michel Lacroix et moi vous donnons rendez-vous samedi et dimanche sur les ondes de RDS.